Et c'est Alexandre Astier qui s'y colle. Cette fois, il s'agit d'un film d'animation. Et je lui souhaite la meilleure des chances. Il y a une parenté évidente entre l'humour de Kaamelott et celui de Goscinny, alors ça pourrait coller.

Il faut dire aussi que Le Domaine des dieux est un de mes albums préférés. Alors attention ! Si la réplique « Il ne faut jamais parler sèchement à un Numide » ne se retrouve pas dans le film, je joue la Grande traversée à l'envers et les scénaristes devront numéroter leurs abattis !

Astérix se met à la 3D façon pixar et la réussite est au rendez-vous. Le film est une adaptation belle et intelligente de la bande dessinée.

Eu égard à la nullité des deux précédents films réalisés avec des acteurs, surtout l'immonde Astérix aux jeux olympiques, un tel projet ne pouvait que relever le niveau.

En revanche, si la gageure est brillamment tenue, on regrettera un manque de folie comme on en trouve dans Astérix et Cléopâtre ou Les 12 travaux d'Astérix. Le film m'a fait plaisir notamment sur le plan de l'esthétique mais j'aurais aimé me marrer davantage. Du coup, l'apport du réalisateur Louis Clichy me semble plus convaincant que celui de l'auteur Alexandre Astier.

En outre, le casting des voix m'a paru inégal. On retrouve avec plaisir Roger Carel mais les autres voix ne sont pas forcément à la hauteur si on les compare aux anciens dessins animés.

Ceci dit ne boudons pas notre plaisir Le domaine des dieux est une des meilleures restitutions de l'univers de Goscinny et Uderzo à l'écran.