est une leçon, leçon adressée à des réalisateurs qui ont pris comme fond de commerce la dérive des jeunes et qui en profitent pour jouer soit la carte de la violence soit celle de la sexualité, prenant moins de plaisir à dénoncer ou expliquer qu'à y trouver là une jouissance perverse. Leçon donc à des réalisateurs comme Larry Clark
devenu un peu le Catherine Breillat
américain, réalisateur mode, faussement engagé.
Quand Larry Clark parle de la jeunesse, c'est pour la montrer en pleine dérive. Pourquoi pas? Ses jeunes sont soient de milieux socialement défavorisés, de familles explosées, de parents sexuellement tarés (violent, violeur, etc). Sa thèse : avec une société pourrie, des parents pourries, la jeunesse est forcément une jeunesse perdue, en dérive, violente. Démonstration, on ne peut plus pédagogique.
Catherine Hardwicke
dans son Thirteen montre également la perdition et la dérive de la jeunesse. On y aborde le sexe incertain, la drogue, la démission scolaire, et l'opposition à la famille. Seulement, à l'inverse de Clark, elle a retiré au maximum toutes les causes extérieures. Certes le niveau social n'est pas extraordinaire mais la famille de l'héroïne arrive à s'en sortir, à joindre les deux bouts et peut lui acheter des fringues par exemple. Certes les parents sont divorcés, mais la mère (génialement jouée par Holly Hunter)
est présente, attentionnée et d'une rare intelligence dans son comportement avec elle. A la fois copine et adulte. Il n'y a donc aucune raison objective à la dérive. Et pourtant la dérive est là. Sans raison externe. Et Catherine Hardwicke a raison. 13 ans, c'est l'âge.
Débarrassée très vite de cette recherche de raison au comportement des jeunes adolescentes, la réalisatrice peut aborder ce qui l'intéresse : le portrait d'une jeune ado. Et elle y arrive plutôt brillamment.
Certes la mise en scène fait très "New York Police Blues"" et se trouve un peu décalé au début du récit, mais on finit par s'habituer. La réalisatrice aurait pu être plus réflechie sur sa mise en scène, la faire très carrée, très sobre au début et jouer progressivement avec une mise en scène de plus en plus "trash".
Mince critique par rapport à la réussite globale du film qui arrive à décrire cet âge ingrat avec ni voyeurisme ni pathétique. Juste une sorte d'objectivité. Bravo.
Trop cool ! Je les ai adorées, trop belles j'ai adoré le film de Jessica !
J'ai adoré ce film , je l'ai regardé au début par curiosité , l'affiche me donnait envie mais après avoir vu ce film je fus boulversé par l'histoire les images , la mise en scène , le dialogue bref j'ai trouvé que tout avait sa place , ce film est définie comme dur , boulversant,beau , et qui remet en question , quand j'ai vu ce film je ne m'en suis pas remit tout de suite voilà la troisième fois que je le revoie et plus je le revoie et plus je le comprend , je le rescend.Sinon j'ai été très touché par les acteurs en particulier Evan Rachel Wood dans le role de tracy , je la remerci de m'avoir apporter cette richesse.
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