L'arrivée de Moriarty dans l'univers hollywoodisé de Holmes, manque un peu de lustre. Le démoniaque génie du mal est ici un vieux monsieur distingué, un peu pête-sec, dont le plan le plus diabolique est de se raser la barbe, pour n'être pas reconnu.
Si le scénario est un peu simpliste, voire bébête, ce 2ème Sherlock Holmes avec Rathbone vaut pour le duo d'acteurs campant les héros de Conan Doyle, sorte de vieux couple acariâtre des plus amusants. Nigel Bruce peaufine son Watson soupe-au-lait, et Rathbone accentue les bizarreries de Holmes, en jouant du violon pour des mouches enfermées dans un verre…
La jeune et diaphane Ida Lupino prête sa personnalité ambiguë à la jeune première de service, et si le tout se termine bêtement par une bagarre à coups de poings sur la tour de Londres, le film se laisse regarder avec plaisir, pour son ambiance, ses décors de studio vraiment très réussis et le charisme des comédiens principaux.
Mais, au fait : Qui est ce monsieur Sherlock Holmes dont on a l'air de beaucoup parler ? Et ce monsieur Watson ? Hm ?
Ce mois-ci, c'est sur ce forum : Sherlock Holmes contre Jeanne d'Arc !
« Qui est ce monsieur Sherlock Holmes dont on a l'air de beaucoup parler ? »
Bah, ça doit être encore un de ces drogués qui trainent dans les rues, en jouant du violon pour se faire quelques sous.
D'ailleurs, la dernière réplique du Chien des Baskerville, c'est : "Vous n'oublierez pas la seringue", que Holmes adresse à Watson, avant d'aller au lit.
Pourquoi ? Holmes et Watson, ils couchent ensemble ? Alors c'est vrai ce que déclare Holmes à ce props dans La vie privée de Sherlock Holmes ?…
Je ne sais pas si c'est vrai, mais même dans ces vieux films, régis par le code Hays, on est en droit de se poser la question…
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