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Sujet : Un vieux Lumet que j'aimerais bien voir un jour

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De Arca1943, le 9 mai 2011 à 17:17

Sporadiquement, ma curiosité pour ce film choral centré sur une galerie de personnages féminins revient à la surface. Avec la mort du regretté Sidney Lumet, mon envie de voir enfin The Group se teinte désormais de mélancolie.


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De Arca1943, le 1er mars 2015 à 15:15

Les éditeurs français n'en font qu'à leur tête. Je leur avais pourtant intimé l'ordre de rééditer The Group, un Lumet choral et historique (ça se passe dans les années 30) qui m'a l'air fameux.


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De verdun, le 2 mars 2015 à 23:43
Note du film : 4/6

Je vous rejoins: ce Lumet bien réputé mérite une édition dvd.


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De Arca1943, le 4 mars 2015 à 16:58

Grand merci pour ce vote. S'il y a des pressés peu regardants à la qualité et au format de l'image et qui maîtrisent l'anglais, ce film plutôt rare est en ligne sur YouTube. Je vais tenter de résister pour l'instant !


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De verdun, le 31 décembre 2022 à 18:47
Note du film : 4/6

Le groupe est enfin visible grâce à un bon DVD/Blu-ray, édité par BQHL, qui fait honneur à la belle photographie de Boris Kaufman.

Le film suit, entre la fin de l'année universitaire 1933 et 1940, les déconvenues d'un groupe de huit jeunes femmes américaines confrontées à la vie active.

Lumet a toujours été intéressé par les conflits qui peuvent surgir au sein d'un groupe de personnes depuis son mythique 12 hommes en colère. Mais dans Le groupe, si les amies se réunissent à l'occasion de fêtes, de cérémonies et de réceptions, ce sont les destins de chacune d'entre elles qui constituent le coeur du film.

Le film choral est un genre difficile à manier. Au cas particulier, certes les personnages arrivent à prendre vie grâce à la qualité de l'interprétation et grâce à une caméra située le plus souvent au plus près des comédiennes. Mais Huit femmes c'est beaucoup: il faut s'accrocher pour parvenir à identifier précisément chaque protagoniste, d'autant plus que les actrices, toutes inconnues en 1966, n'ont pas toutes eu une carrière florissante. Et la plus connue de toutes, Candice Bergen n'apparaît qu'au début et à la fin. Les cinéphiles amoureux du "Nouvel Hollywood" reconnaîtront tout de même Shirley Knight (Les gens de la pluie), Jessica Walter (Un frisson dans la nuit), Joan Hackett (Will Penny) ou encore Elizabeth Hartman (Les proies). Et les personnages masculins sont réduits à des silhouettes, hormis Larry Hagman qui joue déjà, douze ans avant Dallas, le rôle d'un salopard violent et alcoolique annonçant fortement "J.R".

Cependant, une thématique forte relie entre elles toutes ces scènes éparses: la difficulté d'être une femme dans l'Amérique des années 30. A différents niveaux: la difficulté d'être mère, les violences conjugales, la difficulté d'affronter la guerre à venir, le tabou de l'homosexualité féminine, etc… Le regard porté sur la condition féminine, constamment juste, est à mettre au crédit du film de Lumet. En butte à de nombreux obstacles, les huit amies auront bien du mal à atteindre les objectifs qu'elles s'étaient fixées à l'issue de leurs études supérieures.

Dans la filmographie de Sidney Lumet, où alternent chefs-d'oeuvre d'une puissance hors du commun (La colline des hommes perdus, Point limite, Serpico) et ratages désolants (the wiz, Gloria), Le groupe fait figure de réussite honorable.


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