Ah, que la vie est différente de la nôtre sur cette planète aborigène ! Le danger s'appelle la-bas le crocodile, qui roule à 60 kilomètres heures dans la brousse, le réconfort a pour nom la solidarité de la tribu, qui veille sur les morts et les vivants, perpétuant des traditions ancestrales.
Les images sont splendides, et l'on se met à penser que nos propres ancêtres gaulois et au-delà, qui n'avaient ni cinéma ni dvd, se racontaient des histoires de génération en génération, au coin du feu, comme ces aborigènes, qui se promènent aujourd'hui dans la nature, avec une simple ficelle autour du nombril.
Et puis l'anthoropologue Jessica qui nous présentait le film lors de l'avant-première à Paris, nous a tout expliqué : alors que je m'attendais à rencontrer une scientifique âgée et acariatre nous faisant la leçon, et nous mettant au piquet à la première occasion, et bien pas du tout. Une offensive de charme émanant d'une jeune fille brillante, mignonne, et intelligente, pour nous faire comprendre que ce peuple aborigène a besoin de notre soutien, par l'intermédiaire de l'association Survival, et de notre présence dans les salles.
Ce soir, Jessica était miss Paramount et moi Bob Morane. Bravo à tous !
Il faut préciser qu'il est important d'aller voir ce film très rapidement, car son sort en salles… se joue dès ce vendredi 22, pour cause de lundi férié. Allez Droudrou, prenez vite votre voiture et filez au cinéma de Dijon qui le diffuse. Et vous Impétueux, vous êtes réquisitionné avec Madame : direction ce soir Les 7 Parnassiens. Quant à vous, RdT, qui briguez le maroquin du Ministère du cinéma dans le prochain gouvernement de Nicolas Hulot, nous attendons impatiemment votre chronique. Vous verrez des jeunes filles dans le plus simple appareil, qui ont juste une ficelle sur elles (là, pas de téléphone portable, pas de clés, ni portefeuille). Ah, c'est dommage que mes collègues de travail féminines n'arborent pas cette tenue vestimentaire !
Ah, c'est dommage que mes collègues de travail féminines n'arborent pas cette tenue vestimentaire !
Oui ? Pourquoi ? et Pour quoi ?…
Bien aimable mais, comme j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire, l'écologie et le développement prétendument durable sont les cadets de mes soucis et je me préoccupe davantage du choix de mes vins à Noël que du sort des Aborigènes, qui m'indiffère complètement.
Quand aux ficelles fessières, il y en a assez pour mon content sur les plages françaises l'été…
Voilà une réponse qui a le mérite de la franchise : la panse avant la pensée, le foie gras avant la foi humaniste… Derrière la façade, on baille et on ripaille, en bon gaulois !
Vincentp : Impétueux est un grand sentimental qui s'ignore ou qui ne veut pas se reconnaître…
Il me fait penser à ce film avec Jack Lemmon, Walter Matthau, Ann-Margret dont j'ai volontairement oublié le titre…
''Non ! S'agissant d'un film de Billy Wilder, j'aurais présenté les choses autrement ! Non ! Il s'agit du film Les grincheux… Ce qui, par ailleurs, veut dire que lorsque l'on pense à Blanche neige, il y a "Grincheux" qui, un certain moment, avant de partir au boulot, comme les autres nains, reçoit de Blanche-Neige un baiser sur le front… Il en est tout retourné pour, peu après, reprendre sa grande bouderie… Mais, ce que je crois surtout c'est que, des personnages semblables, de fait cachent sous une carapace blindée un coeur d'or…
Vous n'avez pas fini tous les deux de vous disputer mes dépouilles opimes ?
C'est vrai, Droudrou. Impétueux cache un coeur d'or sous une carapace de Panzer. Ses jérémiades masquent de toute évidence une âme de bon samaritain.
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