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Forum : L'Homme qui aimait la guerre

Sujet : Steve


De Jarriq, le 13 mars 2003 à 09:14
Note du film : 4/6

J'ai vu de film il y a longtemps. Ce n'est pas un grand film de guerre, mais l'intérêt réside dans la présence de McQueen, juste avant "La Grande Evasion" qui assume un rôle peu flatteur de tueur névrosé et antipathique, très loin de son image glamour. Il est excellent et rend ce film insipide plutôt intrigant.


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De Jarriq, le 14 mars 2003 à 09:52
Note du film : 4/6

Par "glamour", je voulais dire le glamour propre à McQueen. C'est à dire, son côté cool, ses poses, son fameux sourire "bouche fermée", ses yeux bleus mis en valeur, etc. Dans "The War Lover", il n'a rien de tout ça. C'est juste un psychopathe obsédé par les tueries.


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De Jarriq, le 14 août 2003 à 18:46
Note du film : 4/6

Je viens de revoir le film en question et il est bien meilleur que dans mon souvenir, plus complexe et adulte. "Il y a une ligne très étroite qui sépare les héros des psychopathes" déclare le médecin militaire et c'est là le sujet du film. Au-delà, c'est aussi un autre regard, quasi révisionniste sur l'image de McQueen au cinéma. Son côté têtu, solitaire, ultra-pro, adorant la mécanique, habituellement admirable ("Great escape", "Sand pebbles", "Bullitt") est ici décortiqué comme le symptome d'une grave névrose, allant jusqu'aux pulsions suicidaires. Buzz est un bon pilote, mais un malade mental asocial et cruel (l'excellente scène où il humilie gratuitement la grosse serveuse du pub), n'hésitant pas à sacrifier un de ses hommes, uniquement parce que celui-ci n'est pas en adoration devant lui. Le charisme de l'acteur est tel que jusqu'au bout, on espère une rédemption, au moins une fin héroïque, mais sa mort n'est qu'un suicide pathétique et sans gloire.

Bien sûr, le jeu de Robert Wagner est insipide, les scènes de combat un peu longuettes, mais tout ce qui concerne directement le personnage de Buzz est étonamment pointu et n'a pas pris une ride. Il est surtout intéressant de voir que si tôt dans sa carrière, McQueen a accepté de visiter le "côté sombre" de sa personne (les références à son passé, très elliptiques, ramènent à la vie de l'acteur). En fait c'est un peu comme si "War lover" était la réalité sans fard et "Great escape" la légende. Et comme on sait, quand la légende est plus belle que la réalité, on imprime la légende.


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De yves, le 30 avril 2004 à 23:55

Salut Jarriq ! J'aimerais savoir si je peux utiliser ta critique artistique pour un test zone 2 sur DvdNet.


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De PM Jarriq, le 1er mai 2004 à 09:25

Avec plaisir. Be my guest…


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De Yves, le 1er mai 2004 à 11:36

Merci beaucoup Jarriq.


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