Certes, comme vous le faites remarquer sur le fil "Munich", Spielberg accuse une baisse de forme depuis quinze ans, touchant le fond avec Le Monde perdu: Jurassic park. Mais A.I, Arrête moi si tu peux,…, et ce présent film Amistad sont de bons divertissements, à défaut d'être de grands films.

Il a touché le fond, dites-vous, avec le second Jurassic Park ? Je trouve pourtant que c'est un blockbuster parfaitement plaisant, aux F/X fabuleux, une sorte de grand 8 visuel et sonore maîtrisé et amusant, bénéficiant d'un cast remarquable (Julianne Moore, Goldblum). Pour moi, le fond du fond, pour Spielberg c'est plutôt l'infâme et larmoyant Terminal, offrant les pires prestations de Hanks et Zeta-Jones. Amistad n'est qu'un téléfilm de luxe, et Catch me if you can… Je ne saurais dire exactement.

Le second Jurassik park est un pâle remake du premier, copiant sa structure, bien tristement alors que le n°3 de la série est un beau divertissment, bien plus imaginatif que ce second épisode (le son dans une petite salle bien équipée était impressionnnant). En tous cas, c'est un point de vue…

Et puis tu peux me tutoyer FreddieD. Il n'y a plus que Impétueux, qui a revêtu cette semaine la toge de Jules César, qui me vouvoie encore sur ce site. Ave Imperator ! Il est tard : je vais me coucher !

et Catch me if you can… Je ne saurais dire exactement

… un remake raté des 400 coups?

Tout à fait d'accord. JII m'avait terriblement ennuyé et sans intérêt au vu du I. Le premier m'avait intéressé car comme souvent Spielberg est doué en direction des non-acteurs de ses films (cf le requin, E.T., l'arche d'alliance, les dinos etc)… le trois est vraiment drôle, cynique, décalé. Terriblement surprenant avec cette bande de ratés qui débarquent sur l'île. On retrouvait la patte des auteurs de Jumanji qui osaient dire qu'ils ne voyaient Spielberg que par vidéoconférence alors qu'il était en général "parti"…

Wouaip ! On n'a pas beaucoup parlé d'Amistat…

Je crois que pour tout ce qui est séquence de cinéma pur, Spielberg tient la route. Dès l'instant où il s'agit d'apporter un argument sur un sujet précis, il s'enlise. Je crois qu'il lui manque le souffle d'un Preminger. Hors les divagations liées à l'évolution de notre planète, les mêmes sujets repris par Preminger auraient eu un autre retentissement.