Après Rachel, Rachel (1968) c'est le second film réalisé par Paul Newman avec sa femme en vedette. La pièce de Paul Zindel est un classique (ici au Québec elle est très connue en raison de la traduction du dramaturge Michel Tremblay) et le personnage pitoyable voire détestable de Beatrice est pour la grande Joanne Woodward l'occasion d'une création magistrale. Beatrice est une irresponsable qui habite avec ses deux petites filles dans une maison transformée en taudis par sa négligence. Et l'effet des rayons gamma sur les marguerites, c'est un travail d'école qu'a fait sa brillante petite fille de dix ans et qui pourrait bien valoir à l'élève un prix de la commission scolaire. Sauf que Beatrice ne comprend pas bien…
Une dure histoire, absolument pas "hollywoodienne", et si mon souvenir est le bon, très bien racontée par le réalisateur Paul Newman.