Après un projet inabouti de drame qui aurait dû être produit par
Charles Gassot,
Charlotte de Turckeim réalisatrice se tourne vers une comédie, autrement dit vers une veine dans laquelle elle est plus attendue :
les Aristos.
Les Aristos racontent les difficultés d'une famille fin de race qui doit payer une forte somme aux impôts. Etant pauvres mais solidaires et optimistes, toute la famille s'unit pour chercher une solution : demande d'aide de cousins éloignés, recherche de travail auprès de l'ANPE et surtout recherche d'un mariage qui permettrait d'apporter la fortune. Comme souvent dans les comédies, l'amour l'emportera sur l'argent.
Le sujet de l'aristocratie est bien évidemment porteur pour une comédie et on se souviendra de succès reprenant le principe de l'approche comique d'une communauté : communauté homosexuelle avec
Pédale douce,
communauté huppée avec
Jet Set,
celle des juifs du quartier du marais avec
la vérité si je mens ou plus récemment celle de ceux qui vont au camping avec
Camping.
Seulement si l'idée de comédie est plutôt bonne, le projet ne réussit pas à tenir ses promesses. Le film n'est qu'une série de saynètes faussement drôles, vite ennuyantes qui reposent sur un scénario qui manque totalement de corps. Pas de surprises, pas de moments dramatiques pour les personnages, pas de dilemme, rien.
Il reste seulement les comédiens qui sont particulièrement truculents, avec une mention spéciale pour
Jacques Weber.
C'est peu, vraiment très peu…