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Forum : La Revanche d'un homme nommé Cheval

Sujet : ...Et le retour de Gale Sondergaard


De Arca1943, le 20 septembre 2011 à 23:25

Je n'avais pas regardé d'assez près ce générique, qui me donne une soudaine envie de voir ce sequel – assez réussi, paraît-il – du classique A Man Called Horse. C'est surtout à cause d'un détail qui pique ma curiosité, peut-être même mon coeur : aux côtés de la vedette Richard Harris, voici la revenante Gale Sondergaard, actrice dont la carrière fut brisée net par la tristement célèbre Liste noire.

Jamais il n'a été aussi évident pour moi que la Commission des activités anti-américaines du sénateur Joe McCarthy avait d'abord pour but de frapper non la raison mais l'imagination – une vraie "opération peur" – que dans le fait qu'elle se soit ainsi acharnée à blacklister une méchante de profession. En effet, malgré quelques rôles "normaux" (comme Julie Dreyfuss dans La Vie d'Émile Zola), la talentueuse Gale Sondergaard était une abonnée des rôles de femmes diaboliques, perverses, traìtresses, nazies ou tout ça à la fois. Quant à "talentueuse", eh bien elle a remporté l'Oscar du meilleur second rôle dès son premier rôle au cinéma, dans Anthony Adverse.

Bien sûr, elle était l'épouse du méchant réalisateur Herbert Biberman (Le Sel de la terre), suspect de communisme. Pourtant je ne peux m'empêcher d'imaginer Joe McCarthy ou un de ses épigones sortant de The Spîder Woman ou de The Spider Woman Strikes Back en hochant la tête : « Quelle femme diabolique ! C'est sûrement une communiste. » C'est bien ce qu'on appelait la "chasse aux sorcières", non ? Or, comme le prouvent les images ci-contre, la Sondergaard en était une !

Black listée, donc, à la fin des années 40, madame Sondergaard ne put revenir à l'écran qu'à la fin des années 60, d'abord dans de tout petits rôles, surtout à la télé et un peu au cinéma. C'était désormais une vieille dame, mais je serais curieux de l'apercevoir soit dans cette Revanche d'un homme nommé cheval ou encore dans Pleasantville (également de 1976), qui marquèrent – après un quart de siècle de vache enragée – son vrai retour à l'affiche… avant sa mort en 1985.


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De vincentp, le 10 avril 2022 à 07:13
Note du film : 3/6

L'Ouest filmé avec de belles images, une mise en scène de qualité de Irvin Kershner, des indiens présentés sous un jour positif, un soin marqué pour représenter les coutumes autochtones. Ceci pourrait contribuer à créer ce western moderne financé en 1976 par Richard Harris, comme étant de qualité, façon Jeremiah Johnson. Il n'en est rien, en raison des incohérences et invraisemblances du scénario, et de la durée excessive du film (deux heures). L'actrice appréciée par Arca1943 (Gale Sondergaard) ne laisse pas ici une forte impression, et n'arrive pas à incarner véritablement une indienne.


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