C'est un western assez banal, poussif, mais qui vaut la peine pour l'ultime face à face entre Wayne et Maureen O'Hara ("L'Homme tranquille"), héros fordiens en fin de course, vieillis et émouvants.

Le film vaut mieux que ça. Réalisé par un vétéran qui dirigeait déjà Wayne dans les années 30, "Big Jake" bénéficie d'un bon scénario, de personnages échappant au cliché et d'un méchant particulièrement retors et intelligent, joué par le surprenant Richard Boone. C'est sans doute le meilleur western de série de la fin de carrière de Wayne, loin des nanars d'Andrew McLaglen, et la BO d'Elmer Bernstein rehausse le tout. Et il est vrai que revoir une dernière fois les héros de "L'homme tranquille" face à face est assez émouvant.

C'est clair qu'on ne peut pas dire que ce film soit banal.

Malgré une trame assez classique, il y a quelques originalités comme ces tireurs embusqués, ou

encore la présence d'une moto et des rangers en voitures. Cependant, les vielles méthodes

l'emportent et rien ne vaut un vieux cow-boy comme le duke pour dilapider la troupe de kidnappeurs.

En plus il est assez plaisant à regarder, les extérieurs sont plutôt bien filmés dans la grande

tradition du cinémascope.