Cela doit faire deux minutes que je me trouve sur cette page,essayant d'en apprendre plus sur un film dont je n'avais encore pas entendu parler. Et voilà que après deux petites min.passées à lire ce document je me rends compt que ce film m'intéresse déjà… Vivement sa sortie
Je n'étais pas familier du cinéma coréen et ce "Memories of murder" est une initiation encourageante. Le film entre dans une sous-catégorie d'un genre : le polar dépaysant. Si le thème est celui archi-rabâché de la traque d'un serial killer et de la collaboration difficile de deux flics aux caractères opposés, tout le reste ne ressemble à rien de connu. Le "héros" est un balourd incompétent, flemmard et pas trop regardant sur les méthodes, affublé d'un "sidekick" demeuré et incontrôlable, aimant torturer les suspects. Le flic de la ville est plus réfléchi, mais à peine plus efficace. Les décors ruraux sont étonnants, ainsi que les villages qui transportent dans un univers étrange, déstabilisant, hors du temps. Tous les seconds rôles sont intéressants, inhabituels, à plusieurs facettes. Si le rythme est un brin trop lent et le scénario parfois digressif, le film s'imprime durablement dans la mémoire (c'est le cas de le dire) et change radicalement des polars U.S. dont on est abreuvé à longueur d'année. A voir en tout cas, sans a priori, le voyage en vaut la peine.
Je l'ai vu mais avec le recul , je dirais que comédie policière, c'est exagéré.En effet, il y a des moments de drôlerie mais contrecarré par la volonté farouche de faire condamner un innocent (lui au vrai sens du terme), montre ce qu'un mauvais flic peut-être.
Il suffit de se rappeler la scène où le flic fou protège ses chaussures par un tissu car il sait que ça va gicler juste après !
Comédie policière non, polar noir oui !
Ce film doit être vu par tout cinéphile! Ce n'est pas exactement un polar mais plutot une comédie policière noire tiré d'une histoire vraie (ça par contre c'est un peu dérangeant). Le film est truffé d'humour ce qui ce qui est parfois étrange dans une histoire où les héros traque un vrai psychopathe. Les flics sont même montrés comme des champions de l'incompétence à la limite de la caricature. C'est long mais bon!
Malgré ses réserves, ce portrait du film par Jarriq incite beaucoup à le voir. Sur ma liste !
Par le réalisateur de The Host.
Je m'étonne moi-même d'avoir tant apprécié un film qui se déroule dans cette invraisemblable contrée pluvieuse et – d'après tout ce que j'en ai vu – d'une mocheté à faire peur. Mais il me semble que la Corée, sans doute dotée de moins de codes civilisationnels que le Japon, à nos yeux d'Occidentaux, m'est plus proche que son voisin oriental, plus accessible en tout cas, et que cette épatante histoire de serial killer traqué par des policiers dépassés par l'événement aurait pu se passer un peu partout dans notre monde.
Je songeais, après avoir vu le film, à bon nombre d'affaires irrésolues dans notre pays : l'assassinat du petit Grégory Villemin, à Lépanges-sur-Vologne, il y a près de vingt ans, ou la disparition d'Estelle Mouzin, à Guermantes, il y a dix ans. Non que j'impute à tous les policiers et gendarmes qui ont jusqu'à présent échoué à faire surgir la vérité les mêmes balourdises que celles que collectionnent les flics Park (Song Kang-ho)Jusqu'à l'image finale, qui intervient plusieurs années après les faits relatés et qui marque en fouaillant vicieusement l'imaginaire : dans le même espace-temps, gibier(s) et chasseur(s) se sont frôlés, toisés, jaugés. Et c'est le fou meurtrier qui a gagné la mise. Pour toujours. Aucun indice, aucune piste à rouvrir. On sait que l'horreur, tangible, perceptible, concentrée dans ce regard d'évacuation d'une rizière est passée là. Et qu'on ne pourra jamais y mettre fin.
Un film passionnant.
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