Le film rappelle ces chimères du moyen-âge, animal mythique constitué de parties d’autres animaux : un peu culture des années 70, un peu de cinéma d’auteur, un peu de space opera, de grands décors, de petits appartements, de comédie, de drame, de noir et blancs et de couleurs flashantes.
Ce bariolage a de quoi séduire et constitue l’attrait principal du film, seulement à la longue cela constitue un tout un peu indigeste, virant même au grotesque à la fin du film.
On y trouve finalement les qualités et les défauts des premiers films. D’un côté, on ose tout (c’est souvent à ça qu’on reconnaît les premiers films), faisant preuve d’un manque total et agréable d’inhibitions. Et de l’autre côté, on a un film anté-oedipien, à savoir bourré de références aux pères adulés du cinéma, Godard en l’occurrence.
CQ est au résultat un film frais, maladroit, charmant, lourd, sympathique et oubliable.
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