Beau western avec cette merveilleuse phrase de Chris Adams (Yul Brynner)
"On m'a offert beaucoup dans la vie mais jamais tout ce qu'on avait".
J'ai aussi un faible pour la réplique de Calvera : "Si Dieu ne voulait pas qu'on les tonde, pourquoi en a-t-il fait des moutons ?".
Quand on entend de si belles répliques, on s'aperçoit que le 7eme art est également un son.
Cette phrase de Caldera, si elle montre un beau sens de la répartie, n'a strictement aucun sens : en quoi Dieu aurait-il fait les moutons pour qu'on les tonde ?! Il est vrai que les déterministes soutenaient au XVIII° siècle que « Le melon a été divisé en tranches par la nature pour qu'on puisse le manger en famille. »
Par ailleurs, pour le fond, elle me semble se rattacher au fameux « Salauds de pauvres ! » lancé par Gabin dans La traversée de Paris. Dans les deux cas, partant d'un constat de la réalité, on décide qu'elle est intangible et, donc, vérité éternelle.
En revanche, la citation de Yul Brynner (On m'a offert beaucoup dans la vie mais jamais tout ce qu'on avait.) m'enchante !
Brynner est le bon, et donc ses répliques font sens, Wallach le méchant donc, il se contente de faire des bons mots. CQFD…
Il est vrai, PM Jarriq, il est vrai…
Notons qu'il fallait deux "bons" en vedette dans le film pour tenter d'égaler l'autorité tranquille et la prestance irrésistible de Takashi Shimura, le chef des Sept samouraïs…
"Si Dieu ne voulait pas qu'on les tonde, pourquoi en a-t-il fait des moutons ?".
C'est effectivement une bonne démonstration sous la forme d'une interrogation pseudo-naive.
Gaulhenrix
Cette phrase de Caldera, si elle peut montre un beau sens de la répartie, n'a strictement aucun sens : en quoi Dieu aurait-il fait les moutons pour qu'on les tonde ?
Parce que Caldera (Wallach) parle du Dieu – version cHretiEnne – qui est définit comme celui qui sait tout et peux tout. S'il sait tout alors il sait aussi que les moutons seront tondus. S'il ne voulait pas qu'ils soient tondu alors il ne devait pas créer des moutons. CQFD
Mais, voyons, paul_mtl, c'est méconnaître le libre arbitre – être ou ne pas être tondu – laissé par Dieu au mouton…
Mais, voyons, paul_mtl, c'est méconnaître le libre arbitre – être ou ne pas être tondu – laissé par Dieu au mouton…
En l'occurence le libre arbitre est davantage laissé à l'homme tondeur qu'au tondu qui le subit et n'a pas vraiment de choix. ;) Ca ne change rien à l'affaire. Si Dieu (chretien) sait tout il connait aussi le futur choix du libre arbitre de l'homme.
(Pour que l'édifice chretien tienne mieux, il faut que soit Dieu ne sache pas tout, soit qu'il ne puisse pas tout mais bon on s'engage un peu loin sur un forum cinema.)
C'est sûr que passer des bons mots de Eli Wallach à… Dieu, c'est vertigineux !
Surtout quand, en plus, ce sont les colts qui parlent !
Par contre, je me trouve confronté à un dilemme : noter "Les 7 mercenaires" et noter "Les 7 samouraïs"… D'abord, l'un qui copie l'autre mais d'un autre côté, ce que l'autre amène de plus par rapport au premier…
La seule chose, c'est que jamais je n'ai vu "Les 7 mercenaires" en version originale et quand j'avais vu le film en version française, c'était presque en même temps que "Rio Bravo"…
Néanmoins, une réplique du film que j'aime beaucoup : "Steve MacQueen qui dit : – Vous êtes comme l'homme qui s'était jeté dans le vide du haut d'un immeuble (?) et qui, en passant à chaque étage, disait : "Jusqu'ici tout va bien ! Jusqu'ici tout va bien !…" réplique qui, pour certaines choses, me correspondrait assez…
Réplique célèbre, qui avait été reprise dans La haine.
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