J'ai beaucoup aimé ce film. Son allure de fable et son décor enchanteur m'ont fait littéralement voyager.

Bien qu'on puisse lui reprocher son coté libidineux incontournable (et pas désagréable à mon sens); ce long métrage se regarde comme un conte de fées comique version porn-soft où l'imagination travaille beaucoup.

En cherchant un peu sur le web, j'ai trouvé très peu d'infos: le film a été réalisé dans la villa de feu Carlo Ponti (milliardaire avant de retourner poussière), en Italie. Les reliefs accidentés et profonds des côtes italiennes me font beaucoup penser à Capri ou Portofino, mais je ne suis pas sûr.

Quelqu'un sait il réellement où a vécu Carlo Ponti (avec Sophia Loren) en Italie, dans sa villa somptueuse dans laquelle "Quoi? – journal intime de rêves interdits" à été tourné?

Je vous félicite pour votre imagination argumentative. Mais mise à part Sydne Rome à poil, j'ai trouvé ce film vraiment nul. Même Mastroianni n'a pas l'air d'être là.

Les messages qui figurent sur le forum sont assez typiques des réactions extraordinairement contrastées que ce film presque inconnu (mais repassé récemment à la télé sans que j'aie pu le revoir) suscitent…

Dans mon souvenir, outre l'extraordinaire beauté de Sydne Rome (je n'irais pas jusqu'à écrire que sa nudité, au début du film justifie l'existence du film, mais…) il y a un côté totalement onirique et baroque que le cinéma de ces années 70 cultivait ("Casino Royale" ou "Quoi de neuf Pussycat")…

Un Polanski est rarement à négliger, n'est-ce-pas ?

Le DVD vient de sortir (chez René Château – c'est mieux que rien et à dire le vrai, je n'imagine pas des suppléments considérables pour ce genre de film).

Contrairement à vous, Arca, je ne suis pas loin d'estimer que la beauté dévoilée de Sydne Rome justifie à elle seule l'emplette de ce film curieux !

Emplette que je viens de faire et qu'il m'amuse d'avoir fait…

Revu un soir de paresse filmique, ce Quoi ? ne vaut certainement pas grand chose, à part – je l'ai amplement dit et redit ! – la superbe beauté de Sydne Rome, à la météorique carrière.

Cela dit, qui ne s'appuie sur rien d'autre qu'une intuition malveillante, il est assez dommage que le film n'ait pas gardé le rythme et l'esprit qui l'anime pendant ses vingt premières minutes : celui d'une Alice au pays des merveilles du sexe : une sexualité étouffante, continue, bouffonne et souvent drôle. Dès l'arrivée de Nancy (Sydne Rome, donc), dans la villa après qu'elle a échappé de justesse à un viol collectif, un molosse lui saute dessus avec d'évidentes intentions ; elle est épiée par Alex (Mastroianni) alors qu'elle se déshabille, elle se couche sur un étrange jeu de crayon coulissant dans le mur, elle croise dès le matin un couple singulier de femmes jacassantes, l'une habillée, l'autre nue…

Mais finalement, tout ça s'essouffle très vite et la dernière heure est d'un profond ennui…