Je n'ai pas vu ce premier film réalisé par Gibson, mais après avoir récemment constaté son goût pour la mutilation : l'étripage de Braveheart, le supplice in extenso de La passion du Christ, et les sacrifices humains à la chaîne de Apocalypto, je m'aperçois qu'il joue ici un défiguré ! Ce qui s'appelle avoir de la suite dans les idées, en tout cas…
Ah ça ! Malgré mon admiration pour ses deux derniers films, je ne dis pas que le bonhomme n'ait pas un problème doloriste avec le corps !
Il n'est pas le seul. Avant lui, Brando aimait à se faire passer à tabac (L'équipée sauvage, Sur les quais, The chase) ou fouetter (La vengeance aux deux visages), ou brûler (Les révoltés du Bounty), ou égorger (Missouri breaks)… Dur métier.
"Dur métier", dis-tu, PM Jarriq : que non point ! Et le plaisir du masochiste ?
Néanmoins, en ce qui me concerne et même si j'agrée les réflexions de tout un chacun, j'avais aimé ce film, somme toute sympa !
Par contre, à propos de Brando dans The chase ce dont je me souviens, et par rapport aux spectateurs qui comme moi l'avaient vu, c'était le tronche de celui-ci après son passage à tabac ! C'était la réflexion première de tout un chacun ! Ce qui me fait penser soudain aux deux protagonistes de Rio Bravo…
La légende veut que Brando ait demandé à ses partenaires de vraiment le frapper, pendant cette scène, ce qui expliquerait ce sang qui gicle sur sa chemise blanche, et ce visage bouffi, très inhabituel dans un film surtout de cette époque. A bien y regarder, il semble en effet que certains coups soient réellement portés. Un "exploit" qui vaut bien les 30 kilos pris par De Niro pour Raging bull…
Page générée en 0.0020 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter