Il faut éditer ce film désopilant pour Audiard, Carmet, Rochefort, Marielle, et quelques autres…
IL existe depuis pas mal de temps, dans deux coffrets au moins, ainsi que dans la collection Kiosque Audiard…
Merci du renseignement, David-H !
Rien de! J'ai découvert tout cela il y a pile 12 mois, avec un certain plaisir.
Comment réussir… quand on est con et pleurnichard, est un film qui pourrait être une assez bonne réussite et qui encore une fois, est sauvé par le talent de Jean Rochefort. Jean-Pierre Marielle s'en sort aussi assez bien, mais ce pauvre Jean Carmet a l'air complètement paumé. Il est largué dans un monde qui lui échappe et où toutes les femmes se jettent sur lui. Une chose est sûre, le titre du film lui convient très bien.
Rochefort joue un tout petit rôle dans le meilleur film d'Audiard et son interprétation est très banale. En revanche Jean Carmet et Stéphane Audran y sont étincelants et c'est sur eux – surtout sur lui – que tout repose.
Là, Impétueux, je ne vous suis pas en ce qui concerne vôtre avis sur ce film. Jean Rochefort n'y joue qu'un petit rôle, mais comme toujours, il a ce je ne sais quoi qui en fait un très grand acteur. Pour ce qui est de Jean Carmet, il est d'une platitude qui frise la débilité. Il faut dire que je ne suis pas fan de cet acteur aux rôles souvent bien plats.
C'est le rôle qui veut ça, pomme !
Lorsqu'on demande à un grand acteur – Carmet – d'interpréter un benêt geignard et agaçant et qu'il y parvient à la perfection, c'est qu'il y a adéquation.
Cela étant, ne faites pas mine de croire que je n'apprécie pas Jean Rochefort et, pour votre gouverne et votre instruction, allez lire ce que j'ai écrit de lui sur Le crabe tambour ou Le cavaleur, deux de ses meilleurs rôles.
Oui, Impétueux, je reconnais que le rôle d'imbécile tenu par Jean Carmet n'est justement qu'un "rôle". Mais je trouve cependant que cet acteur était loin d'avoir le charisme et le talent de Jean Rochefort. Je n'ai jamais laissé sous-entendre que vous n'appréciez pas ce dernier, loin s'en faut! J'ai lu de nombreux commentaires élogieux venant de vous, sur des topics lui étant consacrés.
En-effet, Le Crabe-Tambour est l'un de ses plus grand rôles, bien que je le préfère dans des comédies plus légères, justement du genre Le cavaleur ou encore l'excellent duo composé de Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au Paradis. C'est ce que j'aime tant chez cet immense acteur, son talent pour interpréter toutes sortes de rôles. Il excelle justement dans ceux du pauvre type largué ou bien dans ceux du freluquet de service.
Comme dans Comment réussir quand on est con et pleurnichard, il est bien dommage que dans Salut l'artiste, il n'ait pas eu le premier rôle. Vraiment, Marcello Mastroianni, est complètement dénué de talent et est pratiquement incompréhensible face à la merveilleuse diction de son acolyte.
Oui, Jean Rochefort est un immense acteur. Ne serait-ce que dans L'indiscrétion, que j'ai découvert il y a très peu de temps, Il faut tuer Birgitt Haas, très prenant et vraiment méconnu ou dans des films comme Le moustachu ou Un étrange voyage. C'est un gentleman du cinéma français, un dandy qui a autant de charme que d'humour, je dirais même un mélange des deux.
Pour me résumer, j'estime que toute sa cinématographie est intéressante pour peu qu'on sache la visionner avec attention.
Jean Carmet n'avait ni le même physique, ni les mêmes emplois que Jean Rochefort et Pauline Carton n'avait pas le même charme que Danielle Darrieux. Dieu merci, il y a plusieurs chemins pour Rome et plusieurs demeures dans la Maison du Père. Michel Simon ne pouvait pas être employé comme Jean Gabin…
Cessez de faire l'enfant, s'il vous plaît.
Oui bref, restons en là pour ce soir….
Mais je continue à penser que Jean Rochefort a un physique et un talent bien supérieurs à Jean Carmet….
Il y en a pour tous les goûts….
C'est mon opinion, et je reste sur mes positions….
Si le titre, Comment réussir… quand on est con et pleurnichard, du pénultième film réalisé (si l'on peut dire !) par Michel Audiard est beaucoup moins intéressant que les premiers tournés (ah, la poésie baroque du Cri du cormoran le soir au dessus des jonques), le scénario a un peu plus de vivacité et d'allure et je crois bien que, sans atteindre des sommets, bien loin de les atteindre, les mésaventures du vendeur de Volcani, vermouth frelaté qui propose en prime un carillon Westminster immonde est un bien intéressant personnage minable.
Jean Carmet, stupéfait perpétuel aux yeux de chien battu m'a souvent fait songer à un de ces personnages étonnants du défunt magazine Strip-tease (de Marco Lamensch et Jean Libon). Sa relation avec sa mère alcoolique et avachie (Jeanne Herviale) est une merveille sordide.
Le reste est beaucoup moins intéressant, malgré des dialogues tonitruants, où Audiard s'est lâché sans retenue et des acteurs qui semblent s'amuser comme des fous et font n'importe quoi avec beaucoup de verve. J'ai rarement vu Stéphane Audran aussi séduisante et Évelyne Buyle aussi gourde (il est vrai que je ne l'ai jamais vue autrement que gourde : c'était ce qu'on appelait jadis son emploi). Jean-Pierre Marielle commençait à quitter subrepticement les rôles en troisième ou quatrième plan où il avait été confiné depuis le début de sa carrière, des rôles que Daniel Prévost ne quitterait jamais…Genre de films qu'on a vu et revu dix fois, en le happant au hasard, l'été, sur une chaîne improbable, mais dont on ne se lasse qu'à peine…
Dans mon souvenir un film extrêmement décevant. Beaucoup de gens talentueux impliqués pour un résultat dlgne des réalisations d'un Claude Vital, d'un Jacques Besnard ou d'un Robert Pouret ou de n'importe quel faiseur de comédie française facile des seventles.
Sans doute… mais tous ceux que vous citez n'avaient pas le quart du dixième du talent de dialoguiste d'Audiard…
Oh que oui, mais franchement les réalisations d'Audiard… J'ai tenu une demi-heure devant elle cause plus, elle flingue Je vénère également quelqu'un comme Jean Yanne mais pas vraiment les films qu'il a mis en scène…
Nous sommes substantiellement d'accord, mais j'aime Audiard et Yanne et, par pur favoritisme, je m'efforce de chercher dans leurs films ratés quelques éclairs qui y gisent…
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