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Forum : Le Feu aux poudres

Sujet : Un Ventura oublié


De Buck, le 5 mai 2005 à 00:00
Note du film : 6/6

Ce film que je n'ai vu qu'une fois, dans la salle capitulaire du village où il s'est en partie filmé, a pour moi et pour mon épouse une valeur particulière. En effet mes beaux parents et plusieurs habitants du village y ont joué comme figurants. Mon beau père qui a maintenant 80 ans aimerait revoir ce film avec ses petits enfants.

Merci d'avance pour nous tous.


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De chostakov, le 14 septembre 2006 à 14:45
Note du film : 6/6

Ce film vient de sortir en DVD dans la collection "Inoubliable Lino Ventura" éditée par les éditions Atlas.


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De David-H, le 26 novembre 2006 à 16:51
Note du film : 4/6

L'un des premiers films tournés par Lino Ventura, et oublié, probablement car l'immense acteur, flic pour l'occasion, n'y apparaît qu'à sa moitié. Ceci dit, cette réalisation d'Henri Decoin ('Razzia sur la chnouf'), certes ultra-classique, se laisse suivre plus qu'honorablement. Raymond Pellegrin, celui qui fut la voix de Fantômas, campe un policier s'infiltrant dans un trafic international d'armement, à une époque (1957) où les conflits étaient légion dans le monde. Ce trafic est orchestré par un acteur à l'accent allemand toujours savoureux, Peter Van Eyck ('Cent Mille dollars au soleil'), ami de Albatrasse (Charles Vanel, primé au festival de San Sebastian pour ce film), Françoise Fabian apportant la touche féminine habituelle. Cocasse mais convaincante aussi, l'apparition d'Albert Simonin, plutôt célèbre pour sa plume ('Touchez pas au grisbi', 'Les tontons flingueurs'…) que pour ses talents d'acteur. Cette fiction se caractérise par de splendides plans d'extérieurs (Sète, Roquefort…), qui parviennent à illuminer le noir et blanc, c'est dire, et à rendre une ambiance un peu à contre-sens des films policiers noirs de l'époque. Plaisant.


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De Impétueux, le 26 novembre 2006 à 18:37
Note du film : 3/6

Doux Jésus ! Je suis en plein doute existentiel ! Sur le fil d'un film oublié, mais que je suis certain d'avoir vu, très jeune, et dont la distribution comprend aussi Peter van Eyck, j'avais écrit ce qui me semblait être une réminiscence très forte que je me permets de citer : J'ai notamment le souvenir d'une séquence – qui me paraissait torride, et qui doit être simplement vénéneuse – ou Peter van Eyck qui jouait remarquablement bien à cette époque les rôles de mâle souverain, plein de morgue, dédaigneux et – donc – très séduisant, embrassait une des héroïnes du film (Gianna Maria Canale ?) après un dialogue insolent; la feuille de papier qu'on l'avait vu crayonner durant ce dialogue tombait alors par terre et la caméra la suivait, délaissant le couple enlacé : c'était la silhouette, nue, de l'héroïne…. (je crois bien que c'était dans ce film ; je suis sûr que c'était Van Eyck !).

Eh bien, après vous avoir lu, tout se brouille et s'embrouille ! La séquence que j'ai vue – et dont, cette fois, j'atteste dur comme fer la réalité ! – ne figure peut-être pas dans Alerte au sud, mais bien dans ce Feu aux poudres, le dessinateur émoustillé n'est peut-être pas Peter van Eyck, mais Raymond Pellegrin et la silhouette nue n'est peut-être pas Gianna Maria Canale, mais Françoise Fabian.

Ah misère ! éclairez-moi donc, Starlight !


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De Impétueux, le 24 décembre 2006 à 10:40
Note du film : 3/6

Voilà le doute est levé, après le visionnage, hier de ce Feu aux poudres, dont on peut tout de même dire que Henri Decoin ne s'est pas foulé pour le réaliser tant, avec une histoire pas beaucoup plus ennuyeuse qu'une autre, avec des acteurs solides et même excellents, dont Raymond Pellegrin, Peter van Eyck et la superbe Françoise Fabian et des extérieurs photogéniques, on s'ennuie tout de même un peu. C'est, il me semble, le rythme qui fait défaut, et qui finit par rendre peu vraisemblables les péripéties de l'intrigue.

Deux notules iconoclastes : j'avais longuement célébré, ici, et sur le fil d'Alerte au Sud (où je vais aller rectifier ma sotte méprise) que mon jeune âge avait reçu une vive bouffée de chaleur de ce baiser passionné échangé entre Ludo-Pellegrin et Lola-Fabian alors qu'un croquis de Lola nue tombait à terre ; fallait vraiment avoir dix ans en 1957 pour être ému de cette esquisse à peine devinée…

Et puis, trivialité suprême ! et question que je soulève auprès de tous les sexagénaires érudits de DVD Toile, les Droudrou, Starlight, Jipi … Mon regard fureteur et concupiscent a remarqué, à un moment où la belle Lola se brosse les cheveux une forêt poilue aussi aissellienne que quasi-amazonienne ! En 57 ! Quand, à votre sens, l'hygiène et l'esthétique l'ont-elles emporté sous les bras de nos vedettes ?


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De JamesBond005, le 13 août 2014 à 19:15

Bonjour Messieurs,

Je viens de tomber par hasard sur ce film sur la chaîne Polar.

Comme le dernier intervenant, j'ai remarqué la pilosité "sous-brassale" de la néanmoins très belle Françoise Fabian. Comme quoi, les canons de la mode et les principes d'hygiène ont bien évolué.

Mais ce qui m'a surtout surpris, ce sont deux passages des dialogues :

  • vers 30 mn, Pellegrin explique à Van Eyck les circonstances dans lesquelles il a connu Albatrasse :

" … en rentrant dans le bistrot de Maria la Nantaise, sur la route de Bien Hoa."

  (…)

" Crois-tu que c'est bête la mémoire : c'était pas à Shanghai, c'était à Singapour. " Et puis, c'était pas sur la route de Bien Hoa chez Maria la Nantaise, c'était sur la route de Malacca, chez Lulu; la p'tite Lulu du Havre. Ah … une même comme ça !".

Un peu plus tard, le flic complice dans la voiture, vers la minute 110 :

" Chez moi, quand les hommes parlent, les gonzesses se taisent "

Les Tontons ayant été réalisé 5 ans plus tard, faut-il y voir un plagiat ou un clin d'œil de la part d'Audiard ?

;-)

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De Frydman Charles, le 3 mars 2017 à 10:40
Note du film : 5/6

Au debut du film a environ 12 mn on se trouve dans la mysterieuse demeure fortifiee de Pedro .Vers 14 mn et jusqu'à 20 mn un chandelier à 6 branches se trouve en haut d'un meuble :

, un genre de sculpture en fer forge se trouve à droite d'une croix, sorte de porte bougies (6 branches+1) ou de porte manteau.
Sur le sol un tourne disque signe de modernité détend l'atmosphère . Vers 1 h 20 mn je suppose que nous sommes à Roquefort à nouveau chez Pedro. Pedro montre la cache d'armes qui se trouve probablement dans les caves de Roquefort . Le film baigne alors dans une atmosphère quasi Mystique…Dans l'appartement de Pedro au dessus des caves, dans un immeuble de vielles pierres vers 1 h 20 mn une croix accrochée au mur, puis le chandelier à 6 branches (6+1) vu au début se trouve à présent sur un autre meuble comme une Ménorah juive, bougies éteintes, vers 1 h 23 mn une Ménorah (la même ?) bougies allumées devant la cheminée :
. A 1 h 26 mn 30 s on voit successivement la Ménorah bougies éteintes sur le meuble et celle bougies allumées devant la cheminée .

Vers 1 h 22 mn en extérieur une grande croix

A l'intérieur de l'appartement l'ombre d'un symbole ressemblant à un symbole franc maçonnique, cela semble l'ombre projetée d'un objet posé sur un piano comme un support de partition , en fait le porte bougies ou manteau en trompe l'œil derrière le piano.

L'agencement intérieur de l'appartement de Pedro semble se modifier d'un plan à l'autre . Notamment la position du piano sur le tapis au motif hexagonal.

Le film se termine par un troupeau de Brebis, de celles qui fournissent le lait servant à confectionner le fromage.


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