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Sujet : Je ne suis pas influencable !


De gilou40, le 14 février 2011 à 15:02
Note du film : 2/6

Pâles nos bronzés ! Très pâles ! Du moins pour deux d'entres eux. Et cabotins à outrance ! Que c'est lourdingue, téléphoné, bête, sans aucune imagination tout ça ! Aure Atika est toujours aussi agaçante. Elle en fait des tonnes, elle aussi. Et partout ou elle sévit. L'intrigue est convenue, les dialogues idiots, les situations déjà vues mille fois. Dans un casting de copains, seul l'excellent Didier Benureau nous arrache un sourire. Farrugia n'a pas été très inspiré sur ce coup là. Il ne l'a jamais été beaucoup par ailleurs, me semble t'il. Son Delphine 1, Yvan 0 m'avait servi de somnifère, et le film culte (dit on) La Cité de la peur est très critiquable…

Sans saveur, arrogant, pas drôle pour un rond, ce film est d'une prétention sans nom alors qu'il ne brasse rien. Si ce n'est la mégalomanie d'un metteur en scène qui, pourtant, s'est égaré…


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De fretyl, le 27 juin 2019 à 12:47
Note du film : 1/6

Voila une excellente idée de départ malheureusement gâchée par une réalisation très Canal + de Dominique Farrugia. En plein milieu de la cohabitation gauche/droite des années Chirac il y'a cette volonté de montrer l'exaspération face à une politique Centriste aux mains molles à travers un ras de bol traduit par une grève générale. En 1999 on avait pas encore vu Le Pen au second tour et les compromissions politiques paraissaient déjà ne plus jamais pouvoir être rétrogradées. Les gilets jaunes n'étaient pas bien loin. C'est dans ce climat que deux députés profondément détestés, Maxime Édouard de Labardière (Thierry Lhermitte) et Gérard Ravanelli (Gérard Jugnot) sont conduits par Aure Atika dans une Maison d'arrêt pour y purger une peine pour Trafic d'influence

Malheureusement cette comédie course poursuite se chausse très vite de gros sabots, les caricatures scurriles, les tentatives d'humour désolantes et au lieu de se concentrer sur le noyau du film, les rapports Ravanelli/De Labardière le film se perd dans une intrigue de couple Atika (exécrable) Abelanski.

Des interprètes parfois bons sont venus perdre du temps dans ce film : Cassel, Bénureau, Chabat, Dubosc, Soualem, Rouve

Une ou deux choses peuvent nous arracher un sourire très rapide. Dans leur périple les deux députés font escale dans un mariage (passage réussi) d'une France très profonde ou l'un des invités tente (clin d'oeil au Boucher de Chabrol) d'entamer au cours du repas une reprise de i will survive de Gloria Gaynor, provoquant un malaise collectif…

Ou alors le portrait de François Mitterrand fixée dans les enceintes d'un ministère et qui a été placé de telle façon que les mecs ne pourront jamais l'enlever !


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