…un concurrent sérieux pour mon petit protégé They Saved Hitler's Brain ? J'adore le slogan sur l'affiche : « Au plus profond de l'horreur ». Ah oui, je n'en doute pas un seul instant !
Tiens donc, Le Commando des morts-vivants est sorti en DVD Zone 2 ? Bienbienbienbien. Excellent. Ça nous fera une autre inépuisable banque de comparaisons sur le modèle – souvent imité, jamais égalé – du théorème de Mon curé chez les nudistes conçu par le célèbre penseur Impétueux. Ainsi : Le Commando des morts-vivants est sorti, mais pas Witchfinder General ? Ni Kaltiki, le monstre immortel ? Et ainsi de suite, et allez donc !
Le célèbre penseur a encore dans ses fontes une dizaine de milliers de vérifications expérimentales du lumineux théorème de Mon curé chez les nudistes ! Ainsi vous chercherez vainement Urbi et Orbi La belle équipe, mais vous n'aurez aucun mal à dégoter Et moi j'te dis qu'elle t'a fait de l'oeil ! (Cette mathématique-là est bien décevante !).
Et de la même façon, on se fiche un peu de savoir si le Mal est d'essence diabolique (Evil dead, par exemple), vient d'un individu (Wolf creek) ou d'une famille plus (Massacre à la tronçonneuse, La colline a des yeux) ou moins (The Devil's Rejects) dégénérée. L'essentiel est de ressentir le frisson attendu. Ayant écrit cela, je dois bien pourtant avouer une nouvelle fois que les zombies ne sont pas tout à fait – si je puis dire – ma tasse de thé, parce que ce sont, en général, de pauvres créatures victimes d'une malédiction et que je leur préfère largement les véritables suppôts de Satan conscients de leur intrinsèque malfaisance.
En principe, avec Le commando des morts-vivants j'aurais dû être servi, puisqu'il s'agit d'une troupe de criminels et d'assassins divers qui ont été, durant la Guerre, enrôlés dans la SS et transformés par les diaboliques médecins allemands en guerriers invincibles. Mais tellement transformés qu'ils se sont mués en engins impossibles d'être commandés, ils ont été déportés sur l'île sous la conduite d'un officier (Peter Cushing) puis oubliés après la fin du conflit. Et donc lorsque débarque tout un contingent de braves touristes, conduits par un vieux capitaine à-qui-on-ne la-fait-pas (John Carradine) qui se trouvera pourtant le premier à trépasser, les charmantes bêtes brutes à peu près invulnérables (mais qui ne supportent pas la lumière dans leurs yeux) vont s'en donner à cœur joie.Ma foi, pourquoi pas ? Ce n'est pas plus ridicule que bien d'autres films de la même veine et ça pourrait même n'être pas mal si on développait le côté national-socialiste, les recherches hallucinées sur la race supérieure engagées par Heinrich Himmler et le côté démoniaque de la chose. Rien de tout cela. C'est creux, c'est vide, c'est insignifiant, c'est ennuyeux. Heureusement, c'est court.
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