Il flotte dans ce n°3, un parfum des années 80 : l\'univers est celui des Mad Max, le réalisateur avait signé Highlander… Tout ça ne rajeunit personne, mais curieusement, le film est une franche réussite, et clôt parfaitement la trilogie des Resident evil. Le scénario tient sur un timbre-poste (petit, le timbre), et toutes les séquences faisant intervenir les méchants savants fous, sont à jeter. Mais Mulcahy a acquis une vraie maîtrise des scènes d\'action. Ainsi, la bataille dans Las Vegas ensablé, est époustouflante, et les F/X sont parfaits, jusqu\'aux animaux (chiens et corbeaux \"zombifiés\") généralement le point faible de ce genre de trucage numérique.

Milla Jovovich est une héroïne de BD idéale, portant avec grâce des tenues sorties d\'un western spaghetti, et Ali Larter est bien belle aussi. Resident evil est une drôle de \"franchise\", qui ne cesse depuis le premier film, de surprendre en bien. Malgré ses origines qui incitent à la méfiance, ce sont de vrais films de SF, soignés et surprenants, qui renouvellent le film de zombies, non sans humour : l\'attaque des corbeaux, ne commence-t-elle pas exactement comme dans Les oiseaux de Hitchcock ?

Bonne surprise.