Que je traîne dans la pizzeria de monsieur R., un vieux Napolitain de droite qui est aussi entraîneur de hockey dans une ligue pour ados, ou que je prenne un café "corretto" à l'italienne avec monsieur Z., un ingénieur Vénitien de gauche à la retraite (spécialiste du béton précontraint qui a travaillé sur les gigantesques barrages d'Hydro-Québec), ils ont en commun au moins une chose : quand ils étaient adolescents en Italie au milieu des années cinquante, leur coeur battait la chamade pour Silvana Pampanini ! D'après eux, elle est imbattable, et la Lollobrigida,
la Loren,
la Rossi Drago,
la Bosé,
la Ferrero
et même la Mangano
peuvent aller se rhabiller ! J'ai testé quelques titres avec eux, notamment ceux de ces inimitables mélodrames comme La Peccatrice dell'isola
ou L'Esclave du péché
(La Schiava del peccatto), mais le film qui revient le plus souvent, c'est celui-ci : La Bella di Roma,
une comédie de Luigi Comencini,
avec l'impayable Sordi
en complément de programme, et pour laquelle je vote avec enthousiasme !
Par le même "team" (Comencini/Margadonna) qui avait signé Pain, amour et fantaisie.
La bella di Roma
oui, une tres bonne comedie italienne avec Sordi que j'ai vu en VO il y a qq mois.
7/10
A ton ami Napolitain, indique lui cette excelente comedie de ma part
Incantesimo napoletano (2002) de Paolo Genovese & Luca Miniero.
A mon avis pour bien l'apprecier il est preferable de comprendre l'italien voir qq notion de napolitain.
Oui je sais bien ca limite l'audiance.
J'en parle car j'ai vraiment adoré cet humour.
2 parents napolitains sont désesperés de voir leur fille parlais le Milanais
et nous font rire a voir leur tête.
Une belle hyperbole intelligente et drole sur la difference et la culture.
Apres Paolo Virzi, ce 2e Paolo réalisateur me fait dire que la comedie italienne est reparti pour de bon.
Encore aucune star mais la qualité du scenario, de la mise en scene et de la direction d'acteur m'a donné
l'impression de voir un petit chef d'oeuvre de réalisation.
Insatiable tel l'exaspérant poussin qui piaille du matin au soir pour la becquée que lui procure une maman oiseau essoufflée, en nage et au bord de la crise de nerfs, je n'ai même pas reçu encore Mariti in città, comédie de Luigi Comencini
(1957) qui vient de sortir en DVD, que déjà, je relance La Belle de Rome,
autre comédie du même réalisateur (1955) avec la très avenante Silvana Pampanini,
élue Miss Italia en 1946 après intervention des Carabiniers (sic).
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