Ah, quand ça passera à la télé, je me laisserai peut-être tenter, malgré mon allergie pour le fâlot et mièvre Richard Gere (que j\'ai déjà surmontée une fois pour regarder le magnifique Days of Heaven) car il s\'agit de la biographie d\'un personnage très intéressant : Clifford Irving, faussaire patenté qui a écrit et surtout publié une autobiographie d\'Howard Hugues inventée de toutes pièces. Il était déjà question de cette arnaque dans Vérités et mensonges, d\'Orson Welles et François Reichenbach. J\'ai lu plus récemment un courtroom drama écrit par M. Irving : eh bien, ça sonnait faux ! Ha ! Ha !
Mais bon, évidemment, pour jouer ce personnage, il aurait fallu un bon acteur… Je vous ferai mon rapport sur la performance du jeune Eli.
Il faut dire que ça fait longtemps que l\'on a pas vue Richard Gere dans un bon film , d\'ailleurs mis à part le déja moyen Pretty woman , je ne vois rien de bien emballant dans sa carriére .
Outre le Malick déjà cité, il a décroché un petit rôle dans un film d\'Akira Kurosawa, Rhapsodie en août.
Gere a été bien une seule fois, en tout et pour tout : dans Affaires privées, en flic pourri jusqu\'à l\'os, pervers et malsain. Le reste est à jeter… Pas le superbe Days of heaven, bien sûr, mais curieusement on se souvient à peine qu\'il joue dedans.
Question : se souvient-on des acteurs des films de Malick ?
Oh oui : Sissy Spacek, Martin Sheen, Warren Oates dans Badlands sont inoubliables. Enfin, surtout Sissy Spacek, quoi…
Droudrou pose en effet une bonne question : de Days of heaven, je me souviens surtout de la maison, perdue au milieu des champs, des autres films, à part effectivement la lumineuse et étrange Sissy Spacek, ça ne revient pas instantanément en mémoire. Signe probablement que les comédiens sont entièrement au service de l\'oeuvre de Malick.
Pas tout à fait : la place de l'homme dans l'oeuvre de Malick existe mais l'homme est intemporel dans l'espace physique qui est le sien – je serai tenté de dire, par exemple, que Cimino, aussi, dans son fameux "Heaven's Gate" nous fait vivre un tas de personnages qui disparaissent au profit de l'ambiance du "fait divers" rapporté (j'utilise un mauvais mot mais n'en vois pas d'autre et ne voudrais pas me faire taxer de Le Penniste si j'évoque un point de détail dans l'Histoire avec un très grand "H"…)
De Malick, je ne vois aucun film à rejeter même si les personnages apparaissent négatifs, ils sont ce qu'ils sont ! Et, donc bon exemple, Gere est une petite frappe vite oublié par rapport à ce que l'oeuvre nous laisse en mémoire.
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