Je viens de voir la B.A. sur Allociné qui annonce la sortie en salles avant les fêtes de Noël.

J'ai trouvé le ton juste, simple et en même temps drôle sans être lourd.

Apres les Bronzés 3, esperons que Patrice Leconte arrivera à réconcilier un humour plus subtil avec les exigences de la comédie populaire.

C'est tjs un travail d'équilibriste avec différents styles et de niveaux de lecture mais Daniel Auteuil et Dany Boon semble former le bon duo d'acteur pour y arriver.

A suivre …

De toute façon, il est rare que Patrice Leconte réalise deux mauvais films à la suite : le seul contre-exemple, c'est Félix et Lola et immédiatement ensuite Rue des plaisirs ; mais quel beau rétablissement, ensuite, avec L'homme du train !

Et puis, on ne peut dire que Les bronzés 3 était un ratage : c'était, tout simplement un film impossible à réussir, doublé d'une fructueuse opération commerciale…

En effet, avec Mon meilleur ami, Leconte n'arrive pas au niveau catastrophique des Bronzés 3. Il retrouve sa veine personnelle et un regard plein d'acuité sur ses contemporains.

Le scénario est simple, parfois tiré par les cheveux: un pari foireux consistant pour Daniel Auteuil à se trouver un meilleur ami, l'heureux élu étant Dany Boon. Et toute la fin du film repose sur l'émission tv "Qui veut gagner des millions ?" (Eh oui!!) Le style de Leconte est parfois pénible: zoom ici, caméra instable là….

Mais à côté de ces défauts, on passe un moment extrêmement agréable: c'est sensible, drôle avec des dialogues et des situations souvent savoureux. Un des plus grands acteurs français et un humoriste de talent animent avec talent cette comédie douce-amère. On est loin du niveau de Tandem et du Mari de la coiffeuse mais ce petit film ,qui ne cherche ni à être bouleversant ni à être désopilant, se regarde sans déplaisir du fait de son absence de prétention..

Un an après l'entreprise ultra-commerciale des Bronzés 3, Patrice Leconte nous rappelle avec Mon meilleur ami qu'il ne sombre pas toujours forcément dans la facilité. Réunissant le très sollicité Daniel Auteuil, toujours aussi bien portant à quasi 57 ans, et Dany Boon, qui, s'il n'est pas encore le nouveau Bourvil, s'en approche encore un peu plus. Un tandem d'acier, à la mode, qui ne serait évidemment rien sans une (très) bonne histoire d'amitié, propice à l'ère de l'individualisme ambiant. Certes, le pari initial du film, lancé par une Julie Gayet très sure d'elle, manque un tantinet de crédibilité, mais la relation entre ces deux hommes que tout oppose, évidemment, a quelque chose de très attachant. La drôlerie se mêlant élégamment aux quelques scènes poignantes. Un cocktail agréable, bien dosé et sans longueur, qui comptera assurément dans la carrière du réalisateur et des acteurs cités. Du bon cru.

C'est drôle, je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'il s'agit d'un film de Leconte. Je reste sur l'impression que c'est le dernier Veber. Ce principe du "high concept", le casting, tout évoque l'auteur du Dîner de cons. Le film vaut-il la peine ?

En effet, PM Jarriq, cela ressemble à du Veber (''Cf. les premiers échanges entre Auteuil et Boon)… Par ailleurs, c'est lourd, voire pesant : que de bons sentiments et de clichés pour de rares moments réussis !

La longue séquence finale sur le jeu de télévision est interminable. Je suppose qu'elle est à prendre au second degré, mais Fouc. et TF1 à la fois…

On aimerait aimer Mon meilleur ami et, de fait, on a du plaisir à regarder cette petite comédie mais à aucun moment on ne ressent un peu davantage que de la sympathie pour ce qui aurait pu être quelque chose de grave et de poignant. C'est trop gentil, trop classique, trop consensuel, trop prévisible, avec moments un peu tristes et, juste ensuite, images consensuelles plutôt enquiquinantes de braves gens récompensés au bout du compte.

Dresser en parallèle ces deux destins sinistres aurait sûrement été une meilleure idée que de les affubler d'une improbable amitié, à la durée peu vraisemblable  ; les moments de complicité peuvent se concevoir, et les manques réciproques se combler par pur hasard, mais c'est bien artificiel, tout cela…

Les acteurs, Auteuil et Boon ne sont pas mal du tout, les seconds rôles plutôt bien dessinés (Elisabeth Bourgine, Henri Garcin, Jacques Spiesser) ; en associée lesbienne (pourquoi lesbienne, au juste ? pour faire moderne et joli dans le paysage ?), Julie Gayet est délicieuse, mais il n'en reste pas moins que Leconte n'a pas pu, ou pas voulu faire ce qui aurait pu être une comédie à l'italienne triste et tendre, désespérée et tranquille… Mon meilleur ami n'est qu'un sympathique petit film de plus, qui n'apportera rien à la notoriété de son auteur, qui apparaîtra même un peu lourdingue et convenu…. Dommage…

La première partie est plus intéressante, la suite s'enlise dans les bons sentiments, je rejoins Gaulhenrix, de même que la séquence finale est trop longue et convenue. Par contre je suis un défenseur (peut-être un des seuls au monde) de Jean-Pierre Foucault, moi j'le trouve sympa JP…