Je m'en doutais ! Mais – hé hé hé, l'astuce machiavélique – je me suis bien gardé de le dire, afin que quelqu'un d'autre regarde passer ce train à ma place. Et hop ! En voilà un rayé de mon listone !
Eh bien je l'ai vu ce dernier train de la nuit.
Impression mitigée: je ne suis pas convaincu par le scénario, paraît-il calqué sur La dernière maison sur la gauche de Wes Craven, lui-même calqué sur La source de Bergman. En tout cas l'histoire évolue dans un schéma connu et étriqué, qui annihile l'émotion et la surprise. Et concernant le côté "barbare et choquant" parfois vanté, évidemment cela reste un fait divers malsain, sordide et révoltant mais il me semble que ce n'est pas plus "thrash" que la série des Un justicier dans la ville, en tous cas loin des futurs excès de L'éventreur de New york ou Cannibal Holocaust 5-6 ans plus tard.
En revanche, le film bénéficie d'une réalisation soignée, d'un montage virtuose, d'une superbe photo. On retrouve Flavio Bucci, interprète de La propriété c'est plus le vol, très crédible en voyou, et Macha Méril qui réussit à donner chair à un personnage, très improbable sur le papier: une bourgeoise manipulant les voyageurs. L'interprétation réussie de Mme Méril évite au film de basculer dans la charge anti-bourgeoise la plus primaire.Musique réussie de Morricone qui réutilise avec bonheur l'harmonica. Et une petite pensée pour .. Demis Roussos qui interprète le générique, non sans talent.
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