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Sujet : Fresque grandiose


De Saburo Ichimonji, le 2 avril 2004 à 22:33
Note du film : 6/6

Un chef-d’œuvre qui restera à jamais gravé dans la mémoire de ceux qui l'auront vu. Mais attention lorsque l'on se lance dans ce film on est immédiatement happé par l'ambiance dégageant de cette fresque grandiose. Les paysages écossais sont magnifiques,le rendu de l'époque est criant de réalité et la violence émanent de cette tragique histoire nous plonge comme jamais dans une époque ou il ne faisait guère bon vivre. Mel Gibson acteur principal et réalisateur de son propre film, est simplement éblouissant dans son rôle de William Wallace dont la terrible fin en aura choqué plus d'un. Une seule chose était sûre lorsque je venais de voir ce film pour la première fois : celui-ci restera à JAMAIS graver au plus profond de ma mémoire ainsi que la dernière phrase de Wallace avant d'être que ces souffrances ne soient apaisées "LIBERTÉ!"


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De maryline69, le 17 mai 2005 à 21:26
Note du film : 6/6

Ce film est magnifique, je l'ai vu pour la prémière fois a 10ans, et depuis il restera "mon" film! Depuis, peu de film ont réussi a l'atteindre. Mel Gibson y est grandiose, d'ailleurs, on ne le voit plus, il n'y a plus que William Wallace en quéte de liberté et de dignité pour son peuple. De plus, la musique vaut vraiment le détour. Ceux qui n'ont pas vu ce film doivent y remédier au plus vite, ce film n'a pas du tout vieilli, il fait l'éloge de valeurs universelles telle que la liberté, l'amour,…


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De Impétueux, le 23 mars 2007 à 16:55
Note du film : 3/6

Alléché par la qualité d'originalité et de mise en scène du récent Apocalypto, j'ai voulu voir à quoi ressemblait ce premier film de Mel Gibson, dont les Oscars paraissaient avoir fait grand état, et, pour trois francs, six sous (je ne vais tout de même pas me mettre à jargonner en euros pour une histoire qui se passe au début du 14ème siècle, non ?), pour quatre maravédis, donc, je me suis procuré Braveheart.

Le sujet, qui met en scène nos traditionnels alliés écossais comme l'infâme Anglais (l'histoire se passe AVANT la Guerre de Cent ans, je vais y revenir, mais l'Anglais est déjà infâme : on sent poindre non seulement le tortureur de Jeanne d'Arc, mais aussi le massacreur de Waterloo, le fourbe de Fachoda, le lâcheur de Dunkerque, le torpilleur de Mers-el-Kébir…), le sujet, donc, me semblait bien sympathique : la sédition et la révolte contre un souverain cruel mais habile, Edouard Ier d'une sorte de héros de l'indépendance, William Wallace.

C'est bien tourné, les paysages d'Ecosse sont agréablement humides (et donnent surtout envie de ne JAMAIS y aller en vacances, sauf pour se geler), les effets de masse sont imposants et les massacres raisonnablement cruels (ces temps étaient rudes).

Mais enfin, tout cela, qui est à prétentions historiques laisse un peu sur sa faim ; il faut tout de même penser qu'à la même époque, en France, c'est le terreau des Rois maudits qui se prépare, puisque si Philippe le Bel meurt en 1314, alors que Wallace est exécuté en 1305, la jeune femme d'Edouard II, l'homosexuel capon, interprétée par Sophie Marceau, c'est bien La Louve de France, Isabelle, fille de Philippe le Bel, par qui la Guerre de Cent Ans va arriver et contre qui on est bien obligé d'aller chercher la loi salique pour éviter que le Royaume ne tombe aux mains anglaises. (Au fait, compte tenu des âges, toute idylle entre Wallace et la Reine est totalement invraisemblable).

Si, dans Les rois maudits, tout est subtilité et intrigues raffinées, dans Braveheart, le récit est assez sommaire : on sent grossir l'audace et les moyens des Ecossais, tout comme on sent qu'une certaine apogée atteinte, tout va se déliter, ce qui survient. Wallace est trahi, ce qui est un peu la loi du genre…

Bon film, avec de gros moyens et de grosses intentions. De là à rafler cinq Oscars !


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De droudrou, le 23 mars 2007 à 17:55
Note du film : 4/6

En termes de subtilité, je vous en propose une que j'ai récupérée sur le forum du même film :

Mel Gibson y est grandiose, d'ailleurs, on ne le voit plus,

Le cinéma invisible est né l'an dernier !


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De PM Jarriq, le 15 août 2007 à 19:21

Je profite de ce fil, pour signaler aux amateurs d'iconoclastes (anglophiles, hélas) que Denis Leary, acteur et créateur de la superbe série Rescue me, et également chanteur et roi du "one man show", a écrit et chante une chanson d'une virulence inouïe contre Mel Gibson. C'est visible sur YouTube, et je serais curieux de savoir si Mel a attaqué l'insolent en justice, car ça va quand même loin.

En parlant de Leary, il serait bien qu'un jour, soit éditée en DVD sa série de 19 épisodes, "The job", parlant du quotidien d'un commissariat de quartier, sur un ton vitriolique annonçant Rescue me avec trois ans d'avance.


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De marion33, le 16 août 2007 à 11:15
Note du film : 6/6

Moi aussi je le trouve très bien fais, mais je pense que le voir en anglais est mieux et beaucoup plus excitant…


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De Steve Mcqueen, le 22 novembre 2016 à 15:53
Note du film : 3/6

13ème siècle. William Wallace est bel homme : non content d'arborer une crinière de lion aux reflets mordorés, des pectoraux d'airain taillés en polystyrène, il aime à se peinturlurer le visage en bleu avant le combat (c'est plus chic pour aller mourir). Mais William a aussi ses blessures intérieures : enfant il a vu son entourage massacré par les vilains Anglais. Deux ans plus tard il casse par mégarde son épée en plastique, et le surlendemain la petite souris refuse de venir chercher sa première dent de lait dissimulée dans la litière de son cheval.

Après dix ans de psychanalyse, il revient donc en Écosse et croise le regard de son amour d'enfance. Le frôlement d'un regard, un geste timidement esquissé : le voilà follement amoureux. Ils se marient sans l'accord de père de la demoiselle, car William ne se brosse pas les dents assez régulièrement. Après une étreinte torride, il quitte rapidement sa dulcinée car il doit faire un bisou à son cheval avant d'aller au dodo.

Puis la vie suit son cours paisiblement : la jeune femme est égorgée, William massacre de l'Anglais et parcourt les Highlands l'épée au fourreau et le sac sur le dos. Mais les Anglais sont vraiment très méchants, et fourbes et veules de surcroît (tandis que les Italiens sont poilus, séducteurs et se mettent de gel dans les cheveux). Le roi Édouard 1er dépêche donc Sophie Marceau pour jouer les intermédiaires, et de nouveau William tombe dans les rets de l'Amour. Rappelons que nous sommes au 13ème siècle et qu'Internet en est encore à ses balbutiements, les tourtereaux communiquent donc par messager interposé.

Sur ces entrefaites, Sophie apprend qu’Édouard va tendre une embuscade à son Willy d'amour, son sucre d'orge, la prunelle de ses rétines, la pupille de sa cornée. Malheureusement son portable est déchargé, elle ne peut pas le prévenir, d'autant plus que son forfait textos est épuisé.

William tombe donc dans le piège et en refusant de prêter allégeance au méchant, fourbe et veule Édouard, il s'expose aux pires supplices, de ses orteils chatouillés par une plume de cormoran sauvage à la décapitation finale.

Mais son souvenir ardent coulera longtemps sous l'épiderme de ses compatriotes écossais, qui depuis se lavent les dents un jour sur deux et ne se couchent pas sans avoir chanté une berceuse à leurs chevaux, ces fiers destriers indomptables qui parcourent les plaines les naseaux fumants et les sabots impavides.


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De droudrou, le 22 novembre 2016 à 17:11
Note du film : 4/6

Génial ! absolument génial !

Sur ces entrefaites, Sophie apprend qu'Edouard va tendre une embuscade à son Willy d'amour, son sucre d'orge, la prunelle de ses rétines, la pupille de sa cornée. Malheureusement son portable est déchargé, elle ne peut pas le prévenir, d'autant plus que son forfait textos est épuisé.

d'un style ! on croirait du Michel Audiard réécrivant les dialogues de Jean-Paul Belmondo dans cent mille dollars au soleil pour les adapter à BRAVEHEART


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