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Forum : Demain est un autre jour

Sujet : Un grand mélo


De vincentp, le 9 novembre 2008 à 21:17
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Un film admirable à tout point de vue, alignant les plans virtuoses (*), montrant de façon fulgurante la fragilité du modèle familial, la complexité des relations parents-enfants et homme-femme, la cruauté épisodique de la vie.

A découvrir d'urgence !

(*) parfaitement mis en évidence par le documentaire d'analyse fort intéressant réalisé par Jean Douchet et présent sur le double dvd Les amants de Salzbourg.


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De verdun, le 28 septembre 2015 à 19:36
Note du film : 6/6

Demain est un autre jour n'est pas le plus célébré des grands mélos de Douglas Sirk.

Il s'agit pourtant d'une oeuvre exceptionnelle. L'ironie est omniprésente. L'émotion est intense. La critique de la famille américaine est des plus acides. Le noir et blanc est magnifique et la mise en scène aussi concise qu'inventive. Cerise sur le gâteau, on a le plaisir de retrouver le couple de Double indemnity.

Le joyau méconnu de Douglas Sirk.


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De vincentp, le 30 septembre 2022 à 23:13
Note du film : Chef-d'Oeuvre


Demain est un autre jour est réalisé par Douglas Sirk en 1956. Revu sur grand écran après avoir revu La ronde de l'aube (1958) également de Sirk. Tournés en noir et blanc, ces deux mélodrames ont pour point commun leur concision (84 et 90 minutes), leur intrigue centrée sur les oscillations d'un triangle passionnel (deux femmes et un homme, deux hommes et une femme) présentées au sein de leur environnement social. Pas de digressions façon Kurosawa (ex : Les sept samouraïs, 1954), le sujet est simple, on va droit au but. Pas de temps mort, un torrent de passions déferle, canalisé par les usages de la société ou débridé par les élans du cœur. Un sujet simple mais traité de façon très sophistiquée, avec une écriture cinématographique particulièrement maitrisée.

Les mouvements d'appareils sont constants, et s'ajoutent aux mouvements observés sur les visages des personnages. Des numéros d'acteur (Rock Hudson, Barbara Stanwyck) positionnés dans les deux films dix à quinze minutes avant la conclusion du récit et qui donnent l'orientation philosophique et morale de celui-ci. Une analyse de comportements, de la société, puis une synthèse rapide et une conclusion quasi-similaire (l'homme observe sa bien-aimée le quitter par la voie des airs). De l'émotion maitrisée de part et d'autre, avec une dose d'humour commune. Ceci ajouté à la beauté des images, souvent nocturnes, des éclairages et des sons, produit deux chefs d'oeuvre reconnus aujourd'hui comme tels, alors que ce fait n'était pas acquis à l'époque.


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