Réalisé par William A. Wellman, nominé à 6 reprises aux oscars 1949 -pour deux récompenses-, ce Bastogne illustre comment on se représentait la seconde guerre mondiale, peu après sa conclusion. Une vision manichéenne de ce conflit traverse l'écran, les soldats de la 101° aéroportée y étant représenté comme de joyeux drilles étrillant les méchants Allemands. Surprenant : cette partie de cache-cache pendant deux heures dans la forêt. Bien filmé, mais une histoire bien démodée aujourd'hui.
Impétueux, l'historien du cinéma français d'après-guerre, remarquera la présence à l'écran de la parisienne Denise Darcel, 84 ans en 2009, qui fit une carrière discrète à Hollywood, grâce à quelques relations et sans doute aussi ses formes généreuses (mais simplement 1,63 mètres).
Mariée à quatre reprises, Denise Darcel, selon imdb, "made ends meet in later years by working as a Las Vegas casino dealer".
Et pour les mirettes d'Impétueux :
« …la parisienne Denise Darcel, 84 ans en 2009, qui fit une carrière discrète à Hollywood. »
Courte carrière en effet, mais tout de même, avec Convoi de femmes et Vera Cruz, cela suffit probablement pour ne pas être oubliée…
L'historien du cinéma français d'après-guerre pourrait rétorquer qu'une Française qui n'a fait carrière qu'à Hollywood, et non pas dans les tournages de Maurice Cloche ou de Pierre Montazel lui demeure, évidemment inconnue !
Quant à la posture canaille et aussi affriolante que les défuntes Folies de Paris-Hollywood (précisément !), j'aime autant Suzy Delair dans Quai des Orfèvres, qui me semble moins grassouillette et plus mutine…
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