Forum - Gladiator - Roma Victor !...
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Sujet : Roma Victor !...


De Patrice Dargenton, le 5 avril 2002 à 17:24

Classique mais épique !Patrice Dargenton (Mon site)


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De Saburo Ichimonji, le 2 avril 2004 à 22:44
Note du film : 6/6

Un film qui fait partie de mes chefs d'oeuvres du genre tel Braveheart.La première bataille est magnifiquement filmée et la musique du film est tout simplement magistrale.La réalisation de la Rome antique est sidérante(pensée particulière au Colisée qui est somptueux).Sinon l'histoire,bien que classique,est très bien mise en scène.Les acteurs sont tous excellents.Tous ceci mène au fait que l'on se plonge dans la splendide Rome d'autrefois comme jamais.Chef-d'oeuvre!


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De PM Jarriq, le 22 août 2005 à 09:22
Note du film : 6/6

La version "extanded" n'est pas si différente, mais les scènes en plus sont bienvenues et le rôle de Commode est mieux développé, ses apparitions plus variées donc moins monotones. Dans l'intro, Ridley Scott insiste bien sur le fait qu'il ne s'agit pas d'un director's cut, mais d'une version longue. Nuance…


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De PM Jarriq, le 22 août 2005 à 14:56
Note du film : 6/6

Disons que dans la (courte) intro, il ne renie pas cette version, concède qu'il était intéressant de montrer ce matériel inédit, mais insiste sur le fait que le "director's cut" est bien la version connue de tous. Vu la froideur avec laquelle Scott récite sa leçon, je pense qu'il n'est pour rien dans ce remontage, mais qu'il le tolère pour des raisons bien compréhensibles, sans vraiment le revendiquer. Le fait qu'il ait tenu à mettre lui-même les choses au point en début de disque, en dit long sur sa position…


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De paul_mtl, le 15 janvier 2007 à 20:44
Note du film : 3/6

Le film de fiction historique est souvent le relai d'un mythe comme un roman sauf que l'image que nous voyons devant nous est bien réelle.

J'ai vu un documentaire récent interessant sur les jeux du cirque romain avec les gladiateurs. Il faisait un parallele interessant entre ce que l'on a découvert et ce que montre ce film (et d'autres du même genre). Les squelettes des gladiateurs nous révelent qu'ils avaient plusieurs blessures mais que la mise à mort était rare car

  • 1. ces combattants d'élites coutaient cher à former et
  • 2. c'etaient des "stars populaires" comme le sont nos boxeurs actuels.

On comprend que les réalisateurs/scenaristes prennent des libertes avec la réalité historique pour le spectacle mais aussi pour leur discours qu'ils veulent faire passer. Il y a 40-50 ans on attenuait plutôt les choses et actuellement le cinema US les rend parfois plus violentes que dans la réalité.

Ces réalisateurs parlent aussi de leur époque à travers ces mythes/histoires et leurs interpretations mais les gens en sont ils conscients ?

La réalité est souvent plus interessante et riche que la fiction ou le mythe.


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De droudrou, le 16 janvier 2007 à 09:01
Note du film : 4/6

C'est certain mais parfois le mythe ou la fiction permettent de ramener les vues aux réalités dans la mesure où ils suscitent la curiosité.


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De fastivon, le 4 août 2007 à 05:53
Note du film : 2/6

Tel un coussin qui fait Prrouuut… ou un soufflé qui finit sur un Pschhiiit…, l'enthousiasme de départ s'envole pour laisser place à une frustration sans nom. Pas de la déception, mais une chagrinante désillusion que le genre n'en eût été glorifié par cette tentative de résurrection loupée. Pas complètement nulle, il faut reconnaître la qualité de GLADIATOR de se hisser péniblement à un niveau général supérieur à celui des péplums italiens. On sent présence des techniciens derrière chaque plan, on devine les caméras plantées dans tous les sens et tous les recoins, à aucun instant il n'a été possible d'oublier le monde alentour pour vivre pleinement cette montagne de purée. Les combats dans l'arène ? Une coulée de mélasse. Les duels à l'épée ? Un montage clipesque d'électrocuté. Les chars tirés par les canassons ? Cataclop, cataclop. Un produit vite fait, vite emballé et vendu. Ce qui manque cruellement ? La majesté de ses illustres prédécesseurs ! Non, le réalisateur ne l'a pas eu dans le mille. N'est pas qui veut Cecil B. de Mille, pour faire passer ses oeuvres à la postérité. Et on se surprend à rêver à la poétique naïveté scénaristique, au flamboyant kitsch et aux délires visuels d'antan – tels qu'on se dise d'en avoir eu largement pour son argent.


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De Gaulhenrix, le 1er septembre 2007 à 12:01
Note du film : 5/6

Doté d'imposants moyens, Ridley Scott propose un film à grand spectacle renouant avec le genre du péplum qui connut son heure de gloire dans les années cinquante et dont il a contribué à relancer la mode (Vercingétorix, Alexandre et Troie réalisés depuis).

Pour autant, si Gladiator respecte le contexte historique et brasse les passions humaines dont il se nourrit, il n'est pas un simple film d'action. Grand spectacle qui nous conduit des forêts sombres de la Germanie aux âpres paysages africains, le film a pour première ambition de ressusciter la Rome impériale à travers ses contradictions : à la fois dans sa magnificence, mais aussi dans ses moeurs décadentes et dissolues, voire incestueuses (Commode et sa sœur Lucilla). Une Rome où le peuple se nourrit de jeux de cirque avilissants abandonnant sa liberté pour la confier à des êtres vils. Une Rome à la fois policée et corrompue où la transmission légale du pouvoir (l'empereur Marc-Aurèle a choisi le général Maximus pour lui succéder) est remplacée par les intrigues sanglantes de palais (Commode tue son père pour récupérer un pouvoir qu'il estime être son dû). Cette jalousie ambitieuse (et les exactions commises alors), qui explique l'usurpation du pouvoir, sécrète à son tour le légitime désir de vengeance, selon un ordre immuable qui donne au film sa structure et sa respiration. Une respiration, un souffle épique qui parcourt le film et lui confère une dimension originale : Gladiator n'est pas un simple film d'action. Il y a, en effet, à côté de scènes ô combien spectaculaires (bataille initiale contre les Germains, combats de gladiateurs, etc.), comme un effet de temps suspendu, de moment de méditation que la réalisation s'attache à exprimer par des mouvements de caméra vers la nature ou vers le ciel magnifiés par une partition musicale aux effets soutenus ; ou encore à l'aide de fréquents gros plans sur le regard lointain, détaché d'un Maximus (magnifiquement interprété par un Russell Crowe inspiré). Comme si la mort de l'empereur – véritable modèle pour lui -, l'assassinat de sa femme et de son fils et sa propre déchéance avaient approfondi une déchirure qu'il porte désormais comme un deuil ; comme s'il était lui-même hanté par la mort.

Et si Gladiator nous touche, c'est précisément par une réalisation qui alterne scènes de tension spectaculaire et purs moments de contemplation et qui donne à voir un héros déterminé et courageux, mais aussi profondément humain. En associant ainsi action et contemplation, force et fragilité, Ridley Scott approfondit le propos de son film et l'enrichit d'un arrière-plan énigmatique qui était déjà l'originalité de son premier film Les Duellistes. Il nous prouve ainsi qu'un auteur véritable est celui qui crée un univers personnel dont il retranscrit les arcanes d'un film à l'autre.

Il est vrai que, depuis, Ridley Scott semble bien peu inspiré…


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De Legrandschtroumpf, le 4 août 2009 à 09:35

Gladiator Pas commode ce film ! Rien d'humain Même si on comprend le désir de vengeance de Maximus face aux évènements qui le touchent aucun personnage n'est attachant ! Lucius, le fils de Lucilla est même débile dans son rapport avec l'Espagnol ! Ridley Scott nous convie dans son spectacle de façon semblable à la foule qui se pressait sur les gradins du cirque ! On situe mal le discours final de Lucilla qui n'est pas très nette dans ses velléités au pouvoir à aucun moment du film…. Et au regard de la foi des opposants heureusement que l'empire romain n'a pas survécu . Film pervers très loin des qualités de Spartacus où nous pointerions volontiers notre pouce vers le bas sans pour autant vouloir voir survivre Maximus… ce qui me rassure avec Ridley Scott à l'issue de ce film c'est que dans la profondeur de l'espace nul ne pourra nous entendre crier "alien !" pardon ! "AMEN !" Droudrou


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De DelaNuit, le 4 août 2009 à 13:25

Je trouve en effet que bien que Gladiator soit très beau visuellement parlant, et également bien interprété, il n'a pas la même portée de fond que le film dont il s'inspire (du moins dans l'argument de départ, concernant le meurtre de Marc-Aurèle, l'avènement de Commode et son conflit avec le général que son père lui préférait), à savoir La chute de l'empire romain.

Ce dernier posait, outre les questions de vengeance et de lutte de pouvoir, la question de l'intégration des étrangers dans l'empire et nous renvoyait en miroir certains interrogations de notre société actuelle.

On peut toutefois dire aussi que Gladiator nous renvoie un autre aspect de notre société, celui du divertissement de masse pour occuper les foules. "Panem et Circenses" disaient les romains : "du pain et des jeux"…


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De Steve Mcqueen, le 6 avril 2010 à 16:10
Note du film : 4/6

Note ajustée : 3.5/6 Que reste-il de Gladiator 10 ans après sa sortie ? Pas grand chose… Le corps musculeux de Crowe, les narines frémissante de Phoenis, la grâce de Connie Nielsen, Harris impérial, Hounsou et sa poignée de sable… Une somptueuse bataille inaugurale, où le sang pourpre vient souiller la neije immaculée, les visions oniriques, Oliver Reed : "Sang et Poussière"…

Mais Scott abuse des ralentis, surdécoupes les combats et élude les séquences de voyage. Heureusement il effacera ces scories dans le beau Kingdom of Heaven


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De Impétueux, le 4 mai 2022 à 19:22
Note du film : 4/6

Il n'y a pas à dire, c'est de la belle ouvrage. Beaucoup de moyens, des décors superbes, une qualité d'images impeccable, une musique réussie, de la haine, de l'amour, de la violence, du sang, des horreurs et des malheurs. C'est un film formaté pour un triomphe mondial – ce qui a été le cas – et ce n'est pas là un reproche ; je dirai même qu'il n'est pas mauvais que les milliards d'habitants de notre petite planète puissent, d'une certaine façon, acquérir des références communes. Même si ces références sont passées au trébuchet d'Hollywood, cette marmite tonitruante où l'Histoire, la grande Histoire, est lavée, relavée, essorée, séchée, repassée, mise sous un impeccable emballage…

Ce qui m'agace un peu n'est pas du tout l'invention – anecdotique et nécessaire au récit – d'une intrigue où un général ibère, Maximus (Russell Crowe), qui a la faveur du grand empereur de la dynastie des Antonins, Marc Aurèle, s'oppose à l'héritier naturel, le fils de Marc-Aurèle, Commode et subit mille vicissitudes et horreurs. À moins de réaliser un film sage et verbeux, qui ferait appel à trop de références culturelles, un truc pour la chaîne Arte, il faut bien voguer vers le romanesque. Je n'ai rien à reprocher au récit des malheurs de Maximus et des humiliations et des épouvantes qu'il éprouve. J'admets volontiers que le grand empereur Marc-Aurèle (Richard Harris) n'ait pas souhaité que lui succède son fils Commode (Joaquin Phoenix), sorte d'écervelé qui prenait effectivement du temps à combattre dans l'arène contre des gladiateurs et des bêtes féroces. Mais c'est aller bien loin que de faire du fils l'assassin du père.

La question, tout de même, à la base, est de savoir si on peut tordre l'esprit des choses. Le factuel, après tout, ça n'a pas une importance énorme : non, Commode n'a pas été zigouillé sur le sable d'un cirque par un gladiateur : il a été assassiné dans son bain par un de ses esclaves, à la suite d'un complot fomenté par ses proches. Non, Commode n'a pas usurpé le titre d'empereur, puisqu'il avait été associé par son père à la dignité impériale depuis plus de trois ans. Non, aucun auteur n'a évoqué une relation incestueuse entre Commode et sa sœur Lucilla (Connie Nielsen) et certains auteurs même, lui prêtent un bordel de 600 filles et garçons.

Ce qui est bien plus gênant, c'est le ton moderniste du propos. Ridley Scott présente, par exemple, les Sénateurs romains comme s'ils étaient des démocrates libéraux de nos sociétés contemporaines, ouverts aux revendications populaires alors qu'ils étaient des oligarques absolument jaloux de leurs prérogatives ; les Empereurs, de ce point de vue là se sont appuyés, contre ces aristocrates suffisants, sur l'Armée et sur la plèbe ; un peu comme Napoléon Bonaparte, n'est-ce pas ?

Vais-je continuer d'ergoter ? Rappeler que les meilleures et plus récentes études historiques ont plutôt tendance à réhabiliter les Empereurs que la légende noire a couvert d'opprobre, Domitien, Commode et même Néron ? Est-ce que ça a beaucoup d'importance, finalement ? Comme écrivait Anatole France (dans L'anneau d'améthyste), on peut bien penser que La postérité n’est impartiale que si elle est indifférente. Et ce qui ne l’intéresse plus, elle l’oublie. En d'autres termes, toutes ces vieilleries là n'ont plus beaucoup d'importance à l'heure d'Internet.

Que dire de plus ? Bons acteurs, images fastueuses, anecdote prenante. Rien de plus, rien de moins. C'est déjà ça.


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De DelaNuit, le 4 mai 2022 à 22:49

Je crains que les Péplums, quelle que soit l'époque de leur réalisation, servent le plus souvent à renvoyer un reflet de notre époque sous couvert de reconstitution pseudo-historique. Dans les années 50, les Romains étaient souvent interprétés par des Anglais en référence à l'empire britannique, et ceux qui se révoltaient contre Rome par des Américains, supposés incarner la liberté… Les Hébreux maltraités par les Egyptiens dans Les dix commandements sont de l'aveu même de De Mille une référence au sort des Juifs persécutés par les Nazis… Dans Gladiator, Ridley Scott a ouvertement voulu parler de notre société spectacle actuelle.

L'Antiquité au cinéma est ainsi constamment revisitée à la lumière du monde contemporain. Il en était de même pour les pièces de théâtre et les opéras qui ont précédé. Mieux vaut en prendre son partie, et observer comment, pour le meilleur ou pour le pire, cette Antiquité nous accompagne encore non comme une restitution d'un monde mort mais comme un moyen détourné de réfléchir (sur) le notre.


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De droudrou, le 5 mai 2022 à 07:45
Note du film : 4/6

ce que j'aime beaucoup dans Gladiator et dans le Robin des bois de Ridley Scott ce sont les anachronismes d'époque ainsi Lucilla et Commode un homme à tiroirs viennent rejoindre Marc Aurèle dans une caravane Burnster (pourquoi pas !) et les français débarquent en Angleterre dans des péniches avec abattant et à propulsion musculaire ! un détail !… et Ridley scott y refait son leJour le plus long et tant qu'à faire il nous aurait refait son Save Private Ryan il nous a bien fourni sa version des Dix commandements….


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