Forum - Lifeforce, l'étoile du mal - Fantastique méconnu
Accueil
Forum : Lifeforce, l'étoile du mal

Sujet : Fantastique méconnu


De DelaNuit, le 29 novembre 2007 à 23:17
Note du film : 5/6

Quand donc verrons nous en zone 2 une édition de ce film fantastique méconnu ? Des astronautes terriens découvrant dans la queue de la comète de Halley un vaisseau extra-terrestre aux décors dignes d'Alien, et ramenant sur terre des humanoïdes dangereux endormis dans des cristaux…

Londres à feu et à sang avec la divine Mathilda May en vampire de l'espace marchant nue au milieu des flammes à la recherche de l'astronaute dont elle est tombée amoureuse…

Des lumières scintillantes en étoiles passant en trombe entre les murs explosés de Londres, constituées d'âmes humaines collectées par les vampires, guidées jusqu'au vaisseau spatial statonnant au dessus de la cathédrale, afin de rejoindre les gardes mangers extra-terrestres !

Mathilda May attendant son promis, debout sur le tombeau de Nelson dans la crypte de Saint-Paul et déclamant : "La trame du Destin transporte ton âme et ton sang jusqu'à la Génèse de ma forme de vie…"

Le film qui lança la trop rare Mathilda May, entre gore et poésie, le tout sur une musique planante de Henry Mancini !

Dire qu'il en existe une version de ce film étonnant revue par le réalisateur en zone 1, mais rien en zone 2 !


Répondre

De DelaNuit, le 21 mai 2014 à 18:58
Note du film : 5/6

Il semble qu'un dvd zone 2 de Life Force soit prévu chez Sidonis pour juin 2014 ! Aurons nous les deux versions ? La française d'époque et celle revue par le réalisateur ? Suspense…


Répondre

De DelaNuit, le 24 août 2014 à 13:33
Note du film : 5/6

Quel plaisir de redécouvrir Lifeforce, avec en plus un certain nombre de scènes inédites qui l'enrichissent. Merci à l'éditeur Sidonis.

Hommage de Tobe Hooper aux classiques de la Hammer avec les moyens techniques des années 80 (John Dykstra, responsable des effets spéciaux de Star Wars aux manettes), et quel hommage ! A la fois Space opéra, conte d'horreur gothique, parabole religieuse apocalyptique et film de zombies ! Ces différents aspects se complètent dans une continuité cohérente sans jamais donner l'impression d'un patchwork artificiel et offrent un film riche en thématiques, dont la réussite est renforcée par la beauté des images, décors, éclairages, l'envoûtante musique de Henry Mancini dirigeant le London Symphonie Orchestra, une direction d'acteurs remarquable et un rythme soutenu.

Cerise sur le gâteau, le romantisme d'une histoire d'amour qui culmine en un final qui fut comparé à celui de Peter Ibbetson ou La belle et la bête de Cocteau. Sauf que cette fois-ci la belle est aussi la bête… Mathilda May dont la nudité n'est jamais vulgaire mais sacralisée, nous laissant admiratifs, pantois comme devant une déesse antique, traverse le film de bout en bout, sensuelle et hiératique incarnation de l'amour et de la mort qui nous fascinent tous. Il faut être une très grande actrice – en plus d'une beauté indéniable – pour incarner tout cela avec succès. Mais comment poursuivre une carrière quand on a commencé sur un tel piédestal galactique ? Le temps n'est plus aux déesses avagardneriennes…

Mal compris à sa sortie, le film a décontenancé les spectateurs par son mélange des genres mais est devenu depuis une oeuvre culte, enfin disponible en zone 2. Encore merci aux éditeurs ! Un incontournable pour les amateurs de fantastique !


Répondre

Installez Firefox
Accueil - Version bas débit

Page générée en 0.0057 s. - 5 requêtes effectuées

Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter