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Forum : Le Commando des morts-vivants

Sujet : Ce film avec P. Cushing et Br. Adams serait-il...


De Arca1943, le 16 mai 2006 à 05:35

…un concurrent sérieux pour mon petit protégé They Saved Hitler's Brain ? J'adore le slogan sur l'affiche : « Au plus profond de l'horreur ». Ah oui, je n'en doute pas un seul instant !


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De Arca1943, le 21 février 2009 à 21:00

Tiens donc, Le Commando des morts-vivants est sorti en DVD Zone 2 ? Bienbienbienbien. Excellent. Ça nous fera une autre inépuisable banque de comparaisons sur le modèle – souvent imité, jamais égalé – du théorème de Mon curé chez les nudistes conçu par le célèbre penseur Impétueux. Ainsi : Le Commando des morts-vivants est sorti, mais pas Witchfinder General ? Ni Kaltiki, le monstre immortel ? Et ainsi de suite, et allez donc !


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De Impétueux, le 21 février 2009 à 23:46
Note du film : 0/6

Le célèbre penseur a encore dans ses fontes une dizaine de milliers de vérifications expérimentales du lumineux théorème de Mon curé chez les nudistes ! Ainsi vous chercherez vainement Urbi et Orbi La belle équipe, mais vous n'aurez aucun mal à dégoter Et moi j'te dis qu'elle t'a fait de l'oeil ! (Cette mathématique-là est bien décevante !).


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De Impétueux, le 30 juin 2019 à 18:41
Note du film : 0/6

Le fameux théorème selon quoi sortiraient en DVD les plus invraisemblables imbécillités alors que demeurent inédits bon nombre de trésors réclamés à cor et à cri par les amateurs a montré encore sa pertinence. Car, voilà que je tombe, dans la collection Mad movies qui, conformément à son intitulé, publie, de fait, absolument n'importe quoi, voilà que je tombe sur Le commando des morts-vivants et que la paresse d'une après-midi caniculaire m'incite à glisser la galette dans mon lecteur. D'autant qu'il est fait état, dans la présentation du film d'un naufrage aux alentours de la Floride, ce qui paraît promettre belles images et jolies filles peu vêtues.

On n'a son content ni des unes, ni des autres, autant le dire. Ce qui ne serait pas du tout dirimant si les ingrédients majuscules des films d'épouvante ne faisaient eux aussi défaut. Outre qu'on n'a jamais vraiment les chocottes, ce qui est tout de même assez ennuyeux, on ne trouve ni rythme, ni effets de surprise (même téléphonés et prévisible à cent lieues). En fait on ne trouve rien et le film fait penser aux pires ratages d'un stakhanoviste cinématographique comme Jesus Franco, à la mauvaise différence près que chez le réalisateur espagnol, il y a, même dans les plus mauvais films, comme ça, presque miraculeusement venues, deux ou trois images inquiétantes, ou belles, ou sinistres mais qui ne laissent pas tout à fait indifférent.

Le film du tâcheron inconnu Ken Wiederhorn est, dans sa conception, d'un classicisme absolu : une troupe disparate se trouve, à la suite d'un ennui technique, obligée de se réfugier sur un territoire inconnu, visiblement hostile et mystérieux ; elle s'y fera évidemment assassiner, non sans respecter les bons principes, dont ceux qui consistent à partir tout seul à l'aventure alors que personne n'ignore que l'ennemi multiforme guette et ne laissera pas la moindre chance à l'isolé. Mais chacun sait bien que les films d'épouvante sont les contes de fées du monde moderne, c'est-à-dire qu'ils sont, comme l'aiment les enfants, nourris de codes et peu soucieux de vraisemblance.

Et de la même façon, on se fiche un peu de savoir si le Mal est d'essence diabolique (Evil dead, par exemple), vient d'un individu (Wolf creek) ou d'une famille plus (Massacre à la tronçonneuse, La colline a des yeux) ou moins (The Devil's Rejects) dégénérée. L'essentiel est de ressentir le frisson attendu. Ayant écrit cela, je dois bien pourtant avouer une nouvelle fois que les zombies ne sont pas tout à fait – si je puis dire – ma tasse de thé, parce que ce sont, en général, de pauvres créatures victimes d'une malédiction et que je leur préfère largement les véritables suppôts de Satan conscients de leur intrinsèque malfaisance.

En principe, avec Le commando des morts-vivants j'aurais dû être servi, puisqu'il s'agit d'une troupe de criminels et d'assassins divers qui ont été, durant la Guerre, enrôlés dans la SS et transformés par les diaboliques médecins allemands en guerriers invincibles. Mais tellement transformés qu'ils se sont mués en engins impossibles d'être commandés, ils ont été déportés sur l'île sous la conduite d'un officier (Peter Cushing) puis oubliés après la fin du conflit. Et donc lorsque débarque tout un contingent de braves touristes, conduits par un vieux capitaine à-qui-on-ne la-fait-pas (John Carradine) qui se trouvera pourtant le premier à trépasser, les charmantes bêtes brutes à peu près invulnérables (mais qui ne supportent pas la lumière dans leurs yeux) vont s'en donner à cœur joie.

Ma foi, pourquoi pas ? Ce n'est pas plus ridicule que bien d'autres films de la même veine et ça pourrait même n'être pas mal si on développait le côté national-socialiste, les recherches hallucinées sur la race supérieure engagées par Heinrich Himmler et le côté démoniaque de la chose. Rien de tout cela. C'est creux, c'est vide, c'est insignifiant, c'est ennuyeux. Heureusement, c'est court.


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