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Forum : Premier souvenir cinéphilique

Sujet : Avis


De Lagardère, le 27 mai 2008 à 13:42

Si je me permets d'extraire cette Fanny de vos archives ou elle me parait confinée, ce n'est pas pour ajouter quoi que ce soit à l'excellent commentaire de ….Alholg (?), mais parce que je me souviens que, tout petit (je l'ai été ), un plan de ce film fut ma toute première émotion cinématographique…

Lorsque Orane Demazis – par ailleurs très décriée sur votre site – quitte le cabinet du docteur Venelle qui vient de lui apprendre qu'elle allait être mère , il s'en suit un très long travelling ou on la voit marcher pendant un grand moment le long du Vieux Port (je crois ). Or il me semble bien avoir lu que c'était là la toute première fois qu'un cinéaste, fut-il Marcel Pagnol, passait outre l'interdiction de filmer en extérieur à cette époque, du moins sans autorisation préalable. Et c'est depuis le tramway, caméra cachée entre deux rideaux que la scène fut tournée. On voit nettement , par moments , les rideaux qui obstruent l'objectif…

Voila mon tout premier souvenir de cinéma. Film du dimanche soir, RTF, noir et blanc bien sur, et à 20h 30 pétantes après l'horloge et le journal de Claude Darget, parlant à son gros coquillage posé sur le bureau… Je pense que les anciens doivent être en osmose avec moi sur ce coup.. J'avais 8/10 ans, j'en ai 55 !

Et je me suis dit qu'il serait peut être sympa que chacun d'entre nous raconte sa toute première émotion, la plus lointaine. Ce fameux jour ou on demande : "- C'est quoi "çà" ? Et quand on nous répond : "- Ça ? c'est du ci-né-ma !"

Messieurs Dames…


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De Goupil, le 27 mai 2008 à 15:35

Voilà une très bonne idée de discussion pour ce forum! Pour moi, mon plus ancien souvenir télé remonte à peu-près à l'âge de 5 ans. C'était un vieux film en noir et blanc de Laurel & Hardy qui sont devenus depuis mes comiques préférés! Je me rappelle du titre qui était Les déménageurs! Les deux drôles devaient déménager un piano et tout un imbroglio de scènes très cocasses venaient se multiplier! Depuis, je ne les ai jamais "lâchés" et dès qu'une réédition DVD a lieu je me jette dessus comme la misère sur le pauvre monde. La petite musique du générique vaut à elle seule le coup, et annonce les nombreuses facéties de ce duo hors du commun. Pour moi, aucun humoristique ne les égalera jamais. C'était mon coup de coeur, je laisse maintenant la place à d'autres car ce sujet est très valable.


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De Impétueux, le 27 mai 2008 à 16:26

Lagardère, l'idée est fort bonne, mais sa réalisation ardue ! Car vous voyez bien que ce n'est pas sur le fil de Fanny qu'il faudra placer ces souvenirs de délice et d'émoi, mais sur un espace spécifique ! Goupil parle de Laurel et Hardy ; tel autre ce sera un dessin animé, un western, une comédie musicale… Personne ne pourra s'y retrouver !

Nous avons eu, il y a quelques années, le même genre de débat, avec les Films préférés : en rivalisant de titres, nous finissions par devenir illisibles… Et surtout comment nous y retrouverions-nous aujourd'hui, ayant oublié le nom du fil sans aucun rapport avec la liste ?


En fait il faudrait que la Haute hiérarchie crée un espace moins contraint, ou des espaces acteurs, genres, souvenirs… Les digressions sont inévitables, évidemment, mais là, sur le fil de ce Fanny admirable (à qui vous ne mettez que 3/6 ?), il n'y aura plus bientôt le moindre rapport ni avec Pagnol, ni avec Orane Demazis

Cela étant, et j'y reviens, votre idée est excellente, et nous aurions tous notre grain de sable à apporter… Et merci pour votre anecdote sur le filmage en extérieur !


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De urspoller, le 27 mai 2008 à 16:58

Pour dire le vrai, il faudrait obvier à ce manque de rubriques diverses (actualités, coups de coeur, actrice préférée, trouvailles techniques, sondages bigarrés, etc) pour rendre ce site encore plus attrayant. Attention ceci n'est pas une critique, mais des retouches ne nuisent jamais…

Quant au premier souvenir cinématographique, j'ai un peu honte et crains de recevoir quelques lazzi doux-amers de la part de certains. Nul métrage d'Hitchcock, de Ford, Lang, Hawks, Renoir ou Wilder qui reçoivent souvent, de ma part, moult éloges ou dithyrambes, mais mes premiers émois (cinématographiques, s'entend!), d'aussi loin qu'il m'en souvienne, je les ai ressenti lors de l'ultime scène de… Taram et le chaudron magique ! Je devais avoir 6-7 ans et j'avais pleuré comme une madeleine. Depuis, j'ai un peu grandi (oh à peine!!) et ne pleure presque plus…
Un vrai ours en peluche que cet ursidé-là !


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De Lagardère, le 27 mai 2008 à 18:09

Ami Impétueux , je vous ai lu et bien compris. ( Je reparlerai plus tard de la note, que je rectifie quand même un chouilla) . Mais avouez que voilà bien une cascade de messages qui ne mangent pas de pain et qui nous font entrer dans une intimité cinématographique, très fugitive, mais fort sympathique de chacun d'entre nous. Cela change un peu du côté ping-pong et nous renvoie à la belle enfance tout en parlant de ce qui nous amène ici… Et là , point de copier-coller ! Mais je comprend fort bien que la construction de ce site n'est pas comme Sheila : Adéquouate.

Et vous , ami ? Vous n'êtes quand même pas né à l'époque ou l'on gravait des têtes de taureaux dans les grottes de Lascaux ?


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De Impétueux, le 27 mai 2008 à 18:22

Je cède à la pression amicale ; Urspoller dit fort bien ce qu'il nous faudrait en plus ici, à condition, bien entendu, que nous nous imposions la discipline de parler du film sur le fil d'un film (et de ses rapports, ressemblances ou antagonismes avec un ou d'autres films), du réalisateur, du genre (western ou thriller, comédie musicale, ou gore), et ainsi de suite…

Et cédant à la pression, donc, je vous conte mon premier souvenir, qui est le souvenir d'un manque et – presque ! – d'une blessure : en 1953 ou 1954 (alors que j'avais six ou sept ans), j'ai vu, au cinéma où ma mère m'emmenait chaque semaine et où, peut-être bien, ce jour-là passait le larmoyant Appel du destin avec Roberto Benzi, j'ai vu, donc, la bande-annonce de L'homme des vallées perdues de George Stevens, avec Alan Ladd.

Ce titre – autrement plus beau, plus poétique, plus romantique que le titre original, Shane – m'a bouleversé et je me suis promis de voir le film la semaine suivante.

Et puis ça ne s'est pas fait (ai-je été puni ? je ne me le rappelle pas…) ; et pendant dix ans, quinze ans, j'ai espéré voir ce film : je l'ai guetté dans toutes les contrées où je passais : trois ou quatre fois, j'ai failli atteindre mon but… et patatras ! au dernier moment, le cinéma changeait sa programmation…ou je devais brusquement interrompre mon séjour, ou je ne sais quoi… Et puis, ça a disparu des programmations, et ceci, et cela…

Et j'ai dû attendre ma cinquante-neuvième année, en 2006, pour découvrir le film en DVD. J'ai aimé, bien sûr (je crois que j'ai mis 4/6), mais ce n'était plus du tout la même chose…


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De Cornélia, le 27 mai 2008 à 19:15

Moi,mon premier DA c'était Le Roi lion!J'ai pleuré comme une baleine à la mort de Mufasa!


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De Lagardère, le 27 mai 2008 à 19:27

Ah ! La vie ! La vie….Quel cinéma…En tous cas , merci à vous tous d'avoir joué le jeu. Et j'espère que d'autres vont venir.. Mais il peut y faire trés bon sur ce site , screu-gneu-gneu !!!


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De Cornélia, le 27 mai 2008 à 19:39

Et mon premier émoi,c'était La Boum! Au bahut,on kiffait toutes Pierre Cosso et depuis Sophie Marceau est l'une de mes actrices préférées.


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De Nadine Mouk, le 27 mai 2008 à 22:48

Bravo pour cette initiative, "Lagardère" ! Moi , je me souviens , il y a trés , trop longtemps..C'était à Bordeaux , au Ciné-œil , rue Malbec : Les enfants du capitaine Grant avec Maurice Chevalier entre autres. Merveilleuse aventure tirée du roman (je ne l'appris que bien plus tard ) de Jules Verne…Un rêve ! un rêve éveillé ! Je garde au fond de moi ce tout premier souvenir de cinéma comme une perle à jamais précieuse.


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De Marchal, le 27 mai 2008 à 23:10

Pas mal votre site ! Moi c'est la scène de la douche de "Psychose" qui a étée le declencheur de ma passion pour le cinéma! Gamin Je passe pour aller me coucher , par force devant la télé et je vois le visage de l'héroine et le couteau qui s'abat je ne sais combien de fois sur elle ! Je crois être passé des dessins animés a ca, direct , et sans transitions comme dirait "PPD" aux guignols de l'info ! J'ai pas fermé l'oeil de la nuit mais quel déclic pour la suite !!


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De ahanibal lecteur, le 28 mai 2008 à 01:34

C'est le jour ou , par le plus grand des hasards j'ai jeté un oeil sur le film du Dimanche après midi , en 1966 . J'ai vu Un beau visage de femme qui pleurait. Et chaque larme devenait une perle ! Cette séquence a scotché le gosse que j'étais ! Bien plus tard , j'ai appris que la dame qui pleurait des perles s'appelait "La belle" et que ce Film était le chef-d'Oeuvre de Jean Cocteau La Belle et la bête. Je ne retrouve jamais ce film sans me revoir enfant..


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De droudrou, le 28 mai 2008 à 10:41

Hors le fait qu'il y a des coups de pied au cul qui se perdent (encore un en vue d'ailleurs… et merci pour le choix très personnel qui m'est attribué ! – silence profond lourd de conséquences s'adressant à notre ami AlHolg…) c'est vrai que, hors Showboat il y a ce Le mouchard de John Ford dont l'action se passe en Irlande dans cette période qui a inspiré Le vent se lève à Ken Loach Si quand on est gamin il est des situations d'adulte difficiles à comprendre, en revanche, l'apparition de cette sinistre machine noire montée d'une mitrailleuse et qui va ouvrir le feu sur les… dissidents, a été un de mes premiers moments marquants au cinéma. Un autre moment, la mort de Bonnie Blue dans Autant en emporte le vent.


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De Christian 24, le 28 mai 2008 à 14:23

Un bonjour de la Dordogne ! Sympa de nous faire revivre ces moments là. Perso, j'ai 28 ans et à l'age de 7ans, je me trouvais avec mon père dans les Pyrénnées et un soir , un immense écran en plein air était tendu et les gens regardaient un film depuis leurs voitures! Et je vis apparaitre un regard d'à peu près 10 mètres de long sur 5 de hauteur , qui me glaça d'effroi ! C'était celui d' Albert Dieudonné. Le film , bien sur (mais je n'en savais rien!)c'était "Napoléon" ! Quel choc ! Mais quel souvenir..


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De Torgnole, le 28 mai 2008 à 15:41

'Tain, les gars! Vous me prenez par les sentiments! Je ne peux m'empêcher de confesser mon premier coup de coeur. C'était Terminator 2! J'avais moins de 12 ans et je n'avais pas le droit d'y aller mais mon père m'a fait passer quand même. Je me suis pris une méchante claque avec le T1000. "Il est en métal liquide", Ah! La frime avec les potes le lendemain!


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De mamie sorbet, le 28 mai 2008 à 15:41

Bonjour.je ne pourrais pas vous dire l'année exact de mon premier émoi cinématographique mais je me rappele trés trés bien que ma mère m'avait mené au "Cordouan", petit cinéma de quartier à Lisieux. J'avais déjà un peu peur en entrant. mais quand je vis les hommes au visages de corbeaux et autres volatilles, je me mis à hurler et on fut obligé de m'évacuer de la salle. Plus jamais je ne revis Judex sans me souvenir de ce moment.Au revoir.


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De Impétueux, le 28 mai 2008 à 16:21

Je suppose qu'il s'agit du Judex de Franju et non d'un des épisodes du Judex de Feuillade…..


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De fernand, le 28 mai 2008 à 17:12

oh!pardon mais ça change tout , ça ! Voilà une idée qu'elle est trés trés bonne ! je veux bien y ajouter ma p'tite contribution : Je devais avoir 7 ans peu près et un soir , somnolant sur les genoux de ma grand-mère adorée , je vois dans la télé un type avec un chapeau ridicule! je suis pris d'un fou-rire absolument incontrôlable , énorme , immense ! A tel point que pour la première fois , je me fis engueuler par ma mamie que je dérangeais grave. Je sus , bien plus tard que cet homme c'était Louis Jouvet et que je regardais Volpone! Si tu me vois de là ou tu es aujourd'hui , je t'en demande encore pardon , ,grand mère. Mais je l'ai revu souvent ton Volpone et sans rire !..


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De jolem, le 28 mai 2008 à 18:59

Personnellement, je fais un énorme effort pour me souvenir de mes jeunes années, mais à force de consommer des substances illicites, j'ai du mal ! Bon, je vais essayer quand même. Incontestablement, le meilleur moment dont je puisse me souvenir, c'est d'avoir regardé à de nombreuses reprises Marius avec mon grand-père provençal grand admirateur de Marcel Pagnol. Il connaissais les répliques par cœur, celles de la partie de carte restent encore gravées dans mon cerveau, enfin dans ce qu'il en reste :
" Tu me fends le cœur "
" L'honneur d'une femme, vois-tu Marius, c'est comme les allumettes, ça ne sert qu'une fois… et Fanny, il ne faut pas t'en amuser… "
" Quand on fera danser les couillons, tu seras pas à l'orchestre "
" Et si tu n'as pas vu Mandolfi, c'est qu'il est mort ! "
" Si on ne peut plus tricher avec ses amis, ce n'est pas la peine de jouer aux cartes." Cette dernière tirade m'évoque tellement de magnifiques moments passés à l'ombre des platanes où nous passions des soirées entières à jouer à la belote avec mes parents et mon grand-père. Ah, quand j'y pense, je me rends compte que je ne suis qu'un petit con qui a autant de jugeote qu'un marcassin. Depuis que mon grand-père s'en est allé, je n'ai plus jamais revu ce Marius

Et je me repends parfois qu'avoir dit des inepties sur ce « vieux » cinéma. Le talent n'appartient à aucune époque en particulier.

Les mots ont une telle force lorsqu'ils sont employés à bon escient que j'envie les quelques contributeurs – comme impétueux, urspollueur ou jipi – qui sont capables de signer des topics qui sont de vrais moments de littérature.


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De cabrissade, le 28 mai 2008 à 20:37

Ce n'est qu'à 21 ans que j'ai eu accès au cinéma…Le Max Linder à Libourne , en gironde. Je découvrais l'énorme , l'immense Lon Chaney , bien oublié aujourd'hui , dans une version muette du Bossu de notre Dame…Un vieux pianiste , devant la scène et l'écran , faisait ce qu'il pouvait pour "coller" au plus près des grimaces impressionnantes de l'immense artiste. Lointain mais beau moment de vie..


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De vincentp, le 28 mai 2008 à 21:08

Excellente idée d'ouvrir ce fil spécialisé.

Pour ma part, quelques Walt Disney ont marqué mes jeunes années, comme beaucoup d'autres.

Mais mes souvenirs les plus marquants concernent :

  • Butch cassidy et le kid vu au CM2 avec une école entière, et une énorme bronca dans la salle quand Redford ou Newman demande à Katerine Ross de se déshabiller.
  • les westerns de Antony Mann vus au ciné-club d'Antenne2 de Claude-Jean Philippe. J'ai été alors subjugé par L'appât en particulier, ses forêts verdoyantes et la séquence finale dans la cascade. La découverte d'un art et un grand souvenir.

C'est ce ciné-club (et à un degré moindre celui de Brion sur Antenne3) qui m'a fait véritablement découvrir le cinéma.


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De coco 64, le 28 mai 2008 à 22:37

Bonjour et bravo pour votre site que je découvre.Enfin un site un peu plus 'humain'. A l'age de neuf ans , j'ai découvert La belle et la bête de Jean Cocteau et la scène ou la belle enfile le gant de la bête pour être téléportée dans un autre lieu , me marqua à jamais. Aujourd'hui , je travaille dans un grand magasin de vêtements. Au rayon chapeaux et gants….Allez donc savoir ! je reviendrai sur votre site sympa !


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De droudrou, le 28 mai 2008 à 22:39

A Jolem, à propos de César, Marius et Fanny :

César qui gueule dans la rue après la partie de cartes :

  • Oh ! Monsieur Brun ! N'allez pas dire à tout le monde que Escartefigue il est cocu !

César, dans le dernier opus, alors que Panisse, il est mort :

  • Chut ! Je joue avec le mort !

Il y a aussi une réplique pas triste avec Honorine, la maman de Fanny, quand César lui applique une de ces claques sur les cuisses à propos du respect de la vertu et que nous apprenons que c'était Honorine qui allait rejoindre son amant alors que Marius venait voir Fanny…


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De England, le 29 mai 2008 à 06:54

1968 : La première fois que je vis poindre des larmes dans les yeux de mon père : Qu'elle était verte ma vallée..Plus tard je compris ce que gamin j'avais déploré. Merci à vous.


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De jolem, le 29 mai 2008 à 12:06

Je me souviens aussi de quelques envolées du film Fanny :

"le chagrin, c'est comme le ver solitaire : le tout, c'est de le faire sortir."
Et aussi la réplique cultissime de Panisse : "En Turquie il n'y a pas de cocu. Il n'y a que des veufs."


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De Valjean, le 29 mai 2008 à 14:38

Bonjour à tous.''Mon beau navire o ma mémoire..".Voilà bien une rubrique que n'aurait pas renié Guillaume Apollinaire. Au Rialto de Bayonne, en une époque plus douce mais tant éloignée de mon présent, Edith Scob de voiles -me semblait'il alors- vêtue, paraissait sortir d'une grotte, faisant s'envoler des oiseaux du bout de ses doigts…Elle portait un masque blanc …Semblant glisser doucement sur la terre, elle s'enfonça dans une forêt et le mot "Fin" brisa la belle image.Pourtant, ses Les yeux sans visage m'avaient tout du long térrorisé et obligé à fermer par trop souvent les yeux pour pouvoir en faire un résumé plus tard, à qui me le demanderait. Georges Franju venait de frapper à la porte de ma vie.Pour toujours..


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De Lagardère, le 30 mai 2008 à 06:53

Je vous confirme , madame , l'existence du film Les sables du Kalahari , sorti sur nos écrans en 1965 après bien des péripéties puisqu'il fut tourné en 1959 par Cy Endfield (j'espère ne pas écorché son nom). Avec en vedette principale Stuart Whitman, qui avait pour une fois laissé son costume de cow-boy au vestiaire. L'histoire en effet d'un avion qui s'écrase dans le désert et la survie des passagers.

Et j'en profite pour vous dire la joie que j'ai eu de lire tous ces souvenirs d'enfants que nous avons été …Ca fait chaud au cœur. Mais il y a encore de la place ! -Entrez! Entrez! Petits et grands ! C'est donné , c'est pas cher ! Venez retrouvez vos souvenirs enfouis ! Entrez tous ! - Ça fait un peu foire du trône , non ? Mais tant que ce n'est pas la parade monstrueuse


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De urspoller, le 30 mai 2008 à 18:48

Sieur Lagardère, j'espère que vous aurez encore beaucoup de ces inspirations quasi-divines afin de revitaliser ce site.
Chaque témoignage ne fait certes pas grandir le cinéma, mais nous permet de nous replonger avidement dans le tréfonds de nos âmes. Quel bonheur, de se souvenir de nos aïeux, de nos parents, de notre prime jeunesse… Pour ceux qui ont encore la chance d'avoir leurs grands-parents (et c'est mon cas, dieu merci !) ou leurs parents, ces messages nous obligent à prendre conscience que nos proches sont malheureusement mortels et qu'il faut en profiter au maximum tant qu'ils sont encore parmi nous.

La partie de carte de Marius fait rejaillir en moi de merveilleux moments –comme chez notre camarade – où mon grand-père et moi ne cessions de tricher (au grand désespoir de mon frangin !). Chacun connaissait le jeu de l'autre avant de connaître le sien. Le comble, c'est que l'on perdait tout le temps… Sacré papy !!!


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De lagardère , le 30 mai 2008 à 19:39

Mon Dieu , ami…Il est de ces p'tits bonheurs chers à Félix Leclerc qu'il faut parfois savoir murmurer à l'oreille des gens qui n'attendaient que ça…Bien sur le cinéma n'en sort pas grandi , mais au box office de l'émotion , il y a bien des coeurs qui ont du battre un peu plus vite. Et bien des étoiles briller dans bien des yeux . Le cinéma a nourri notre mémoire et nous avons la reconnaissance du ventre…Nous sommes de braves gens.

Oui.


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De urspoller, le 30 mai 2008 à 20:16

C'est très juste que le cinéma génère en chacun des émotions. C'est le propre de l'art d'aiguilloner notre intellect et notre coeur. Et finalement, l'offre reste tellement bigarrée que nous trouvons tous notre bonheur. Certains chez Pagnol, d'autres chez Duvivier, Pécas, Hitchcock, Michel Lang, John Ford, Dany Boon, Rosi


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De Cornélia, le 30 mai 2008 à 20:25

Etant assez récente ici, je me permets quand-même de vous féliciter pour votre forum ! Je le trouve très agréable et j'avoue que je suis souvent émue par certains messages. Ce forum est trés sympa et j'ai l'impression qu'on y retrouve des connaissances. Pour le moment je ne connais pas beaucoup de monde si ce n'est Impétueux, urspoller, droudrou et Katana mais tout le monde a été gentil avec moi. Alors je voulais jsute vous dire que j'espère que c'est réciproque et que vous accepterez mes erreurs de jeunesse ! Bonne continuation !


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De urspoller, le 30 mai 2008 à 20:30

Il est dans la nature de l'Homme de se tromper. Donc, à part vos quelques libertés avec la langue française, vos contributions sont – ou seront – accueillies comme elles le méritent. Le site n'étant pas une secte – enfin, aux dernières nouvelles – tout le monde y est donc le bienvenu. Vous voyez, ils m'ont bien accepté (malgré mes monomanies hitchcockiennes), alors pourquoi pas vous ?


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De jouvet@free.fr, le 1er juin 2008 à 23:45

-Papa, va leur raconter l'histoire du vent dans le froc du mec !!-

C'est fernand qui me demande ça. Le petit fernand que vous avez accueilli dans vos murs, à la suite de son père, votre serviteur. Je m'y colle avec plaisir mais personne ne me mord ce coup ci, hein ?

Eté 62, L'Eden à Barbezieux . Mon père me botte les fesses pour que je fasse connaissance avec le cinoche. "-Que va-t-on voir , papa ?-  – Quai des brumes, mon fils !

Alors d'abord du brouillard… Et puis un camion… Et puis Jean Gabin et Marcel Péres qui s'engueulent dans ce camion ! Un petit chien qui traverse la route…Et puis noir et blanc ! Et ce brouillard… -On s'en va, papa ?

Et puis… La cabane de Panama, vieillard revenu de tout sans y être allé, et coiffé du chapeau du même nom. Et puis Robert le Vigan, un peintre, une existence pour rien… Il n'en veut plus, d'ailleurs, de cette existence. Et c'est devant les yeux de son ami Panama Edouard Delmont, qu'il finira par aller se noyer.

Et là, à cet instant, cette image sublime, inoubliable : Le vent s'engouffrant avec violence sous les vêtements en lin de ce vieux qui voit périr son ami dans les vagues d'un océan que l'on devine déchainé tant il vente ! Ce peintre qui se noie volontairement, lui qui déjà peignait un noyé quand il voyait un nageur… Cette âme désespérée qui n'entend plus son ami lui crier de revenir ! Et puis Panama qui s'en retourne, résigné, vers sa cabane pleine de souvenirs réels ou illusoires…-Quel brouillard! Quel sale brouillard…-

C'était fait : j'allais adorer le cinéma.


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De djbki, le 8 juin 2008 à 01:22

Joli kaleîdoscope…Mon premier souvenir cinématographique date des annés 60. C'est , moi aussi, comme l'interlocuteur au dessus, Robert le Vigan qui traverse les murs sous le regard médusé d'un "chiche-capon" qui s'était attardé dans la classe de sciences naturelles, une nuit ou les enfants rêvent d'aventures que même les aventuriers les plus illustres n'avaient jamais osé imaginer…Les disparus de St Agil, de noir et blanc vêtus, me donnèrent le frisson du cinéma. Celui qui ne me quitta plus jamais. Il ne me fit pas aimer l'école mais adorer l'ombre et le mystère..


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