En ce jour de Noël, je propose à tous les amateurs d'humour noir, de revoir Gremlins, où la jeune héroïne est traumatisée par cette journée, et raconte pourquoi… Inoubliable !
4,8/6. Très curieusement, il me semble que Gremlins (sorti sur les écrans il y a 25 ans) a un peu vieilli. Certains aspects sont datés. Une trop longue introduction de 40 minutes pour montrer combien le personnage masculin principal est victime de son entourage (on pense à James Stewart dans La vie est belle dont on aperçoit des extraits). Le scénario de Chris Colombus, ou bien des références à l'univers assez sucré de Steven Spielberg ne passent plus très bien, et l'on s'ennuye par moments. La mise en scène, nerveuse et efficace de Joe Dante, très à l'aise pour créer une atmosphère terrifiante (plans obliques) rend la suite plus intéressante. Le combat entre la mère de famille et les créatures est par exemple très réussi, très bien filmé. Le ton assez cruel de cette séquence contraste avec les passages ou ruissellent les bons sentiments… Un film globalement inégal.
Les cinéphages que nous sommes peuvent s'amuser à relever, comme l'a fait Wikipédia (encore !) les emprunts, allusions et clins d'œil de Gremlins , fort nombreux et d'autant plus amusants à relever ; certaines des occurrences me semblent un peu tirées par les cheveux mais ingénieusement évoquées ; j'en ajouterai deux : lorsque le professeur Hanson prélève du sang sur le mogwai qu'il détient pour l'analyser, j'ai songé à La Malédiction II où un médecin découvre précisément que le sang de Damien Thorn est celui d'un chacal. Et puis, naturellement, la liquéfaction du chef des Gremlins, celui qui porte une touffe blanche, lorsqu'il reçoit l'éclat de la brutale lumière du jour est celle qui frappe notre vieil ami Dracula dans nombre des péripéties qui le mettent en scène.
La féerie de Noël peut reprendre dans la ville apaisée. God bless America.
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