Tursen enturbanné blanchi aux dents jaunis lève les yeux au ciel et scrute quelques instants le passage d'un jet dans le ciel bleuté.
Il dévoile soudainement par ce geste l'union anachronique d'un Afghanistan médiéval survolé par les dernières technologies.
Au ras du sol rien n'a changé, les chameaux et les béliers s'affrontent en combat singulier jusqu'à la mort. L'esprit est aux jeux en plein airs, les petits métiers pullulent, à Kaboul les orgueils s'affrontent à coup de bouzkachi dans des galops dignes de la course de chars de Ben-Hur.
Cette contrée n'obéit qu'aux thés brûlants sur fond de paris agrémentés de billets poisseux.
Le royaume et l'espace sont dominés par le sport le plus glorieux : l'équitation un moment perdu puis reconquis haut la main par Uraz diminué par une mauvaise chute aggravée suite à une désolante perception d'une médecine non acceptée le menant à l'amputation.
Pendant ce temps Tursen son père trop sur de lui s'acharne inutilement en épuisant son cheval dans l'escalade de hauteurs trop élevées.
Le ton est donné, ici il ne faut régresser physiquement pour rien au monde.
La femme tout en crachant par terre régule les assauts primaires masculins en s'effeuillant elle-même de ses vêtements, elle triomphe de sa dépendance en déclarant à Uraz qu'elle n'a rien sentie lors de leurs ébats.
« Les cavaliers » tournés sur site à l'époque bienheureuse ou le roi d'Afghanistan se promenait librement dans les rues de Kaboul est un hymne aux valeurs qu'il faut sans cesse entretenir par la forme physique.
Les regards ne se pâment pas devant un intellect mais devant un corps tournoyant sous un cheval au galop.
C'est l'empire du mouvement humain, brutal et dominateur se moquant bien de ces traces laissées dans l'atmosphère l'espace d'un moment par un avion de ligne aussitôt oublié.
Encore un film vu en salle en 1971 avec un de mes copains qui revenait d'Afghanistan (C'était rare à l'époque) et qui était fou de joie devant les scènes de Bouzkachi, c'est lui qui m'a dit que le roi se promenait dans les rues de Kaboul.
Histoire de faire mousser tout un chacun : quelle est la note que Télérama a attribué à ce film ?
Franchement aucune idée droudrou. Tu penses peut-être que je suis sous influence du magazine? C'est possible, je reconnais l'avoir acheté il y a quelques années à rythme régulier et certainement inconsciemment en être impregnée, ceci dit je construis bien souvent mes petites remarques sur une scène déterminante, c'est le cas avec les cavaliers ou j'ai trouvé très interessante la scène ou Tursen attiré par un bruit du ciel fait découvrir au spectateur la main mise plus ou moins lointaine de la téchnologie sur des comportements ancestraux essayant de survivre.
Jipi ! Tu m'em…enquiquines ! Ce n'est pas à toi que j'ai demandé la note de Télérama ! C'est à la communauté internautique qui vient s'épancher sur le forum ! Et je dis cela dans la mesure où Télérama te déscend un film rien qu'avec ses notes quand le public partage un autre avis…
Salut – en latin : Ave !
Ah oui alors ! Résultat : 3 pater et 12 ave !
Salut Jipi !
Ta femme et toi êtes vous allés au ciné ces temps derniers ? Annick et moi prévoyons un week-end dijonnais histoire de compléter tout ce que nous n'avons pas vu dans les sorties récentes qui nous intéressent ou sons susceptibles de…
Bonjour droudrou
Jolanta évolue sur un boulevard à l'eau de rose ce qui séléctionne les trois quart de la production. les fils de l'homme me tente mais je suis condamné à le voir en solo. Je l'ai emmené voir Alien en 1980 enceinte de ma seconde fille, elle ne me l'a jamais pardonné.
Je suis retraité depuis fin 2004, j'ai 58 ans, j'ai eu ma grande époque cinématographique avec un très bon souvenir lors de la projection de 2001 Odyssée de l'espace ou les spéctateurs quittaient la salle après 45 minutes de projection.
Je ne perçois pas bien la fonction de ce site, faut-il uniquement dire que l'on désire que tel film sorte en DVD ou peut-on écrire des textes comme les miens. Je suis un peu perdu, je ne te le cache pas.
Hier l'énigme de Gaspar Hauser est passé sur ma célèbre chaine culturelle Polonaise (Ma femme est originaire de ce pays) en version originbale dont les dialogues sont répetés par une voix off,je n'ai pas eu le courage d'affronter un tel contexte de vision. Pourtant la veille j'ai regardé les Cavaliers de cette manière. Nous avions un camarade d'un vingtaine d'années qui revenait d'Afghanistan en 1970 avec de véritables contes des mille et une nuits et il nous disait que la vie las-bas était exactement un copier coller du film.
Je me permets de participer à votre échange, et de donner abruptement mon point de vue : bien sûr, jipi, que tu peux écrire des textes sur les films que tu aimes…
C'est comme tu le sens ! Tu peux attaquer de n'importe quelle façon et sur n'importe quel sujet ainsi que tu as pu le constater et je ne parle pas des dérives… et des eng….
Moi, ici, à la maison, ce serait plutôt le cinéma d'art et d'essai… Je te passe le reste !…
Merci à tous les deux, je me sens plus rassuré suite à cette zone d'ombres éclairée.
Bonjour à tous. Jack Palance est parti. Quel bon comédien au physique pas facile voué au role de méchant, je me souviens l'avoir vu lors d'une remise des oscars dans une forme éblouissante. Je cherche un titre de film ou il lutte sur un téléphérique, si cela vous dit quelque chose. Merci d'avance.
Bien sûr ! Il s'agit de l'excellent "Passion sous les tropiques", tourné en 3-D en '53, et Palance se bagarrait avec Mitchum, sur ce fameux téléphérique mexicain… C'est d'ailleurs un des bons rôles de "méchants" de Palance, qui jouait un tueur de la mafia squelettique, assez effrayant et pathétique en même temps.
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