Massacré avec une belle unanimité par une critique aveugle , préférant encenser les crôutes de Thompson, Resnais ou Antonioni, engonçée dans son conformisme aveuglant, refusant de reconnaître Dubosc comme le meilleur humoriste actuel, "cineman" est la meilleure parodie françaises avec "0SS 117" depuis vingts ans…
Dubosc imite à la perfection Eastwood, joue de la gratte électrique sur son luth déguisé en Robin des bois, se fait appeler "Viking 14" sur meetic, humilie ses élèves avec paternalisme… L'excellent Yann Moix se permet tout, y compris rendre émouvante la mort du bad guy, séquence suivie d'une belle scène en barque…
Après vingt bonnes premières minutes, le film part en vrille, quand on arrive aux séquences où le héros rentre dans les films, séquences qui sont extrêmement mal écrites. Une vache n'y retrouverait pas ses petits veaux. Car ce film se vautre lamentablement dans la liaison entre les scènes qui ont très peu de cohérence logique entres elles et par moment dotées d'une musique qui relève du grand n'importe quoi ! Tout le monde y l'est beau, tout le monde y l'est gentil sur Pour une poignée dollars, on joue avec nos nerfs ! Entre ces séquences, Dubosc fait son numéro de quinqua ringard et dérangé et ça fonctionne par son charme, c'est ce qui sauve un peu, un tout petit peu, le film du néant absolu. Autre détail pénible : la post-synchro doit être la plus mauvaise entendue dans un film français depuis une éternité. Ajouter à cela que tous les acteurs, même notre adoré Galabru , Marisa Berenson ou Pierre Richard s'en foutent d'une telle force qu'ils semblent comprendre dans quelle galère ils ont mis leur talent respectif. Par contre, juste un bon point pour les décors et les costumes parfaitement restitués de chaque film évoqué. Mais le Gérard du plus mauvais film de l'année est entièrement mérité ! Fuyez !
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