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Forum : La Femme que j'ai le plus aimée

Sujet : Délicieuse comédie


De mr mystère@, le 2 décembre 2011 à 08:57

Ce film est un régal avec un duo Noel-Noel -Arletty , et un grand numéro de L Baroux . René chateau vient de sortir cette merveilleuse comédie en dvd .. Note 5/6


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De Tamatoa, le 17 février 2014 à 01:51
Note du film : 4/6

Plus délicieuse que "décilieuse" (!), j'avoue que sans être un film "reviens-y en boucle", cette œuvre légère et fort sympathique se regarde sans déplaisir aucun. Film à sketches comme les vieux noirs et blancs savaient le faire, (Carnet de bal, Derrière la façade, Retour à la vie…), cette Femme que j'ai le plus aimée est une récréation pour tous les acteurs qui s'amusent clairement, en vieux routiers du cinéma qu'ils sont. Et là, Robert Vernay ne leur demande qu'un minimum qu'ils s'emploient tous à rendre drôle et gentil. Le scénario est fort mince, comme de bien entendu, mais les saynètes sont assez savoureuses et défilent plaisamment sous nos yeux. Yves Mirande connaît la musique et fort de ce que le cinéma de l'époque avait de précieux et confirmé, il valide une comédie sans prétention aucune mais néanmoins joviale. Chacun y allant de son histoire d'amour personnelle, cocasse, bizarre ou tendre mais toujours empreinte d'une leçon de vie comme seul l'amour sait nous en donner. Les amours passent et ne se ressemblent pas et un amour perdu, tout chagrin bu, en emmènera un autre plus beau. Moralité, comme chantait Mouloudji dans La vie d'un honnête homme : "On ne peut pas passer sa vie à se foutre à l'eau..".

Arletty est belle et conciliante, Noël-Noël est "bonhomme", Lucien Baroux bedonne, André Luguet plastronne, Alfred Adam est résigné, Michèle Alfa, fort belle actrice a oublié son Comte de Monte Cristo pourtant réalisé par le même Robert Vernay, Raymond Aimos se retrouve travesti en gladiateur, lui qui ressemble à un stylo, Bernard Blier joue les croque-morts affairistes, Mireille Balin, elle, joue de son regard fatal et lointain, encore habité par son cher Pépé, et Jean Tissier s'en fout, comme il se doit…

En voyant ce film, on se rappelle Claude Brasseur à qui son père disait :"- Je vais au bureau et je reviens. A ce soir !-". Voilà, c'est exactement ça. Ils sont venus faire leur boulot, joyeusement, comme une vieille habitude, peut-être inconscients du bonheur qu'ils nous apporteraient. Et c'est bon de revoir encore et toujours ces tronches dont on ne se lasse pas. Pierre Fresnay avait l'habitude de dire :"- L'acteur est un sculpteur de neige..-". Mais il y a des hivers qui durent et tant mieux pour le cinéma… Vous voyez, ils sont tous là. Égaux à eux-mêmes. Et à ce que nous aimons, que nous adorons, ce charme éternel sans qui je ne serais pas ici ce soir…


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