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Sujet : Le monde obscur de l'espionnage


De vincentp, le 1er octobre 2011 à 22:13
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Le monde obscur de l'espionnage, obéissant à une logique qui lui est propre. La conjugaison d'un scénario de "top niveau", de la mise en scène efficace de Blake Edwards, de la musique de John Barry, produit des merveilles (ex : la poursuite à marche rapide au sein de l'aéroport). Un monde froid d’où émergent progressivement des personnages très humains, porteurs d'émotions. Le scénario a l'intelligence de cibler juste sur ce point-là : ni trop, ni pas assez. Le danger provient par moment de l'intégration de simples décors (cage d'ascenseur) dans le récit. Les personnages sont parfaitement caractérisés. Anthony Quayle, (à la fois l'acteur -impressionnant- et le personnage qu'il interprète), sort de l'anonymat d'une fonction obscure et d'un casting fourni, pour s'imposer progressivement au premier plan de cette histoire. Point fort de ce long-métrage : l'évolution concomitante de l'histoire et des personnages, avec une mise en scène en adéquation.

Tamarind seed (1974), peu connu, sans un trait d'humour, est à mon avis à la fois une œuvre brillante et le meilleur film réalisé par Blake Edwards. Une réédition sur la base d'une copie de qualité en salles et en dvd s'imposerait.


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De verdun, le 6 novembre 2016 à 19:08
Note du film : 5/6

Je suis un tout petit moins enthousiaste que Vincentp mais je reconnais la très bonne qualité du film. La réalisation est élégante, le scénario traite avec beaucoup de finesse de l'histoire d'amour durant la guerre froide entre un espion soviétique (Sharif) et une employée du ministère de l'intérieur britannique (Julie Andrews). Les acteurs sont parfaits jusque dans les plus petits rôles.

Mais c'est une oeuvre assez exigeante: le générique de Maurice Binder et la musique de John Barry peuvent faire croire au spectateur qu'il va assister à une James Bond mais l'ensemble est quasiment dépourvu d'action. La fusillade de fin sonne assez faux d'ailleurs. Comme dans la plupart des films d'espionnage sérieux, l'intrigue est assez complexe et demande une certaine attention même si elle est s'avère plutôt limpide comparé à La lettre du Kremlin. Comme pour les précédents films de Blake Edwards, Opération clandestine ou Deux hommes dans l'ouest, il ne faut pas s'attendre non plus à retrouver le burlesque souvent présent dans les films de Blake Edwards, de La panthère rose à The Party en passant par Elle.


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