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Forum : Rocky Balboa

Sujet : Avis


De paul_mtl, le 11 janvier 2007 à 20:03

Etant fan de la série également, j'attend Rocky papy (Rocky VII) pour 2016.

Dans ce Rocky VI, Stallone a 60 ans. Avez vous deja vu un boxeur de cet âge sur un ring ?

Il compte sans doute terminer sa carriere comme Charles Bronson.


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De Freddie D., le 11 janvier 2007 à 20:39

Bronson a pas mal poussé le bouchon, côté limite d'âge, mais il a été battu à plate couture par Roger Hanin et Pierre Mondy, qui sont encore officiers de police à 80 ans passés, dans Navarro et Cordier ! Qui dit mieux ?


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De vincentp, le 11 janvier 2007 à 23:33

James Cagney, commissaire de police à 82 ans dans Ragtime. Peter Falk, qui a 79 ans, tourne encore…

Il y a aussi Gene Hackman amiral en service sur un porte-avion à 72 ans(En territoire ennemi). Et Clint Eastwood, qui sème un jeune agent du FBI, dans Les pleins pouvoirs, à 67 ans. Sans parler de Woody Allen qui drague les jeunes minettes à près de 62 ans (Tout le monde dit I love you).

Dis, Alholg, ou es-tu passé ? On commence tous à s'inquiéter ! Tu es encore jeune ! Faut-il lancer un avis de recherche ? Déclencher le plan Epervier ? Le plan Polmar ?


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De jipi, le 24 janvier 2007 à 15:08
Note du film : 3/6

Quel boulet que ce Rocky Balboa nuiteux et traine savate se déplaçant au pas pendant plus d'une heure puis étirant enfin mais lentement ses bras vers l'action.

Le champion est au plus bas, sa compagne n'est plus, son fils l'évite, il ne lui reste plus que Médor à sortir le soir en y intercalant des souvenirs de combats, des provocations nocturnes et des photos prisent par ceux dont la mémoire intacte lui donne encore un nom.

Le parallèle est flagrant entre le personnage et l'acteur qui ont dus s'adapter à la voie de garage pendant presque une double décennie, de ce point de vue le film peut s'apprécier en l'attaquant philosophiquement par le concept de la renaissance d'un phoenix.

Sylvester Stallone voyage incognito dans un Rocky Balboa en décrépitude, le virtuel offre le bénéfice d'un chantier intellectuel et physique en reconstruction ceci à l'acteur comme au boxeur, ils s'y accrochent comme à une bouée, le schéma d'une remise sur pieds s'exécute crescendo, sans surprises dans des clichés d'orgueils éprouvés.

Rocky vomit une sueur abondante afin de retrouver le top niveau et de confronter cette musculature opérationnelle au champion du moment. On se demande bien pourquoi, les dialogues de l'encadrement servant de motivations au come back d'un has been sont plats comme la Beauce.

La confrontation finale se déploie dans un lot habituel d'alternances dominatrices, sur le ring Rocky a du jarret, il n'est pas interdit de penser que cet épilogue sert surtout à repositionner sur le marché un acteur à la condition physique reconquise désirant retravailler de manière régulière sur le marché des films d'actions, toute la structure de Rocky Balboa n'est que le C.V d'un senior esthétiquement fringuant, la restauration intelligente d'un produit de Marketing.

Rien de fantastique dans tout cela, c'est du vu et revu. Si nous étions le 31 Décembre 2007 les plus audacieux clameraient que c'est le navet de l'année, quelle déception ! Rien ne vibre , les inconditionnels par contre sauront positionner la où il faut les pansements de l'indulgence.


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De PM Jarriq, le 16 mars 2007 à 16:18
Note du film : 4/6

Tout ce qui est dit plus haut est vrai. Oui, il est trop vieux, oui le scénario est tiré par les cheveux, et les clichés abondent. Mais il y a quelque chose dans Rocky Balboa qui émeut malgré soi. On a l'habitude de voir les comédiens vieillis au latex, jouant la déchéance, mais ici Stallone n'a nul besoin d'artifice, et Burt Young est un vieux monsieur. Revitalisé par les retrouvailles avec son personnage emblématique, Stallone a quelques scènes magistrales (le "remontage" de bretelles de son fils, le moment poignant où il parle à Paulie de la "bête" qui reste tapie en lui), et surmonte le ridicule, fait oublier combien il est absurde de voir un boxeur de 60 ans sur un ring. Alors, envers et contre tout, rien que pour ça : respect !


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De Nadine Mouk, le 1er octobre 2016 à 23:39
Note du film : 5/6

Je rejoins totalement l’avis de PmJarriq ! Ce Rocky Balboa dénote de la série en général par ce côté tellement humain . Nous sommes ici dans le Neverland, la terre du "plus jamais" …. Alors bien sûr, on peut considérer que cet homme qui a atteint la limite de péremption a passé sa vie à cogner . Mais ce fut sa vie . Il aurait pu être employé municipal, footballeur, plombier ou architecte. Il fut boxeur et peu importe . Il a vécu . Il a aimé . Et le ton est donné quand le premier plan du film se repose sur quelques roses posées sur la tombe de celle qui fut le seul amour, la seule étoile de sa vie . Celle qui crut en lui, même dans les pires moments . Et le dernier plan du film revient sur ces roses et cette tombe … Un peu comme si Stallone voulait nous dire : "-Nous ne sommes que ça, en fin de compte… Quelques fleurs sur une pierre . Et entre temps, nous avons aimé…-" Et tant pis si le scénario tangue un peu comme chalutier dans la tempête, comme le rappelle PMjarriq. L'affaire n'est pas là. Cette histoire émeut . C'est presque un uppercut de vérité .

Rocky, ce punching ball vieillissant, Il a cogné sur des quartiers de viande, puis sur des sacs de sables et enfin sur des hommes qui faisaient le même métier que lui . Il a connu la jeunesse, les honneurs, la gloire, l’amour…. Et le voilà, aujourd’hui devant son combat le plus important de sa vie : Continuer sans elle ….Assis, fatigué, sur son tabouret de bois devant cette tombe, dans ce cimetière d’Indianapolis. Après tant de coups reçus, il est là le vrai combat . Tenir tête aux souvenirs d’une vie où elle était là … Mais le Neverland est là aussi . La patinoire est en ruine, les réverbères brisés, les tortues d’Adrian sont mortes et son plus vieil ami Molly ne rugit plus comme avant . Alors il faut faire semblant.. Stallone est botoxé ? Et puis ? Qu’est-ce que ça peu bien nous faire ? Il est vieux ? Et alors ? Il lui a fallut assez de temps pour l'être . Rocky a vécu une vie de star et aujourd’hui, ça n’a pas d’importance, voilà ce qu’il nous dit . Et si une nouvelle chaleur paumée entre dans sa vie, elle ne balaiera jamais les quelques roses qui veillent sur la fin du chemin . Elle lui tiendra chaud, tout au plus … Tous les Rocky sont des films d’action, plus ou moins bien agencés . Rocky Balboa est une terre. La terre du plus jamais, portée par le regard d'un vieux boxeur fatigué …Et mon avis n'est pas un pansement de l'indulgence, mon cher Jipi, mais un regard porté sur l'inéluctable de nos vies, quelles qu'elles soient …Nous pourrons hurler, prier, comprendre, aimer, attendre, savoir, ignorer, espérer, rire ou pleurer, seules les roses s'en souviendront … C'est ça, Rocky Balboa


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