Giuliano Montaldo et son épouse sont les invités du festival du cinéma italien d'Annecy qui se déroule cette semaine. Il a raconté à un auditoire attentif comment il a travaillé avec Ennio Morricone. Il l'a une fois entendu siffler un air (pour ne pas l'oublier), c'était une des musiques de Il était une fois dans l'ouest.

Il semblerait que le public ait apprécié particulèrement "Diciotto anni dopo" d'Edoardo Leo.

Bravo aux organisateurs de ce festival pour leur dynamisme !

« Giuliano Montaldo et son épouse sont les invités du festival du cinéma italien d'Annecy qui se déroule cette semaine. »

Eh bien, on ne peut que s'en réjouir et surtout espérer que cette visibilité laisse des traces – traces qui pourraient par exemple prendre la forme d'objets ronds, plats et argentés, protégés (selon la coutume) par de jolies boîtes rectangulaires.

Et refrain ! Bien qu'édité en Italie, le film le plus célèbre de Giuliano Montaldo, Sacco et Vanzetti, reste toujours inédit en français. Heureusement, nous avons eu à nous mettre sous la dent le très beau A l'aube du cinquième jour (mais sans sa VF pourtant disponible en France sur VHS, ce qui n'a guère de sens pour un film qui fut manifestement conçu en fonction du doublage à l'étranger).

Outre ces deux-là, je verrais assez sortir sur DVD un beau programme double "historique" : Le Commando traqué et L'Agnese va a morire, qui nous racontent la Seconde Guerre mondiale de deux points de vue opposés, celui des derniers squadristes d'une part, celui d'une résistante de base d'autre part.

Et puis il y aurait aussi Les Lunettes d'or, bon film sans être un grand film, ne serait-ce que pour Philippe Noiret dans un de ses plus beaux rôles.

Diciotto anni dopo" d'Edoardo Leo a eu le prix du public (selon des sources bien informées !).