Dumbledore ton post est terriblement dur, incohérent et truffé d'erreurs !!!
C'est un très bon film, et juste une chose : dire de Downey Jr. qu'il fait un rôle de composition quand il joue un alcoolique cocaïnomane, c'est si… absurde !
Bon courage à toi pour tes futures critiques, mais avant : retourne voir Zodiac, tu devais dormir :)
Cordialement,
The Punisher
Vu ton pseudo, j'imagine que quand on n'est pas du même avis que "The Punisher", c'est à ses risques et périls… Donc, si j'ai bien compris, quand je verrai Zodiac, j'ai tout intérêt à aimer ça ! Qu'on se le tienne pour dit.
Je crois plutôt qu'en "the pleurnicheur", pardon, "punisher", on aurait trouvé le vrai Zodiac. Confondre la vie réelle et la comédie, comme confondre la réalité et le fantasme n'est-ce pas là le début de la folie?
« Donc, si j'ai bien compris, quand je verrai Zodiac, j'ai tout intérêt à aimer ça ! »
À force de voir des films d'Alberto Sordi, je deviens pleutre (avec des bouffées de courage occasionnelles et généralement à contretemps) alors je tiens à faire savoir moi aussi que même si je ne connais pas encore ce Zodiac, je l'aime déjà. (Le slogan de Tatie Danielle à l'envers, quoi). On ne prend jamais trop de précautions – car c'est un terrible sort que de se faire asséner une seconde fois The Punisher !
Bon… Quitte à provoquer l'ire de "Punisher", je dois dire que je n'ai pas pu dépasser la première heure de Zodiac. Et Dieu sait que de Alien 3 à Seven, en passant par Fight club, j'ai toujours apprécié le travail de Fincher. Mais là, je saisis mal : l'approche documentaire, d'accord, la réalisation distanciée dénuée de gros-plans, pourquoi pas ? Mais cette affaire a déjà été traitée de façon spectaculaire dans Dirty Harry, il y a des lustres, et elle n'est pas suffisamment passionnante en soi, pour supporter ce traitement froid et terre à terre. Un maniaque assassine des couples, la police enquête, sans résultat. En gros, voici le résumé. Et l'étude de caractères restant très superficielle, on n'a pas grand-chose à quoi se raccrocher, hormis ces dates inscrites sur l'écran, dont on se fiche royalement.
J'essaierai sûrement de finir ce film, mais j'avoue que l'assoupissement m'a terrassé plus d'une fois.
Deuxième partie du message : J'ai enfin terminé Zodiac, et rien n'a changé. A part que le personnage du dessinateur a pris le pas sur les autres, et repris l'enquête en mains. Le film reste terne, monocorde, sans aspérité, le reporter joué par Downey disparaît totalement sans avoir eu le temps de se développer. A sauver ? La séquence angoissante où Gyllenhaal va dans la cave d'un suspect, une nuit de tempête. Le seul moment où on reconnaît vraiment Fincher. Il semblerait qu'un "director's cut" soit en préparation, mais je n'en attends aucun miracle.
Je viens de voir Zodiac en Dvd. Certes, comme il est dit ci-devant, le film n'est pas aussi spectaculaire que Se7en, voire que Panic room. Pourtant, comme souvent chez Fincher, la forme ne dissimule-t-elle pas, une fois de plus, le fond ?
Et si cette monotonie d'une enquête qui hésite, se fourvoie, se perd dans les méandres de témoignages incertains, avant de s'interrompre, n'était que la mise en images de la lente dissolution des choses sous l'effet du temps qui passe, qui use les êtres, les transforme et prive de sens leurs efforts ? Le film n'apparaît-il pas, dès lors, comme une évidente métaphore de la condition humaine ? Finalement ne peut-on penser que ce Zodiac enseveli désormais sous un épais et inattendu silence, que ce tueur en série qui cesse – sans doute ? – d'agir, est, lui aussi, la victime de l'écoulement du temps, soit en lui faisant percevoir l'inanité de sa « mission », soit en le métamorphosant ?
Le film ne donne pas de réponse probante, mais il permet de se poser la question.
Complètement d'accord avec la première partie du message, moins pour ce qui est de la métaphore de la condition humaine.
Mais non, Gaulhenrix, vous qui êtes désormais aussi muet que le psychopathe de Zodiac (c'était vous ?). Pas de métaphore sur la condition humaine car cette histoire est un peu trop "cucul" pour cela. Par exemple, les développements portant sur le film The most dangerous game possèdent un côté un peu ridicule, qui empêchent ce Zodiac de prendre de la hauteur.
Toutefois, des rebondissements téléphonés, un suspens parfois forcé -qui finit par irriter-, une relative complaisance vis à vis de la violence (fallait-il tout montrer ?), des ambiguités quant au sens véritable du propos (que cherche à montrer l'auteur du film ? -là est le gros problème-), un mélange de genre pas toujours convaincant(le côté thriller s'accomode mal avec l'aspect documentaire), une longueur excessive (150 minutes) constituent les limites de forme et de fond de ce récit (qui n'a pas l'envergure du film de Don Siegel).
Il manque de toute évidence un petit quelque chose à Fincher pour être reconnu comme un auteur à part entière. Un ancrage de ses thrillers dans une réalité sociologique par exemple (comme pour Sidney Lumet ou Sidney Pollack), ceci pour transformer de longs clips en oeuvre mémorable, témoignage ou portrait de son époque.
On me répétera que c'est tout à fait conforme à la réalité de l'enquête ; je répondrai encore une fois que je m'en tape, parce que ce que je veux, c'est ressentir une émotion, non pas assister à la démonstration d'un théorème.
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