Avec une histoire pareille on peut inventer toutes les folies que l'on veut la mayonnaise prend toujours, grâce à l'aplomb ici exceptionnel de l'enfant star Macaulay Culkin et de Joe Pesci (formidable en crétin berné). On est dans la farce pour noël qui se laisse voir de 7 a 77 ans, et les gags sont vraiment culte ; le livreur de pizza faussement flingué (j'en ri encore), les deux cambrioleurs pris au piège par un gamin haut comme trois pommes.

On ri vraiment beaucoup, à se plier en deux et comme c'est familial une touche d'émotion et de tendresse dans la deuxième partie fait beaucoup de bien et maintient le film dans la comédie pas débile. La belle musique du grand John Williams et une réalisation comiquement inspirée.
Ce n'est donc pas par hasard que ce petit chef d'oeuvre reste a ce jour l'un des plus gros succès d'Hollywood qui sauva de la faillite la Warner, et qui encore aujourd'hui reste la comédie ayant eu le plus grand succès au monde.
Des millions de gamins comme moi furent bercés par ces aventures indémodable, chaleureuse et ces personnages attachant que l'on retrouvera un peu moins drôle mais toujours aussi palpitant dans la seule véritable suite Maman, j'ai encore raté l'avion

Culte !

A se plié, vraiment? Je commence à mieux comprendre.

Une comedie dans le genre que fait Disney pour la famille : divertissant et comique avec ses gags, chutes et autres glissades bien exécutées par le duo de 'méchant' Joe Pesci et Daniel Stern. Ouille ca doit faire mal. Plusieurs Oscars & prix en particulier pour le jeune garçon blond.

Inutile de s'étendre : c'est populaire avec 38.560 votes sur Imdb. 6/10

Jusqu'à ce qu'on atteigne dix ans d'âge mental, c'est sublime !

Ensuite…

"Ensuite"… on peut, le temps d'un film, retrouver un regard d'enfant émerveillé par la magie de Noël, de ses décors, de ses promesses ; et ravi de cette solitude au parfum de liberté qui s'offre pour quelques jours d'aventures. Bref, pour les 7 à 77 ans…

Bon retour, Impétueux !

Oui, bon retour, Impétueux-san !

Un bon divertissement !

Tiens, Arca se met à parler ci et là du cinéma d'après-guerre nippon, distribuant ses avis et ses notes au petit matin, comme le laitier et le boulanger ! Je vais me sentir moins seul. Peut-être Impétueux, frais et dispo, à son tour…

A ne pas manquer : les trois coffrets Ozu (Carlotta, Arte), le coffret Naruse, celui Mizoguchi (années 40) et les oeuvres du même auteur des années cinquante.

Ah, mais nous marchons ici sur des oeufs : l'ami Impétueux nous a souvent confié – avec une honnêteté qui l'honore – à quel point l'indifférait ce fameux pays du Soleil levant et sa production audiovisuelle. Mais qui sait ? Peut-être un jour une heureuse coïncidence – comme tomber par hasard sur un vrai bon film de sabre à la télé, un soir de pluie – verra fléchir son impétueuse résolution.

En ce qui me concerne je dois avouer qu'à part Les Sept samouraïs et Les 47 ronins, que j'ai vus à la cinémathèque il y a plusieurs années, c'est pour moi une découverte toute récente, tenant essentiellement au fait que le club vidéo au coin de ma rue dispose d'une d'une "section asiatique" étonnamment musclée. Pendant un temps, j'ai surtout loué des films de peur récents, mais après quelques bonnes pétoches comme Shutter – qui du reste n'est pas japonais mais sud-coréen – il n'y en avait plus. Et comme je devais absolument tromper mon impatience de revoir enfin Une vie difficile que ma maman doit me ramener des Europes*, il me fallait me lancer dans autre chose, tout film italien contribuant à remuer le fer dans la plaie. C'est alors, essentiellement par hasard, que j'ai vu Goyokin, qui m'a fait sortir le coeur de la poitrine… et voilà, j'étais tombé dans un nouveau baril de potion magique. Tant qu'on est dans les années soixante, s'entend : à l'aube des années 70, il y a une évidente coupure (pardon pour l'atroce jeu de mots) et les films de samouraïs qui se font à partir de là ne me disent absolument rien : machins pour ados avides de douches d'hémoglobine.

Cela dit, vous serez sans doute fort déçu d'apprendre que je reste un spectateur incurablement primaire, l'homme du premier degré. Rébellion par exemple a beau être construit comme une implacable tragédie grecque, au fond je regarde ça surtout comme un western et je guette le moment où Toshiro Mifune va enfin dégainer son sabre et éventuellement se mesurer avec le gardien des frontières Tatsuya Nakadai ! (Même si avant de se battre les deux samouraïs doivent d'abord nourrir le bébé, bien entendu).

(*) Je n'ai jamais su d'où sortait cet amusant québécisme : dans une certaine langue populaire, on dit "dans les Europes" plutôt que "en Europe", allez savoir pourquoi.

Je vais me facher !