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Forum : Quand les aigles attaquent

Sujet : Culte à juste titre !


De verdun, le 9 juillet 2006 à 23:50
Note du film : 5/6

Quand les aigles attaquent est un film surprenant, notamment de par son destin.

En 1969, on considérait sans doute ce film comme ringard, bien éloigné du cinéma d'auteur en vogue..

Aujourdh'ui, la situation est tout autre: le film est culte, notamment pour Quentin Tarentino ou Steven Spielberg, il est très souvent diffusé par la télévision. On peut les voir comme le père de nombreux films d'action, notamment ceux de John Mc Tiernan. Influence revendiquée d'ailleurs par "mac T" ou James Cameron.

Le duo d'acteurs est au poil: Richard Burton est formidable dans son rôle d'officier britannique spécialiste du contre espionnage, tout comme Eastwood en porte-flingue qui ne dit pas un mot., et qui d'ailleurs ne comprend rien à la situation dans laquelle il est enrôlé.Un peu comme le spectateur d'ailleurs…C'est un peu comme si on avait eu le droit dix ans plus tôt à un duo composé de Laurence olivier et Gary Cooper. Et les deux actrices sont bien mignonnes..

Mais le vrai personnage du film est sans doute ce château des Alpes complètement imprenable, un endroit où comme le dit le titre original, "seuls les aigles osent s'aventurer". Un cadre somptueux,un repère formidable et presque doué d'une âme.

C'est un scénario complètement extravagant et invraisemblable auquel nous assistons, surtout le fait que les personnages restent tous indemnes malgré le danger extrême qu'ils encourent. Et on regarde avec plaisir la scène où Richard Burton manipule tout le monde. En ce sens, Quand les aigles attaquent est autant un film d'espionnage complexe, qu'un film de guerre qui va droit au but. On va de surprises en surprises, notamment via un dénouement inattendu. Pourtant, les grandes lignes du scénario sont claires: s'infiltrer, savoir les tenants et aboutissants.

Le rythme va crescendo après une première heure qui prend son temps pour dérouler l'intrigue et camper le décor.

La mise en scène est à saluer: le souffle est présent, tout est filmé avec un grand sens du spectacle. L'ambiance neigeuse et montagnarde du film est merveilleusement rendue, tout comme l'importance du décor.

Hutton sait fignoler des scènes d'action.A ce titre, la scène du téléphérique reste mémorable.

Par conséquent, le film n'a rien à envier aux divertissements actuels et son culte n'a rien d'immérité.

Malgré ses défauts, il tient en haleine et on est pas loin du chef-d'oeuvre.

Passionnant, tout comme le très différent et humoristique De l'or pour les braves avec encore Clint Eastwood et Brian G.Hutton.


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De vincentp, le 10 juillet 2006 à 20:46
Note du film : Chef-d'Oeuvre

C'est effectivement un film très réussi. Une réussite qui doit beaucoup également à la BOF composée par Ron Goodwin (l'entrée en matière tonitruante sur des vues de montagnes enneigées donne une belle envergure au film), à la photographie dirigée par Arthur Ibbetson : certaines séquences dans la neige sont remarquablement filmées, notamment celle ou le groupe découvre la citadelle. Un grand soin est apporté à la géographie des lieux de bataille (comme dans les sept samouraïs) ce qui a pour conséquence d'immerger complètement le spectateur à l'intérieur de cette intrigue.

Plus un solide scénario qui se base sur le roman de Alistair McLean (romans tous plus invraisemblables les uns que les autres, ex : Les Canons de Navarone mais efficaces). Et bien sûr une mise en scène très professionnelle, qui tire un bénéfice maximal de l'opposition du jeu entre les deux acteurs principaux.

Je lisais à l'instant sur Immb que c'est le film de guerre préféré de Spielberg. Certainement un film culte pour beaucoup de cinéphiles (sauf pour les allemands, vu la façon caricaturale dont elle présentée leur armée), et un film d'action de référence pour beaucoup de metteurs en scène.


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De Arca1943, le 14 novembre 2009 à 01:39
Note du film : 4/6

Heureusement que je n'avais pas lu les commentaires ci-haut avant de voir le film, sinon j'aurais été déçu !

L'intrigue est quand même cousue de fil blanc. Spectaculaire et bien regardable, avec des acteurs qui selon moi ne sont pas à leur meilleur – mais ça peut être dû aux personnages qu'on leur confie. Alistair MacLean, c'est un peu l'ancêtre des technoromans de Tom Clancy. Alors, côté personnages… enfin passons. Les scènes tournées sur la cabine du téléphérique manquent un peu de vent et de froid. En plein hiver, à cette hauteur-là d'une région de haute montagne, les personnages devraient être bien plus frigorifiés et agressés par le vent, ce qui corserait encore plus les choses… car par des froids pareils, ça réchauffe de se battre !

L'intrigue se fonde beaucoup sur les retournements et re-retournements d'agents doubles ou triples, ce dont je ne me plains par car les films britanniques à cette époque étaient imbattables à ce petit jeu-là. Cet aspect ludique est d'ailleurs la meilleure part du film.

C'est un film d'espionnage militaire rocambolesque, bien fait, mais du niveau de L'Aigle s'est envolé plutôt que Douze salopards.


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De droudrou, le 28 mars 2010 à 23:35
Note du film : 5/6

A la différence des autres contributeurs de ce fil ma note ne sera pas élevée ! Autant du même réalisateur j'aime de l'or pour les braves à cause de ce côté insolent du récit face à une situation dramatique où la dérision est le maître mot ici j'aurai l'impression qu'Alistair Mc Lean a pastiché lui-même ses Canons de Navaronne en nous gratifiant d'une pseudo histoire d'agents doubles où la neige et le froid tiendraient une place importante. Si Richard Burton a été l'espion qui venait du froid il n'est pas étonnant de le voir figurer au générique de ce film d'action avec certains moments plutôt confus où les clichés traditionnels de la seconde guerre mondiale ne manquent pas…


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De droudrou, le 2 avril 2010 à 21:26
Note du film : 5/6

Mais on peut être réfractaire à ce type de cinéma ! Ca ne me surprend pas dans la mesure où mon prénom c'est Pierre !


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De Steve Mcqueen, le 4 avril 2010 à 06:33
Note du film : 4/6

Je squatte le forum à des heure indues, mais c'est pour la bonne cause : une anecdote croustillante tiré de l'excellent bouquin de Schickel : lors de l'ascension de la tour,Eastwood fait visiblement des efforts, tandis que Burton n'a aucun problème : complètement bourré, est hissé par une grue… !

Admiré par Tarantino, culminant avec l'éblouissante scène du combat sur le téléphérique enneigé, le métrage atteint son acmé lors de la remarquable séquence où Burton bluffe les nazis : agent double, voire triple, on s'y perd… Et c'est réjouissant !

Le major "Dutch Schaeffer" est le rôle le plus subtil et complexe de notre Clint adoré : sourcil froncé ( contrariété), rictus méchant (il va butter tout le monde…) voire même légère ébauche de sourire sardonique (effectivement, il a butté tout le monde !). Laissant la vedette à Burton, Schaeffer, mitraillette en main, patiente en haut de l'escalier que les nazis se rassemblent, après quoi il les canarde avec une joie communicative !


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De vincentp, le 25 novembre 2010 à 19:19
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Ingrid Pitt apparait aux côtés de Clint Eastwood dans quand les aigles attaquent mais aussi dans de nombreux films de genre produits par la Hammer. Citons Comtesse Dracula. Ingrid Pitt était née le 21 novembre 1937, en Pologne, sous le nom de Ingoushka Petrovna. Elle avait été internée à l'âge de cinq ans dans un camp de concentration nazi.


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De vincentp, le 7 décembre 2010 à 23:38
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Revu (pour la 4° ou 5° fois) cette fois-ci en blu-ray. Je suis en totale admiration face à ce film, à mon avis un des tous meilleurs films d'aventure jamais réalisés. Cette histoire est exceptionnellement bien racontée, les plans sont parfaits, la photographie magnifique, les éclairages somptueux. Il y a un travail remarquable sur la couleur. J'admire cette alternance parfaite de moments calmes (ou est développée une atmosphère) et d'autres plus rapides, explosifs. Un soin incroyable est apporté aux moindres détails : décors intérieurs et extérieurs, caractérisation des personnages y compris secondaires, parfois par une simple image, un déplacement. Les officiers allemands sont crédibles, nuancés.

Brian G Hutton, metteur en scène un peu tombé dans l'oubli, manifeste un talent incroyable de cinéaste, de conteur, bien secondé par toute son équipe, en particulier un impressionnant Richard Burton. Et que dire de la bande sonore : plusieurs thèmes soumis à des variations et à chaque fois parfaitement employés, pour mettre en exergue tel ou tel aspect du récit. Et il y a le bruitage, le montage : parfaits également. Superbe moment de cinéma ! Le point de rencontre par excellence entre un cinéma de divertissement et un cinéma d'auteur. L'impression d'une démonstration d'art cinématographique, et d'un état de grâce artistique de bout en bout.


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De vincentp, le 10 décembre 2010 à 22:17
Note du film : Chef-d'Oeuvre

J'ajouterais à mon précédent message (puisque personne ne veut converser avec moi) un point : le supplément "sur les lieux du tournage" avec une image délavée de type VHS montre l'écart prodigieux qu'il peut y avoir entre une définition ordinaire et une haute définition (qui sera sans doute la norme d'ici peu, même pour des classiques). On redécouvre des films comme Where eagles dare qui semblent avoir été tourné avec le dernier cri de la technologie. Le progrès au service du cinéma, il n'y a pas de doute. Comme je l'ai déjà mentionné ce sont les classiques des années 50 à 70 qui profitent le plus de ce système moderne de projection (à condition d'y mettre les moyens, ce qui est le cas pour ce film).


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De Gilou40, le 11 décembre 2010 à 00:17

Deux mots, cher Vincentp…D'abord, pour converser avec vous il eut fallusse (ça c'est pour Azurlys si il passe par là avec son pote Freud ) que je connaisse le film. Je me serais fait un plaisir d'en discuter avec vous. Mais hélas…

Mais puisque vous parlez d'image, de vhs et de blu-ray, je voudrais vous soumettre très sérieusement une réflexion qui stagne dans ma petite tête depuis bien longtemps. Voilà : Le dvd, très bien, blu-ray, magnifique, et vous en parlez très bien. Mais il me semble, et celà n'engage que moi, qu'avec le dvd et toutes les magnifiques techniques qui l'accompagnent, il y a une chose que nous avons perdu par rapport à la vieille VHS : C'est (et c'est, j'insiste, surement une impression) une certaine profondeur de champ… J'ai, encore une fois "l'impression" que la VHS présentait un ""certain relief"" (considerez bien les guillemets !) disparu avec le DVD.

Je dis des bêtises, là ?


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De F, le 11 décembre 2010 à 09:26

Oui.


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De vincentp, le 11 décembre 2010 à 14:10
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Le support VHS n'a jamais été performant. Le dvd l'est incontestablement (dans la mesure ou la copie a été restaurée ou est de qualité suffisante). Le blu-ray apporte potentiellement un plus, surtout sur les arrière-plans. Pour les films tournés en extérieurs comme Les professionnels ou quand les aigles attaquent, la plus-value de ce support HD est évidente. Mais il faut aussi avoir du matériel de diffusion à la hauteur. J'atteins quelques limites avec un écran trop petit.


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De Gilou40, le 11 décembre 2010 à 14:43

Sans parler de "performance" de la VHS, il m'a toujours semblé que, derrière le miracle du DVD, manquait cette espèce de….comment dire ? Oui, j'ai envie de redire "relief", mais de façon infime. Ne serait ce pas le côté "lavé", très "lisse" du DVD qui me donnerait cette impression ? Mais de toutes façons, et bien evidemment, pas question de regretter mon vieux magnéto. Bien qu'il me serve à regarder encore quelques vieilles pépites qui ne seront surement jamais éditées..

Merci, Vincentp.


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De vincentp, le 3 juin 2012 à 00:28
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Revoir ce film une nouvelle fois permet de mieux cerner ses points forts, ou ses astuces de construction. Richard Burton joue un rôle considérable dans la réussite du film. Il donne une épaisseur psychologique à un personnage assez brutal. Les trois chefs allemands -constamment en retard sur les raisonnements de Burton- sont parfaitement interprétés par l'anglais Derren Nesbitt, Ferdy Mayne -d'origine juive !-, l'allemand Anton Diffring. Trois acteurs que le spectateur assidu du cinéma américain aura souvent croisé dans le rôle de méchants (notamment d'officiers nazis). Cette épaisseur psychologique (qui se traduit par des affrontements verbaux ou physiques entre les deux camps et à l'intérieur de chaque camp) a pour conséquence que Quand les aigles attaquent sort du simple cadre du film d'action pour approcher celle d'une tragédie. Une épaisseur psychologique qui confère aussi à ce récit la dimension d'une partie d'échec avec des stratégies et des tactiques qui s'opposent ou se complètent. Photographie, musique sont évidemment au top. Il y a aussi le souci de l'exactitude des déplacements physiques des personnages au sein de décors intérieurs et extérieurs, des personnages suivis pas à pas essentiellement par des plans fixes qui les enserrent dans le cadre de l'image : exemple, Burton et Eastwood descendant de moto et entrant dans la grange, avant de grimper sur le toit du téléphérique. Cette caractéristique allonge au final la durée du film (2h30) mais confère à ce récit une dimension de réalité ou de vérité, qui s'accorde parfaitement avec le fond du sujet.


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De vincentp, le 31 mai 2020 à 14:58
Note du film : Chef-d'Oeuvre


Revu en blu-ray. Pas de doute, c'est un classique habilement construit. A mon avis très subjectif, l'un des tous meilleurs films d'action de l'histoire du cinéma. Il s'agit une thématique guerrière, traitée en mettant l'accent sur le cynisme et la brutalité. Les adeptes d'un cinéma humaniste passeront leur chemin. Mais dans le genre, le sujet est bien traité…

L'histoire, totalement invraisemblable, devient crédible par un ensemble d'éléments complémentaires :

  • psychologies élaborées, pour tous les personnages, y compris secondaires. Cet aspect est aujourd'hui très surprenant.
  • l'interprétation de Richard Burton, impeccable dans son registre. La aussi, on voit que l'on affaire à un cador, l'un des plus grands acteurs de sa génération, dans un registre dramatique.
  • le soin quasi-maniaque apporté aux décors intérieurs et extérieurs : granges, garages, caves, … (l'influence sur des metteurs en scène comme Tarantino (Les 8 salopards) est clairement visible)
  • le descriptif minutieux des actions. Les personnages sautent dans l'eau de 15 mètres de haut, puis effectuent quelques mouvements, dans l'eau puis se hissent sur la berge. Le cinéma contemporain aurait tendance à zapper l'étape n°2.
  • Le rythme, la musique, la photo, et la sophistication de l'intrigue sont d'autres éléments clés, traités de façon superbe.

Clint Eastwood a aujourd'hui 90 ans ; ce film semble ne plus lui convenir aujourd'hui (il tient un rôle du guerrier sanguinaire, trucidant à lui tout-seul près de trois cent soldats allemands). Mais il est très complémentaire de Burton, et excellent en tant qu'acteur.


Le générique d'ouverture est un monument cinématographique à lui seul… https://www.youtube.com/watch?v=8XKGhG0W0LQ

Wikipédia : Le trimoteur Junkers Ju 52 de 1939, que l'on voit au début et à la fin du film était l'un des trois appartenant aux Forces aériennes suisses (Ju-52/3m, immatriculation A-702) qui les entretenaient avec le plus grand soin. Pour le film, il fut repeint suivant les photos et schémas publiés à partir de 1962 par l'historien Balcke. Après le film, il reprit les cocardes suisses mais garda de nombreuses années le camouflage blanc strié de gris. Cet appareil appartenait, jusqu'à son accident, à l'association Ju-Air (de) rattachée au Flieger Flab Museum. Il s'est écrasé le 4 août 2018 sur le versant ouest du Piz Segnas, dans le canton des Grisons, causant la mort de 20 personnes


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De vincentp, le 21 mai 2023 à 18:12
Note du film : Chef-d'Oeuvre


Revu cet après-midi sur grand-écran, en copie 35 mm (image un peu passée, tendant vers le rosâtre) comportant une entracte musicale (le film dure près de 2h45 dans cette version). Cette copie ne permet pas d'apprécier la photographie à sa pleine mesure (contrairement au blu-ray) les dialogues de Burton censés être en allemand sont en anglais (au lieu d'être en allemand de mémoire dans le blu-ray). Mais on a affaire à un monument cinématographique, un film-culte, qui fait maintenant partie des oeuvres de répertoire, intéressant à revoir sur grand-écran. Le temps présent y est étiré à l'extrême (technique reprise à son compte par Quentin Tarantino dans par exemple Les 8 salopards ou Once Upon a Time… in Hollywood), avec un soucis de représentation des lieux et des déplacements (on rampe, on grimpe, on saute, on court, on se saute dessus, dans la neige, dans l'eau, dans les airs).

Alors, oui, Clint Eastwood dessoude avec arme à feu une quantité importante de soldats allemands (à la mitraillette, au silencieux), cette caractéristique (et l'emploi d'explosifs) peut gêner (notamment aujourd'hui l'acteur américain, qui émet des réserves à propos de ce film). Le film comporte des trouvailles de mise en scène tout au long de son déroulement, et peut constituer un bréviaire de ce qu'il est possible de mettre en oeuvre dans un film d'action. Par exemple, les personnages qui ferment les yeux, épuisés à la fin du film. On pense à la fin de Predator. La musique est phénoménale, mais aussi le casting employant la fine fleur des acteurs britanniques de second plan comme Derren Nesbitt ou Patrick Wymark. Il y a aussi les décors bavarois et hivernaux utilisés en arrière-plan. Un spectateur avisé me disait à l'issue du film : "on ne fait plus de films comme ça aujourd'hui !". Effectivement !


On retrouve régulièrement Where Eagles Dare dans les classements des meilleurs films de guerre : Pour Timeout : le 19° meilleur film consacré à la deuxième guerre mondiale
Pour "The guardian", le 10° meilleur film de guerre
Pour "Empire", le 15° meilleur film de guerre
Et il y a les admirateurs nombreux qui s'expriment sur le web :
https://thomburchfield.medium.com/high-o(..) : It’s a masterpiece of sight and sound, of pure action cinema ("C'est un chef-d'œuvre de l'image et du son, du pur cinéma d'action")
https://rabbitandsnail.com/2021/03/17/wh(..) : the greatest war film ever made ("le meilleur film de guerre jamais réalisé")


Je continue d'attendre le jour où Where Eagles Dare commencera à s'affaiblir. Je veux dire, combien de films peuvent résister à plusieurs visionnements sur une si longue période (environ 40 ans) ? En fait, c'est le contraire qui semble se produire – ça s'améliore, ça donne des couches de sens plus profondes, chaque fois que je le vois. (Geoff Dyer, The Guardian)


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De vincentp, le 21 mai 2023 à 20:03
Note du film : Chef-d'Oeuvre

En 1969, on considérait sans doute ce film comme ringard, bien éloigné du cinéma d'auteur en vogue.. (Verdun). On a affaire à un mélange de fantaisie totale et de réalisme forcené, deux ingrédients à priori antinomiques. Burton déambule sérieux comme un pape et assène ses quatre vérités, alors que l'intrigue prend des tournures improbables, et accumule des péripéties invraisemblables. Les séquences situées dans la taverne illustrent cette dichotomie (Burton se présente comme le frère de Himmler à un officier allemand qui lui cherche des noises, au milieu d'un nombre considérable de convives attablés). C'est aussi sans doute cela, le cinéma, parfois des cocktails qui relèvent d'un assemblage miraculeux, et aussi de l'appréciation subjective du spectateur. Il est en effet impossible que ce film puisse convenir à tous les spectateurs, tellement il est particulier.


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De droudrou, le 31 mai 2023 à 23:33
Note du film : 5/6

ayant lu les interventions du 21 mai de Vincentp j'ai voulu revoir le film et c'est vrai : "on ne fait plus de films comme ça aujourd'hui !". Effectivement ! du coup je passe ma note de 3 à 5 ! ça dégomme sec !… et ça saute beaucoup les explosions et le traitre qui saute de l'avion sans parachute !…


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