Acteur discret, intelligent, à l'humour fin, toujours ambigu, Alan Bates n'a jamais "explosé" à l'écran, mais a marqué ses films de son humanité. Il tenait vraiment tête à Quinn dans "Zorba le grec", à Oliver Reed dans "Love" et sa composition virile et tourmentée dans "Le Messager" est inoubliable. Il avait aussi créé une silhouette marquante dans "Le Cri du sorcier".