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Forum : L'Auberge du Cheval Blanc

Sujet : Avis


De Azurlys, le 8 septembre 2008 à 14:26

Découvert au Chatelet en 1948, où je mettais pour la première fois les pieds au théâtre, j'ai conservé un souvenir ému de cette opérette que l'on joue en province mais très peu à Paris. Les sites consultés avant ce message laisse entendre que cette opérette de Ralph Benatski (avec des ajouts de Robert Stolzt, de Gilbert – celui de Gilbert et Sullivan, of Britanie – mais aussi d'Anton Profes, qui composa plus tard les trois partitions musicales de la trologie filmée des Sissi, d'Enrst Mariscka) fut reprise en 1999 au Théâtre Mogador, où avait été créée la version française de René Dorin (le papa de Françoise…) en 1932. Mais plus récemment, deux ou trois ans, sans doute, une version simplifiée en fut donnée au théâtre de l'Edorado.

A chaque baisse de régime et de recettes, les directeurs successifs du Chatelet reprirent, par la suite l'opérette dont le succès mondial ne s'est jamais démenti.

Il y eût plusieurs adaptationsq au cinéma, celle dont il est fait mention ici, film autrichien de 1961, tourné en Eastmancolor. J'en possède une version VHS excécrable. En dehors du film proprement dit, de médiocre facture, baclé, joue sur un rajeunissement de l'oeuvre – ce qui lui donne un coup de vieux – lorgne avec trop d'insistance vers les effets "mode" (de 1961, évidemment). Il me semble, par exemple que Josépha, patronne de l'Auberge attend un très sémillant avocat – dans la version française de R.DORIN, Me Florès – qui arrive dans ce film en… hélicoptère ! La version en question que l'on trouve encore dans les bacs des occases, est obtenue à partir d'une copie hideuse, aux images fades, aux couleurs fanées, que complètent à foison les taches, les multiples rayures et les séquences tronçonnées et recollées par suite des déchirures des perfos ! Celà ne va pas changer la face du monde, mais il fut un temps ou même en VHS on travaillait avec des copies argentiques mieux préservées.

Il existe cependant une version antérieure de cette opérette filmée qui doit être d'origine allemande, tournée aussi en couleurs – Agfacolor – mais dont la construction me paraissait plus proche de l'oeuvre d'origine. Je n'en ai guère de souvenirs hors mis l'affiche, avec le visage de Josépha surmonté d'une chevelure blonde et très bouclée, pas très "Tyrol", il est vrai. Ce film date des années cinquante, première moitié sans doute.

Parmi les correspondants – les moins jeunes, avouons-le – de ce site, certains se souviennent-ils de cette version en Agfacolor, qui avait été présentée à Paris sous la formule "…Pour l'Ouverture de la Saison de Paris" ?

S'il y a lieu, merci par avance de l'info, et d'éventuels détails sur la distribution, le réalisateur, le possible DVD allemand, s'il existe, etc…


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De jjv78, le 18 septembre 2008 à 10:57

Bonjour, comme vous en 1948 j'ai été émerveillé par la version de l'auberge du Cheval Blanc du Chatelet. A l'époque , à l'entracte on vendait non pas des disques, mais des partitions pour piano et chant, que j'avais achetée , bien qu'étant un pianiste très débutant.

Depuis je suis passé à St Wolgang où se trouve la vraie auberge du cheval blanc et j'ai trouvé la version dont vous parlez, mais en DVD et de très bonne qualité… malheureusement en Allemand.

Depuis je me suis fait avoir en achetant sur priceminister 3 vidéos d'operettes, l'auberge du Cheval blanc de mauvaise qualité comme vous la décrivez, la veuve joyeuse, inregardable car l'immage saute du début à la fin, et le beau danube bleu dont la qualité image et son est plus que médiocre. le tout pour 75 € !!! Je suis ,comme vous à la recherche d'une version filmée au théatre… en Juillet 2007 cette opérette a été donnée à Aix les bains au festival d'opérette, j'en ai vu des extraits sur youtube, mais je n'arrive pas à savoir si la version complete existe en dvd, les extraits que j'en ai vus me paraissaient intéressants , si vous aves des pistes je suis preneur. France 2 en a donné une version avec l'orchestre du capitole de toulouse qui devait être bien, mais à 1h du matin… et je ne l'ai su que le lendemain sinon je l'aurais enregistrée.

Bon courage fans vos recherches.


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De Azurlys, le 18 septembre 2008 à 14:49

L'AUBERGE DU CHEVAL BLANC.

Merci de votre réponse. J'aurais peut-être acheté, même en Allemand, si j'avais été m'aventurer à St.Wolgang, la version de "L'Auberge.." dont vous parlez. Est-ce la même que la "mienne", si j'ose dire ? La seule chose dont je me souvienne était l'affiche avec la patronne de l'auberge, Josépha, le chef couvert par une coiffure blonde bouclée comme un mouton, et qui, toutes réflexions faites, fait un peu penser à celle que portait Josette Day dans un film de Pagnol, peut-être "Naïs", mais ce n'est pas certain, en tous cas aux coté de Fernandel, et sauf erreur, de Raymond Pellegrin. Si Impétueux s'aventure de ce coté – le Lac S.Wolfgang et la Cannebière, curieuse rencontre, mais pourquoi pas – il me soufflera le titre du film médiridional où apparaissait Josette Day bouclée à foison, et bien éloignée de La Belle, de Cocteau, à laquelle on l'associe souvent.

Je connais les deux premières opérettes dont vous parlez, la Veuve Joyeuse étant de Frantz Léhar. Mais en ce qui concerne la troisième mentionnée, "Le Beau Danube Bleu", j'en ignore tout, même l'auteur. A l'occasion, éclairez-moi ! Il est vrai qu'un certain nombre d'oeuvres de la sorte ne sont pas parvenues jusqu'à nous, du moins depuis soixante ou soixante dix ans ! Un exemple, "La Du Barry", je crois de Calmann, n'a peut-être jamais été jouée en France. Or l'héroïne, même revue et corrigée par l'opérette viennoise, était bien un sujet qui aurait du nous parvenir. Ou alors celà a-t-il été fait, mais c'est si loin… Mais n'étant pas spécialiste, je puis évidemment me tromper.

Il peut-être intéressant de savoir que "Sissi", et ses deux suites, agréable à revoir – mais ce n'est pas obligatoire – est inspiré par une opérette, dont j'ignore l'auteur, mais qui avait été mis en scène au théâtre par Ernst Marischka, le même qui fit un brin de conduite au cours de sa vie à Magda Schneider, la maman de Romy, et il dirigea les deux femmes, la mère et la fille au cinéma dans les années cinquante. On les a retrouvés tous les trois à l'origine de cette charmante sucrerie viennoise en trois volets. Le ton volontairement léger – au meilleur sens du mot -, le charme des couleurs Agfacolor, la séduction de l'Autriche et du Danube au cours de l'été, se laisse regarder, mais peut-être eût-il été préférable de préserver l'opérette elle-même. On a là en somme, une opérette sans musique ! Et verra-t-on un jour la V.O. sous-titrée ? Avec un peu de chance, peut-être pourra-t-on s'écarter du coté nunuche de la version française, perpétuellement présentée !

On peut tout de même regretter que le personnage d'Elisabeth d'Autriche, femme mal dans sa peau en raison de la lourde héridité des Wittelsbach, mais résolument moderne, prête à opter pour des voies nouvelles qu'offrait la démocratie, ait été ramenée dans cette séries filmée à un conte sucré et à la presse du coeur. Mais ceci est une autre histoire…

Pour ce qui concerne l'enregistrement DVD de "L'Auberge du Cheval Blanc" présenté à Aix-les-Bains (sauf erreur, je n'ai pas votre message sous les yeux), le plus simple serait de solliciter par lettre les compétences de la direction de l'établissement où furent données les représentations. Au moins pourrait-on vous y diriger vers les concepteurs du pectacle. Mais ce n'est qu'une suggestion.


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De droudrou, le 18 septembre 2008 à 15:03

Quand le baromètre s'amuse à monter
pour annoncer l'été
et les vacances
en frappant le sol de mes souliers cloutés
ici je viens goûter
ma récompense !

J'ai en disque vynil l'opérette complète enregistrée avec Luc Barney et Colette Rie… (j'arriverai jamais à le dire) : un vrai régal ! Quant au film que j'avais donc vu, c'est vrai qu'il était très loin de la version théâtrale et surprenait quelque peu !

  • Léopold ! Qu'est-ce que vous faites là !
  • Des vacheries, madame ! Oh ! Pardon ! Je prépare du fromage blanc !

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De Azurlys, le 18 septembre 2008 à 15:50

L'AUBERGE DU CHEVAL BLANC

Droudrou, toujours attentif, pimente les interventions des uns et des autres avec verve. Rien à dire… Parfait ! La version de "L'Auberge…" dont il parle doit être celle de 1954, lors d'une reprise au Chatelet. Luc Barney y reprenait le personnage de Léopold, Colette Rédinger – qu'est-elle de venue ? – jouait Josépha et remplacait la chanteuse de 1948, Yvonne Darries (ou Darriès), dont j'ai su plus tard, en téléphonant au Chatelet, qu'elle s'était retirée dans le Sud-Ouest de la France. C'était la version "Chatelet", avec la troupe dont ce composait alors ce théâtre popupaire, au meilleur sens, et bon enfant. Maurice Lehmann, qui avait assurée la mise en scène de cette version, était également le directeur du théâtre. Cet enregistrement – mono, sans doute – existe et reste disponible en CD.

Adieu, Adieu, je pars en détournant les yeux… Mais à bientôt…


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De droudrou, le 18 septembre 2008 à 18:14

Azurlys ! Faut réviser vos classiques : Adieu ! Adieu ! Je pars sans détourner les yeux ! Le p'tit Léopold nagera bientôt dans le Pactol ! Je n'sais pas très bien encore si je deviendrai chercheur d'or, ou chasseur de phoques au Pôle Nord… – Je vous laisse la suite sachant que "Pour moi le ciel est toujours bleu !…"


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De Impétueux, le 18 septembre 2008 à 18:31

Je réponds à la question d'Azurlys sur un film de Pagnol avec Josette Day : c'est La fille du puisatier, bien sûr… (qui a de larges ressemblances avec Naïs, d'ailleurs).


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De fretyl, le 18 septembre 2008 à 18:45

C'est quasiment tous les films de Pagnol qui ont des ressemblances ; La fille du puisatier en a certainement avec Naïs comme avec Angèle ou même légèrement avec Fanny.

Toujours une jeune fille enceinte et déshonorée en quête d'un mari.


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De Lagardère, le 18 septembre 2008 à 20:04

"Je vous laisse la suite sachant que "Pour moi le ciel est toujours bleu !""…qui dit le droudrou "Chef de bande chez les gangsters ou pédicure chez Rockfeller, mais je s'rai bientot millionnaire  ! Adieu, adieu; n'vous en faites pas pour moi, messieurs, le vieux Léopold nag'ra bientot dans l'pactol ! ….


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De Azurlys, le 19 septembre 2008 à 13:00

L'AUBERGE DU CHEVAL BLANC.

Merci de m'avoir lu. Mais je me suis peut-être mal expliqué. Je voulais dire que la coiffure arborée par la "Josépha" de "L'Auberge du Cheval blanc" (version Allemande, début années cinquante), faisait penser à celle de Josette Day dans un des films de Pagnol. Les films étaient secondaires, je cherchais simplement à souligner mon ignorance quant au film avec Josette Day frisée comme un mouton. "Naïs", il me semble, mais… Pour le reste, vous avez raison, les schémas de construction ont souvent des airs de famille, et tout ce qui fait le sel (marin) de Pagnol repose sur le climat (ensoleillé), le ton à la fois bonnasse et un poil grinçant, soutenu, il est vrai, par des comédiens hors pairs.

J'ajoute toutefois deux choses. Je n'ai jamais autant aimé Raimu que lorsqu'il n'ETAIT PAS dirigé par Pagnol. Chez Pagnol, dont on connait les méthodes de tournage, son appréciation du jeu du comédien depuis le "camion de son" – à l'époque héroïque du cinéma sonore, un attirail complexe gravait, au moyen d'un minuscule burin, les sons dans l'épaisseur de la couche d'émusion couchée pellicule – lui suffisait, quelques soit les excès de ses comédiens sur le site du tournage, le plateau, si l'on veut. Les uns et les autres ne s'en privaient pas, et Raimu, qui en faisait des tonnes dans la caricature marseillaise. Du coup, dusé-je interloquer quelques uns parmis les correspondants de ce site, j'ai toujours trouvée la "trilogie", Marius-César-Fanny, comme insupportable. Mais on pense évidemment ce que l'on veut.

Un point encore – évidemment hors sujet, autrement dit, vous serez bientôt "sortis de l'auberge" – en ce qui concerne "Angèle" (Josette Day et ses frisettes, c'est peut être bien dans ce film), le scénario semble avoir inspiré un film allemand de la période noirâtre qui fut celle où les Français ont du la supporter – quatre an et demi, c'est long… Je parle de "La Ville Dorée" peut-être de Frantz von Baki (mais ce n'est pas sûr), où l'on retrouve le thème de la jeune paysanne, fascinée par Prague, au point de quitter ses parents, sa ferme, son village, et partir droit devant elle pour concrétiser son rêve. Il deviendra cauchemar quand elle sucombera en ville au charme d'un jeune homme, qui la laissera tomber avec l'enfant qu'il lui aura laissé en prime… Toute contrite, elle reviendra vers ses parents, mais son père la rejettera comme déhonnorée, et elle ira se noyer dans l'étang tout proche. Son père, pétri de remors, commencera son chemin de rédemption en faisant assécher l'étang, pour y semer du blé. Au milieu – et se sera la fin du film – se dressera une croix, en mémoire de sa fille disparue !

Tourné en Agfacolor, qui entendait rivaliser avec le Technicolor américain, mais sans vraiment y parvenir, le film, diffusé en France occupée par la firme Allemande "Continentale", fit beaucoup pleurer dans les salles de cinéma ! Je l'ai revu en salle d'Art et d'Essai, comme l'on dit, il y a bien vingt ans, dans une copie assez laide, jaunâtre, délavée, et le vague souvenir de la période d'Occupation, le système mnésique qui gravite encore autour, ont eu raison de ce film revisité, et je n'ai plus aucun souvenir de ce que j'ai revu, sinon le thème.

On est bien proche d'"Angèle", comme je le disais, n'est-il pas vrai ?


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De Azurlys, le 19 septembre 2008 à 13:53

L'Auberge…"

Oh ! pardon… toutes mes excuses pour cette bévue ! Pour m'infliger la punition que je m'hérite (de qui voulez-vous qu'elle vienne ?), je regarderai dès que possible (je suis actuellement en panne de lecteur), la version passée sur Arte il doit y avoir sept ou huit ans. Absent de Paris, un ami m'avait enregistré cette "Auberge du Cheval Blanc", mais revue et corrigée par le café théâtre ! Excellent spectacle presque parodique – on ne parodie bien que ce que l'on aime – et qui présentait, en outre, l'avantage de contenir des airs inconnus en France dans la version de René Dorin. Si j'avais le matériel… et les compétences, je serais heureux de faire profiter les amateurs de cette rareté. Mais existent-ils des moyens de copier une version VHS sur un DVD ? Là est (aussi) la question !


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De Impétueux, le 19 septembre 2008 à 14:04

Je vous ai déjà écrit, Azurlys, que c'est dans La fille du puisatier que joue Josette Day ! Dans Angèle, c'est évidemment Orane Demazis, dans Naïs, évidemment Jacqueline Pagnol !

Vous ne vous déciderez donc jamais à aller vérifier vos sources ?


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De Azurlys, le 19 septembre 2008 à 14:15

ON N'EST PAS SORTIS DE L'AUBERGE (mais c'est pour bientôt)

Merci à Impétueux pour ses compétences ! Je n'avais vu que le message de Frétil (sauf erreur sur le pseudo) mais pas le vôtre ! "La Fille du Puisatier" ne m'est pas venu à l'esprit. Mais comme je le dis plus haut, j'ai je garde une grande estime pour Pagnol comme auteur régionaliste, son cinéma me paraît figé, souvent trop long, construit à partir de schémas simplistes desquels il émerge, bien entendu, son style si particulier. Mais en ce qui me concerne, vu par Pagnol, le pastis, ce n'est pas ma tasse de thé. (Voilà qui devrait enchanter Droudrou) !


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De Azurlys, le 19 septembre 2008 à 14:34

L'AUBERGE…"

Pour les amateurs, je signale quelques courts extraits de l'opérette sur Youtube, qui paraissent avoir une origine différente que celle indiquée par l'un de vos correspondants (pardon, le pseudo m'échappe, mais celà se termine par 78). Il évoquait un spectacle au Festival de L'opérette d'Aix-les-Bains. Là il est question d'une série de représentations à JONQUIERES (impossible de vous indiquer le chemin), pendant le mois de Juin 2008. La toute première scène "L'arrivée du Bateau", semble très enlevée, avec beaucoup de rythme, un peu de désordre parmis les danseurs-chanteurs, comme il est coutume dans les troupes qui circulent de çi, de là, (comme Véronique) et qui font un peu le sel de leurs représentations. Là où le Chatelet faisait dans le décor découpé par portants – c'était le style et les moyens du temps – mais tout de même dans la mise en scène à grand spectacle (vingt trois tableaux en deux actes !), on use aujourdhui de projections sur le fond plus conformes à notre époque, mais où l'on perd un peu le coté "cartoon" des décors du Chatelet et de Mogador, les deux temples de l'opérette à Paris, dans l'immédiate après-guerre.

Chez Youtube, l'image n'est pas très bonne, montre mal le fond projeté, mais allez-y faire un tour voir la scène d'ouverture ! L'on se prend aussitôt à fredonner et la musique et le chant, réveilleraient les vampires, même en plein jour !


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De Impétueux, le 19 septembre 2008 à 22:05

Pagnol n'est évidemment pas Giono ! Mais Azurlys, le qualifier d'auteur régionaliste me fait m'étrangler !!! Tout comme si vous aviez ainsi qualifié Ramuz !!!

J'ouvre le débat : et pourquoi, tant qu'on y est, Faulkner, qui a situé la majeure partie de son œuvre dans le mythique comté de Yoknapatawpha, ne serait-il pas un auteur régionaliste ?

Grand bien vous fasse d'apprécier le folklore niais et charmant de L'auberge du cheval blanc, mais ne jugez pas tout à l'aune de cette bluette ou à celle de Rose-Marie ou de ma cabane au Canada !!!


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De Azurlys, le 20 septembre 2008 à 14:40

L'AUBERGE DU CHEVAL BLANC.

Merci à Impétueux de sa vive réaction ! Qu'il veuille surtout n'en rien faire (s'étrangler…) il nous manquerait à tous !

Soit ! Je retire "régionaliste" pour Pagnol. Notez cependant que c'était ce que l'on disait aussi de Mauriac, qui ne s'en offusquait pas. Mais pour apaiser les esprits…

Je ne suis pas si sûr que "L'Auberge du Cheval Blanc" soit niaise. Mais charmante, oui ! N'est-on pas, peu ou prou, dans un registre synonymique, selon les options et les perceptions forcemment individuelles, nourries des projections INCONSCIENTES de chacun ? Cette opérette joliment troussée, soutenue par une partition bien construite et des orchestrations brillantes, fait aussi partie de mon enfance, avec les rayons de soleil qu'elle éveille. J'ai d'ailleurs constaté ne pas être seul à garder précieusement cette nostalgie qui n'est pas faite que de désagréments, et semblait ici être partagée.

Il faut ajouter que "L'Auberge…" n'a pas servie de mètre étalon en regard de l'oeuvre de Pagnol. Qui oserait se ridiculiser ainsi ? Mélange-t-on bouillabaisse et mousse au chocolat ? Le rassemblement des deux provient du hasard de la frappe sur les touches, puisque j'écris au fil de l'idée (s'il y en a), sans recourir, sauf rares, très rares incursions honnêtement avouées, aux textes divers – les admirateurs de Guitry, par exemple – auxquels j'ai parfois recours. En somme, "L'Auberge du Cheval Blanc" et Pagnol étaient à coté d'un de l'autre, mais pas ensembles… Au reste, j'ai appuyé : (je cite) "Si Impétueux s'aventure de ce coté – le Lac St.Wolgang et la Cannebière, curieuse rencontre, mais pourquoi pas – il me soufflera le titre…". Le coté arbitraire, artificiel et évidemment plaisantin ne vous aura échappé. Votre (fausse) colère en témoignerait, si besoin en était…

Bref, désolé pour le "régionalisme", mais pour ce qui concerne le cinéma de Pagnol mes impressions restent les mêmes, hélas, car je ne me satisfait pas de ce constat. Mais j'ai toujours eu le sentiment que si Pagnol avait quitté le "camion de son" dans lequel il se contentait d'écouter les comédiens, sans les diriger, les contrôler, les corriger au besoin, les résultats sur l'écran eussent gagné en équilibre. "Marius" fut dirigé par Alexander Korda, (auteur du "Voleur de Bagdad", avec Sabu) et que Raimu appelait "le Tartare d'Holivode", alors que Pagnol restait dans le camion… Mais cela dit, je comprend qu'on puisse aimer passionnément cette trilogie surtout, qui est un indiscutable classique de notre cinéma.

   

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De Lagardère, le 20 septembre 2008 à 15:52

Mais, Pagnol n'a tout de même pas passé sa vie dans le camion, mon cher Azulys ! Il a aussi beaucoup joué à la pétanque avec ses acteurs…Mais plus sérieusement, pensez vous vraiment que l'on "dirigeait" un Raimu ? Ne croyez vous pas que c'est Raimu qui dirigeait Pagnol  ?


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De droudrou, le 20 septembre 2008 à 16:34

Extase nouvelle !
Splendeur que je vois !
Mon coeur a des ailes
Quand je suis près de toi !


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De Azurlys, le 22 septembre 2008 à 13:04

L'AUBERGE DU CHEVAL BLANC (Via Marseille, Toulon, Aubagne…! En voiture ! le coche va partir !)

A Lagardère qui a très bien cerné la question, il faut ajouter les arrêts "pastis", sans qu'il y ait forcemment ébriété, ou autre excès déconseillé en voiture, et préserver les précieuses cellules épathiques, mais plaisir de vivre, et de prendre le temps de le faire, oui !

Quant à diriger Raimu, acteur de génie, un poil excessif, vous confirmez ce que je disais à propos du fameux "camion de son". Tout à l'écoute de son acteur fétiche – et de ses partenaires, eux aussi la bride sur le cou – Pagnol se faisait mener un tantinet en bateau, puisque qu'il ne dirigeait (presque) rien. De là sans doutes les débordements débonnaires et sympathiques, au détriment de la vraisemblance. Mais au pays de la galégade, on pardonne… Peuchère !


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De Azurlys, le 22 septembre 2008 à 13:18

L'AUBERGE… de St. Wolgang, la vrai, la seule authentique !

Droudrou à son tour enchaine airs sur airs, morceaux sur morceaux, hélàs, hélàs, hélàs, il y manque la musique ! Mais que les amateurs soient glorifiés de leur participation (ici écrite) à cette oeuvre délieuse au goût de bretzel, gemütlich en diable… Et fî (pour l'heure) des musiciens sérieux ! Encore un peu de Tokai, Monsieur Droudrou, un souffle de vent des Alpes, un frizeli du Lac St.Wolgang, les sonnailles des bêtes, au loin, dans les alpages, et même un parfum de choucroute (plus Alzacienne que Tyrolienne, il est vrai, mais ne chipolatatons pas…) ?


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De droudrou, le 22 septembre 2008 à 16:37

Ô Joyeux Tyrol
dans la gaîté
prend ton vol !!!…


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De Azurlys, le 23 septembre 2008 à 13:04

L'AUBERGE DU CHEVAL BLANC (toujours et encore… Ah ! le Tyrol…)

Bien trouvé les indications de Droudrou. Je lis :

ô joyeux Tyrol dans la gaîté prend ton vol… J'avais plutôt vu, c'est-à-dire entendu :

Au Joyeux Tyrol Quand la gaîté prend son vol…

Mais je n'ai jamais eu le texte de R.DORIN sous les yeux. Mais j'ai encore dans l'oreille le timbre cristallin de Melle Colette Riedinger qui fut, avec Luc Barney les interprêtes les plus brillants. Et pas seulement le timbre, la version intégrale qui est la même que la vôtre, celle de Maurice Lehmann, dirigée par Félix Nuvolone, chef d'orchestre attitré du Chatelet durant de longues périodes. Editée chez Decca en deux 33 trs, elle est aujourd'hui disponibles en CD. A l'époque, l'enregistrement magnétique était utilisé couramment, mais il n'est pas sûr, en l'occurence, que la stéréo ait été au rendez-vous. Ce serait évidemment idéal. Mais même en version monophonique, à partir d'un enregistrement magnétique, le report sur CD, remasteurisation (?) ou non, les résultats devraient être très satisfaisants.

Puisque j'en suis (encore) là – pardon… – je m'adresse à jjv78 qui était intervenu le 18 Septembre pour évoquer la joie qui avait été la sienne au Chatelet en 1948. Je lui avait suggéré d'écrire au Casino d'Aix-les-bains où "L'Auberge…" avait été incluse dans un Festival de l'Opérette en 2007, pour connaitre l'existence possible d'un DVD du spectacle. Au besoin, le secrétariat aurait fait suivre aux Producteurs et Réalisateurs. Y a-t-il eu courrier et réponse ? Je ne serais pas opposé à connaitre cette bonne nouvelle !

J'ai rapporté ici, en revanche, des extraits de la même opérette, donnée en Mai ou Juin 08 à Jonquière, et relatée sur Youtube actuellement. On vous y sert entr'autres l'air d'entrée, "L'Arrivée du bateau", "…Nous sommes les servantes ! nous sommes les servantes !…" avec une mise en scène un peu désordre, mais savoureuse comme une glace à la vanille, et qui pousse à fredonner. Je me serais bien risqué à faire également cette démarche, coté Jonquière. Oui, mais Jonquière, où c'est-y ? Aux dernières nouvelles, il se pourrait que ce fut… au Quebec !! Est-ce vrai ? Ou m'a-t-on mal informé ?

Merci par avance à jjv78 pour ses informations à venir, coté Aix-les-Bains (via St.Wolgang) !


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De Azurlys, le 23 septembre 2008 à 13:55

PS, "L'AUBERGE…"

A la relecture, après avoir cliqué sur "valider", tout un pan de mon message est passé au oubliettes, sans en comprendre la raison. Tant pis. Je laisse ce qui s'y trouve, en attendant de compléter ultérieusemt.


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De Torgnole, le 23 septembre 2008 à 14:19

Facile Azurlys, vous avez mis un espace devant la phrase écrite en tout petit, l'alinéa est proscrit sur Dvdtoile de crainte de se retrouver dans cette situation. Vous n'avez plus qu'a supprimer l'alinéa devant la phrase qui commence par "Mais je n'ai jamais eu le texte de R.DORIN sous les yeux" pour retrouver votre texte original.

D'ailleurs, on dit ultérieurement et pas ulterieusement…

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De Azurlys, le 23 septembre 2008 à 15:12

Pour TORGNOLE : Merci de l'indication, je tâcherai d'y porter remède dès que possible. Pour "ultérieurement", vous avez raison, mais les fautes de frappe que je fais ne se compte plus… Merci de votre aide.


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De Torgnole, le 23 septembre 2008 à 15:27

??! Mais Azurlys, plutôt que d'écrire ce précédent message qui finalement n'est qu'une perte de temps, vous auriez pu éditer votre texte… C'est très simple, vous avez deux cases en bas de chacun de vos messages, une case "répondre" et une case "éditer", choisissez "éditer" et profitez en pour annuler l'alinéa fauteur de trouble et vos fautes de frappe par la même occasion, ça demande moins de temps que de réécrire un message qui prétend résoudre le problème le moment venu. Vous ne croyez pas? Surtout que tout ce précédent dialogue entre vous et moi (ce message y compris) n'aura plus de raison d'être une fois les diverses corrections exercées, nous pourront donc les effacer et hop! Ni vu ni connu!


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De droudrou, le 23 septembre 2008 à 16:03

Torgnole : j'ai corrigé pour Azurlys ! Tu veux vraiment que je supprime les messages ?


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De fretyl, le 23 septembre 2008 à 16:44

En tous cas ce Torgnole ne manque pas de culot !

Il vient de faire renaître sur le fil de Dexter une provocation bidon qu'il avait mis en marche sous le pseudo de Katana. Pseudonyme qu'il avait reconnu avoir crée autrefois pour emmerder le Edouard Balladur du site : Droudrou et il veut continuer de jouer les redresseurs de cons.

Ayons le à l'oeil.


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De droudrou, le 23 septembre 2008 à 19:56

Edouard Balladur ? – Là, Simon, tu ne m'honores pas ! Je pense qu'il y a très très loin entre lui et moi ! – Mais cela est une autre histoire !


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De ABRAKADABRALAZAMKING, le 23 septembre 2008 à 19:59

Justement Droudrou, j'ais vôtre défense mais Impétueux ne cesssse de déverser sa haine en m'effaçant !


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De droudrou, le 23 septembre 2008 à 20:03

Impétueux ? – Il a sorti une Thomson et il est en train de vider son chargeur sur un corbillard qui transporte du whisky et des nanas !


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De Azurlys, le 27 septembre 2008 à 15:58

L'AUBERGE… (encore un peu)

Merci aux deux intervenants, l'un, Torgnole, pour les suggestions, l'autre, Droudrou, pour remettre le texte de mon dernier message à la place qu'il n'aurait pas dû quitter. C'était de l'abandon de poste, donc répréhensible, et il fallait que justice soit faite ! Vos compétence et serviabilité ont palié une fois encore mon incurie technique !

Quant aux indications de Torgnole – l'ose à peine l'avouer – j'y renonce provisoirement, car s'il y a bien la mention "répondre" sous les messages intégrés dans le site (il a dit LES messages, dont sur fond rouge), on y chercherait en vain la mention "éditer", ni là, ni sous le cadre blanc sur fond noir, où l'on rédige les textes. Navré de cette nouvelle déconvenue, mais ce constat vient d'être fait par le commerçant où je tape le présent message, en Provence, où je suis arrivé avant-hier. Lui même s'est interrogé, et a cherché sans résultat ce qui était indiqué.

Au risque de me répéter, je me demande si le fait d'être dans un lieu public ne conduit pas à avoir un écran organisé de manière différente, puisque le détendeur de l'ordinateur est forcemment sous une autre enseigne que celui d'un poste privé.

Pour l'heure, merci de ne pas effacer les messages de Torgnole, dont je vais faire part à d'autre personnes et tenter d'y voir clair. Et merci à nouveau de votre aide, et… de bien vouloir me lire.


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De droudrou, le 27 septembre 2008 à 18:25

Azurlys : éditer le message vous permet d'y apporter les corrections voulues. Mais ce n'est pas une édition comme vous pourriez éventuellement la souhaiter.

Si vous voulez répondre à notre ami Torgnole, avec votre souris, vous sélectionnez le texte qui vous intéresse puis vous faites "copier" et allez sur un traitement de texte quelconque pour faire "coller" ensuite.

Vous avez alors les bases qui vous serviront à composer votre réponse.


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De Azurlys, le 3 février 2009 à 14:55

L'AUBERGE DU CHEVAL BLANC;

Trois mot pour compléter mon intervention de Septembre 08 sur l'enregistrement de "L'auberge du Cheval Blanc", de Ralph Benatski, et signaler aux amateurs – s'il s' en trouve encore – que l'enregistrement intégral, (ou presque), qui existait en vinyl/33 trs en deux disques, a été rediffusé en CD, avec les mentions "Enregistrement réalisé en 1954, Transfert numérique 24 bit (?), 96 kHz". Hélàs il est en mono. Je pensais le contraire, la stéréo encore hésitante à l'époque figurait dans les tout premiers films en CinémaScope (quatre pistes), puis supprimée pour des motifs de complications techniques trop lourdes, et elle s'était fait remarquer dans les tout premiers Son et Lumière, à Chambord, en l'occurence, le plus connu (1953) étant celui signé André Castelot pour le texte et Georges Van Parys pour la musique.

En revanche, on peut penser que l'enregistrement initial devait être magnétique, ce qui offrait un spectre de l'ordre 7O à 15.OOO Hrz. Bande passante très convenable, encore améliorée sans doute – c'est le but – par le transfert numérique.

C'est le coffret (deux disques) Universal 465 880-2, Opérette intégrale, dans la mise en scène de Maurice Lehmann,(au Chatelet) avec Luc Barney, Colette Redienger, Fernand Sardou, Bernard Plantey. Orchestre et Choeurs sous la direction de Félix Nuvolone.

Si le choeur vous en dit…


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De patrick de Diepp, le 9 décembre 2009 à 15:58

j'ai appris que colette RIEDINGER tenait un hotel aux Bahamas cette info vient de l'acteur qui jouait l'empereur rencontré au theatre des arts à Rouen los d'une representantion de l'auberge j'ai séjourné à St Wofgan et pendant mon séjour i y avait un enterrement et les habitants avaient revétu des costumes qui ressemblaient à ceux de l'operette, la patronne de l'auberge avait une corne d'or sur la tête , somptueux enterrement d'une personalité, le corbillard trainé par des chevaux ( dans les années fin 80)il y a une boutique dans l'hotel qui vend tout ce qui se rapporte à l'operette et même un cinéma qui joue en boucle le film de très mauvaise qualité ! ce spectacle reste un souvenir innoubliable de ma jeunesse. PATRIC


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De JULES42, le 11 janvier 2010 à 17:28

A noter que le Joyeux Tyrol est une invention de la version Française Car St Wolfgang n'a jamais été au Tyrol mais dans la province de Salzbourg qui en est relativement éloignée . C'est comme si en France , on chantait  : Lyon en plein coeur de l'Auvergne ou  : Biarritz dans le Perigord .


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De droudrou, le 11 janvier 2010 à 19:17

mon cher ami à 20 kilomètres de chez moi à Avallon nous avons l'auberge du cheval blanc et nous sommes très loin du Tyrol ! et chez nous le ciel est souvent très loin d'être toujours bleu et nous avons dans le pays un Epoisses qu'on appelle le trou du cru dont certains contributeurs du site peuvent vous parler à l'aise !


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De le tyrolien, le 14 février 2012 à 18:36

bonjour a tous au debut des années 70 il est passé a la télévision l'auberge du cheval blanc, avec luc barney, colette riedinger fernand sardou … Ou pourait on se procurer la video ? MERCI d'avance


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De Tamatoa, le 14 février 2012 à 22:17

Avec les artistes cités, n'existe qu' en CD sur quantité de sites de vente Internet ! Il faut dire qu'en ces temps bénis, les captations étaient très rares..

Ou éventuellement VHS (en film !), mais avec d'autres artistes : Estella Blain et Peter Alexander ! 4 Euros sur PriceMinister.


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De d aniel, le 17 mai 2018 à 00:12

j'ai en ma possession plusieurs versions de cette "auberge" en dvd filmées au théatre et de bonne qualité.Voici mon adresse mail garatphilippe@sfr.fr


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