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Sujet : qui a vu "le saint prend l'affut"


De lamastre, le 21 mars 2007 à 12:13
Note du film : 6/6

qui a vu "le saint prend l'affut" qu'est ce que ça vaut?


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De jouvet@free.fr, le 21 mars 2007 à 21:13
Note du film : 3/6

Bonsoir…

C'était la periode JEAN MARAIS que l'on pouvait regarder un sandwich a la main et une biere dans l'autre…Et ca n'a rien de pejoratif ! IL en avait fini , cinématographiquement , avec Cocteau . IL avait deposé sa rapiere et son feutre chez l'accessoiriste de Mr HUNNEBELLE , pour y endosser le costard tres cintré du journaliste FANDOR, du meme HUNNEBELLE, et entre deux tournées theatrales triomphantes,( Ah!! LE BOSSU au grand theatre de Bordeaux..), il payait ses impots (disait'il!) avec le sourire du SAINT ou de STANISLAS (gentleman , agent secret, aventurier..). Ce que vaut ce film ? A part le fait qu'il nous ramene a une periode benie, que les moins de 20 ans tra_la_la , point de souvenirs imperissables…Un de ces films sympa , sans pretention, qui se laisse voir , en grignotant donc.. Se rappeler quand meme que c'est au cours de ce tournage , que le cascadeur GIL DELAMARE trouva la mort.

                           jouvet@free.fr
                                   patrick 

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De droudrou, le 22 mars 2007 à 09:55

Bizarre carrière que celle de Jean Marais.

On pourrait se poser beaucoup de questions à son propos.

On pourrait peut-être mettre en comparaison sa carrière et celle de Bébel, mais, pour le moins, Jean Marais aura respecté son public par une qualité de ses rôles même en Fantomas…

J'ai eu le plaisir de le revoir dans un des films de Bertolucci. En plus, si je ne fais pas erreur, Jean Marais est un peintre au talent reconnu quand Bébel, en costume rose, se ballade avec son p'tit chien !…


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De jouvet@free.fr, le 22 mars 2007 à 13:27
Note du film : 3/6

Bonjour a tous !

Cher droudrou, Le "bizarre" que vous evoquez concernant la carriere de JEAN MARAIS meriterait des pages et des pages mais ce site ne s'y prete pas… Juste deux mots : JEAN MARAIS provoquait l'admiration , le respect (meme dans ses betises innavouables) et on ne comprenait pas toujours pourquoi….Il "intriguait" comme seuls les grands le font. BELMONDO provoquait la sympathie , la tape dans le dos… Je pense que c'est juste la difference qu'il y a entre le "le talent" de l'écorché de la vie , et le "le don" du chanceux… Je me permets de vous renvoyer au magnifique livre de souvenirs de JEAN MARAIS "HISTOIRES DE MA VIE". Ou comment le bizarre s'evanouit….

                            respectueusement
                                     jouvet@free.fr
                                          patrick 

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De Impétueux, le 22 mars 2007 à 19:28

Sur un autre ton, mais tout à fait dans le même esprit, je m'apprêtais à répondre, comme Lamastre, à ceux qui comparent le grand acteur que Belmondo aurait pu être, et qu'il a quelquefois été à ce brave histrion bondissant de Jean Marais dont on serait bien en peine de trouver quatre ou cinq rôles marquants !

D'un côté, A bout de souffle – le seul Godard regardable, La Ciociara de Vittorio De Sica, Léon Morin, prêtre et Le doulos du grand Melville, Un singe en hiver, où il tient très bien le choc de Gabin, et Cent mille dollars au soleil de Verneuil, l'exceptionnel Homme de Rio, de Philippe de Broca, avec qui il tournera plus tard les excellentes comédies Le Magnifique et L'Incorrigible, Le Voleur de Louis Malle, La Sirène du Mississippi de François Truffaut, Borsalino de Jacques Deray, Les mariés de l'An II de Jean-Paul Rappeneau

Et du côté Marais, qu'est-ce qu'on trouve, à part les nouilleries ambigues et esthétisantes de Cocteau, faux cinéaste et vrai emmerdeur ? L'éternel retour (aussi pesant qu'éternel, d'ailleurs !) de Jean Delannoy et tous les Bossu et Capitan et Miracle des loups d'Hunebelle, ou les Capitaine Fracasse de Gaspard-Huit

Quant à ses pitoyables Fantômas, il n'est pas le seul à partager la honte d'avoir perverti une des oeuvres les plus puissantes et les plus horrifiques de la littérature feuilletonesque française en minables et grotesques comédies, avec le concours de l'histrion Louis de Funès… Mais quel sacrilège !

En fait, il trouve ses meilleurs rôles soit dans de petits films inconnus (Les miracles n'ont lieu qu'une fois, d'Yves Allégret), ou lorsque, vieilli, il devient le Roi du Peau d'âne de Jacques Demy

Mais à côté de Belmondo – bien triste, il est vrai, depuis trente ans, ce pauvre Marais ne tenait pas la route…


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