Dommage. J'attendais plus et mieux du réalisateur de The Crow et Dark City. Le scénario peut bien avoir été peaufiné sur dix ans, il me semble que les vingt dernières minutes se raccrochent très laborieusement aux précédentes : notamment parce qu'il y a non-sens au sujet des dates sans coordonnées. D'abord, on nous explique que des dates sans coordonnées signifient que la prochaine catastrophe est planétaire. Bon. Ensuite, on nous apprend qu'il n'y a pas de coordonnées tout simplement parce que Lucinda a été interrompue. On finit par les retrouver sur une porte, ces fameuses coordonnées, mais pourquoi diable les nouvelles latitude et longitude sont-elles le lieu d'un rendez-vous alors que toutes les précédentes étaient les lieux d'un désastre ? Et comment et pourquoi Cage le saurait-il ? Il y a quelque chose qui cloche là-dedans… (mais je n'y retourne pas immédiatement). Autant la prémisse était intrigante et son développement, ma foi, fort acceptable, autant l'explication finale m'a semblé mal arrimée et décevante. Nicolas Cage joue avec une certaine conviction, mais ses partenaires n'ont vraiment pas grand-chose à faire. Notons toutefois qu'il est bien rare qu'un film catastrophe aille ainsi au bout de son propos ! C'est toujours ça.

Question subalterne : que signifient les chiffres dictés à Caleb par les voix dans la dernière partie du film ?

Excellente question, d'autant plus que l'astrophysicien Nicolas Cage interromp d'autorité la "rédaction" de son fils et n'a pas le moindre regard pour les nouvelles données. alors que cette fameuse histoire de dates est au centre du récit !