Bien sûr, le principe narratif est hérité de Rashomon, et a souvent été imité depuis (jusqu'à un épisode récent de Urgences)… Bien sûr, on ne peut s'empêcher de penser sans arrêt à 24, en suivant cette machination contre "mister president", et les efforts de son garde du corps… Mais Vantage point fonctionne par son énergie forcenée, sa violence, et l'excellent casting réuni pour l'occasion.

On passera sur des invraisemblances énormes, des coïncidences dures à avaler, des personnages mal conçus (l'envahissant touriste joué par Whitaker, qui est une des pires interprétations du comédien depuis longtemps, Saïd Taghmaoui dans son éternel même rôle de terroriste), et un sous-emploi flagrant de Sigourney Weaver qui a dû tourner l'intégralité de son rôle en une journée. Mais à part ça, le film fonctionne comme une machine emballée, Quaid est très bien en bodyguard tourmenté, et la résolution finale est haletante.

Malgré ces points positifs, on se demande pourquoi ce genre de film est aujourd'hui autant dénué de véritable substance, voire du début de l'ébauche d'un discours politique, en imaginant ce qu'aurait pu en tirer par exemple, un John Frankenheimer dans les années 60.

Je suis confus ! mais que je suis confus ! qu'est-ce que je suis confus !.. comme déjà dit qu'est ce que Sigourney Wzaver vient faire dans ce film ?