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Forum : OSS 117 : Le Caire, nid d'espions

Sujet : La meilleure comédie française depuis 1998 ?


De David-H, le 22 avril 2006 à 00:00
Note du film : 6/6

A ceux qui critiquent Jean Dujardin depuis 'Brice de Nice' : de grâce, oubliez-lui ce rôle si marginal, ôtez vos craintes, ôtez vos préjugés et foncez dans les salles : 'OSS 117, Le Caire Nid D'Espions' marque le retour de la pure et vraie comédie à la française, celle qui plaira aux enfants, aux ados, aux parents et aux grands-parents. Qualitativement, le film atteint quelques sommets d'humour, qui ne nous avaient plus faire autant rire depuis 'Le Dîner de Cons' en 98. C'est dire. Même Francis Veber et sa récente 'Doublure', même Luchini dans 'Jean-Philippe' sont battus à plate couture. Michel Hazanavicius, grâce à son judicieux filon des 'fifties', parvient enfin à utiliser un Jean Dujardin à bon escient. Mieux, il marque peut-être même l'improbable et inespéré retour du héros au cinéma, celui qui peut faire déplacer les foules – c'est effectivement le cas – à l'instar d'un Belmondo en son temps. Un héros qui nous offre d'ailleurs quelques moments d'anthologie, notamment un tout en musique. Et comme dans les toutes grandes comédies, les seconds rôles sont eux aussi marquants (Béatrice Béjo, la révélation) et hilarants (le belge François Damiens, dit Lembrouille). OSS 117 est donc bien plus qu'une simple parodie de film d'espionnage, même si le retour du personnage sur les toiles est très différent, après 36 ans d'absence. Bien entendu, il s'agira de confirmer, mais l'on espère vraiment que l'équipe remettra vite le couvert. Eclats de rire et moments cultes garantis. Enfin ! Oserions-nous presque dire…


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De paul_mtl, le 22 avril 2006 à 02:57
Note du film : 3/6

David, combien de comédies françaises réalisées après 1998 as tu vu ?

J'ai lu plusieurs commentaires élogieux et les extraits que j'ai vu sont drôles en parodiant les vieux films de James Bond et le beauf. beauf désignant le stéréotype du Français moyen, vulgaire, stupide et chauvin. Maintenant tu as raison d'insister pour éffacer les vieilles ardoises

1. Michel Hazanavicius

Le réalisateur a eu du succes avec le Grand détournement (La Classe américaine) qui était une suite d'extrait de classiques US avec une piste audio modifiée. L'idée de base etait tres bonne mais la réalisation a commencé a m'ennuyer au bout de 30 min. J'ai trouvé lourd l'humour avec les pets a répétition. Une fois ça passe mais au bout de 10 fois ça lasse. Alors sa note 8.1 sur IMDB me fait sourire mais il a ses fans.

2. Jean Dujardin

la derniere comedie ou il avait le rôle principal Brice de Nice était drôle a condition de rester cooooooooool. :D

Alors si c'est la meilleure comedie francaise de l'année 2006 ça sera déjà un beau score compte tenu de ces handicaps de départ mais l'espoir est permis d'apres les critiques.


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De David-H, le 23 avril 2006 à 12:46
Note du film : 6/6

Quasiment toutes…


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De paul_mtl, le 23 avril 2006 à 14:05
Note du film : 3/6

Quasiment toutes ca me dit pas combien :D

mais j'imagine alors que tu as vu

1999 Comme Un Poisson Hors De L'Eau, Augustin, roi du Kung-fu

2000 Aie, Le Goût des autres

2001 Grégoire Moulin contre l'humanité, Tanguy, Le placard

2002 L'Auberge espagnole

2003 Tais-toi !, Rire et châtiment

2004 Le Plus beau jour de ma vie, L'Enquête corse

2005 L'Antidote, Ma vie en l'air


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De David-H, le 23 avril 2006 à 14:18
Note du film : 6/6

Hormis 2, oui. J'ai même figuré dans le Plus Beau Jour de Ma Vie ;-)

Mais nuançons. Quand je compare Oss 117 au Dîner de Cons, j'évoque surtout le 'taux d'éclats de rire' dans la salle.

Certes, c'est subjectif. Mais dans ce que ce que tu sites – tu en oublies peut-être (La vérité si je mens II, Le boulet…) et tu en sites de seconde zone (Aïe, Le plus beau jour de ma vie justement) -, je n'ai pas souvenir, sauf peut-être Le Placard, de fous rires aussi réguliers et continus.

Et je parle de comédie populaire aussi. Car pour moi, L'auberge espagnole ne fait pas partie de cette catégorie.

Puis, l'envie de retourner voir le film me prend. C'est le cas dans Oss, mais pas dans toutes celles citées depuis. Et bien comme dans le film du tandem Villeret-Lhermitte, même si gardons les pieds sur terre : Le Dîner de Cons est d'un tout autre acabit encore.


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De paul_mtl, le 23 avril 2006 à 20:28
Note du film : 3/6

David,

je n'ai cité que les meilleurs au sens du plaisir procuré et pas toutes les comedies FR que j'ai vu.

La vérité si je mens II est une comedie de seconde zone comme le II du titre l'indique :D

Je parle en qualité d'humour et pas en nbre d'entrées salle sinon ca serait les Bronzés 3 le top. :D

Le boulet est assez bon mais j'aurrais cité avant Les parrains plus jouissif.

Dans le genre subtil et humoristique, manque de chance

je n'ai pas trouvé Aïe bon ou tres bon mais excelent pour le plaisir que j'ai eu,

un chef d'oeuvre je dirais en grande partie grace au jeu de Dussolier et sa jeune partenaire.

Et dans un style plus dynamique Julie Lipinski, la jeune réalisatrice de Le plus beau jour de ma vie a fait un tres bon travail

et mes felicitations pour ta participation/figuration.

Avec l'age son humour évolue, se rafine et le cinema peut participer a cette évolution

a condition de voir des comedies plus subtiles, plus riches en humour.

Le comique de répetition qui ne sait que parodier grossierement me lasse generalement au bout de 30 min.

Pour un court-metrage c'est tres bien mais au dela j'attend qqchose de + constructif et de + genereux.


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De vincentp, le 4 juin 2006 à 09:30
Note du film : 4/6

Une sympathique comédie, qui vaut par la belle performance de Jean Dujardin, qui parodie à merveille les postures et les tics de Sean Connery, et par la façon dont est parodiée la construction des James Bond (en particulier les joutes verbales absurdes, typiques de la série).

Des belles idées, concernant l'attitude arrogante de Hubert Bonisseur (quand il va faire taire le muezzin, par exemple). Plusieurs types de comique (j'étais en décallage avec le reste du public) qui permet de satisfaire le grand public familial du samedi soir…


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De PM Jarriq, le 5 novembre 2006 à 09:06
Note du film : 3/6

Si le concept est réellement excellent, et le pastiche techniquement réussi, OSS 117 s'essouffle au bout d'une heure, par la faute d'un scénario bâclé, uniquement bâti sur les situations comiques qu'il peut engendrer, et dont le manque de péripéties finit par lasser. A partir du moment où Hubert va rendre visite à Saïd Amadis, le rythme s'effondre et ne s'en relève pas. Avec son Young Frankenstein, Mel Brooks n'était pas tombé dans ce piège, et avait concocté un scénario tenant parfaitement la route, et juste décalé pour provoquer le rire au lieu de la peur. On ne s'y ennuyait pas une seconde. Hazanavicius s'est un peu trop reposé sur l'évident charisme de Dujardin, effectivement hilarant, et se contente de le mettre en situation, et de filmer ses mimiques et postures. Dans la lignée du Clouseau de Peter Sellers, ou du Drebin de Leslie Nielsen, l'acteur compose un espion idiot, suffisant, infantile, paternaliste, avec un vrai sens du second degré et tient le film sur les épaules. Ses partenaires sont un peu plus faibles (en particulier Bérénice Bejo et Claude Brosset, figés et totalement dénués de fantaisie), et le film manque d'un vrai "méchant" d'envergure. Malgré ses défauts, OSS 117 demeure une expérience réjouissante, un exercice rare dans le cinéma français, et donne envie qu'une suite voie le jour. En bossant juste un petit peu plus sur le scénario…


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De paul_mtl, le 6 novembre 2006 à 12:06
Note du film : 3/6

NON et NON,

mais sans doute la meilleure Bande Annonce d'une 'comedie' française depuis 2005. comedie ou bouffonerie ? Il faudrait d'ailleurs donner un prix aux personnes qui font d'excelente BA à partir d'un film moyen. Le milieu du film est ponctué d'un clip musical sympathique et reussi. La scene des chevaliers de Keops qui se révoltent avec au milieu notre 0ss 117 est 'cocasse'. La scene avec un membre du gouvernement egyptien Saïd Amadis ou notre espion est maladroit et arrogant est également drole et réussi. il y a 2 ou 3 autres scenes que j'ai trouvé interessante ou drôle. Le reste sont des blagues que l'on a imaginé ou fait adolescent au lycée.

Je peux comprendre les raisons du succes populaire comme avec les bronzés 3 mais les critiques plutot élogieuses dans la presse me supprenent apres coup. Est ce que c'est parce que cette comedie n'est pas tres drole et que dans le contexte actuel elle parle de l'islam ? Parce qu'on pressent un succes populaire et on caresse dans le sens du poil ? Il y a plusieurs clins d'oeil aux films de James Bond et oss 117 mais la parodie est insistante et lourde. Le réalisateur et scenaristes prennent ces films comme base d'inspiration mais ils apportent pas grand chose de nouveau.

Le theme meritait plus de finesse et de travail sur la parodie des films de genre 007 &co mais surtout sur ce francais avec ses prejugés et sa suffisance confronté à l'etranger au moyen-orient. Au final, je suis assez décu apres ce que j'ai lu et vu de la BA même si j'avais qq craintes du réalisateur apres La Classe américaine.


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De vincentp, le 6 novembre 2006 à 18:45
Note du film : 4/6

Je partage votre point de vue, Paul Mtl. C'est un film destiné à divertir un large public. En cela, il atteint son but. Mais il laisse sur sa faim les cinéphiles que nous sommes, faute d'un scénario plus élaboré. Il y avait matière à faire beaucoup mieux.


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De Tamatoa, le 21 février 2012 à 23:08
Note du film : 2/6

Avant de créer un nouveau fil de discussion, assurez-vous que votre message n'a pas sa place parmi celui ou ceux qui existent déjà.

Mon message n'a surement pas sa place dans la série déjà proposée, mais je ne vais pas ouvrir un nouveau fil pour dénoncer une daube sans nom ! Je ne retiens de ce film que la beauté incandescante de Aure Atika et Bérénice Béjo ! Ah ! Ces décolletés ! Juste la beauté, parce que le jeu… Tout le reste relève du ratage complet . Le pastiche voulu des films de OSS 117 se déchaîne ou encore Banco a Bangkok pour OSS 117 se devait d'être un minimum drôle. Hélas, Michel Hazanavicius n'est pas David Zucker qui, lui, (et quelques autres!) nous régala de ses parodies savoureuses et hilarantes de 747 en péril et autres niaiseries avionneuses avec Y a-t-il un pilote dans l'avion ?. Içi, tout est lourd, téléphoné, grotesque. Heureusement que ce n'était pas Jean-marie Le Pen qui tenait le rôle, on l'aurait cloué au pilori et le producteur se serait retrouvé cireur de godasses ! Parce que, si j'ai bien tout lu et surtout "vu" Freud (pour reprendre Coluche), racisme, vague colonialisme, et mépris pour race supposée inférieure, toute la panoplie est bien présente. Je suppose que nombre de Musulmans n'ont pas du apprécier "l'humour" Français. Perso, celà ne me dérange en rien, mais j'ai trouvé la plaisanterie un peu.. appuyée. J'ai lu que c'était un film pour les enfants ? Des enfants un peu attardés, alors. En espérant seulement que le côté Kitch , très bien rendu lui, leur donnera envie de voir les originaux de de Jean Bruce.

Bien sur, on sent que Dujardin n'en restera pas là. De là à en faire le nouveau Belmondo..! Comme si celà était possible qu'un nouveau Belmondo voit le jour ! Et pourquoi pas un nouveau Gabin, un nouveau Harry Baur ou une nouvelle Darrieux ? Non, Jean Dujardin fera sa route au milieu des étoiles, à n'en pas douter (c'est bien parti, non ?) mais restera Dujardin ! il ne faut rien exagérer et remettre chacun à sa juste place et à sa juste valeur. Bref, Je suis très étonné que ce film ait pu connaitre tant de succès . Bien sur, Vox populi, Vox Dei . On ne peut pas lutter. Juste, en éteignant son poste avec l'impression d'avoir avalé un somnifère, se poser mille questions…


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De norman bates, le 22 février 2012 à 08:54
Note du film : 5/6

Ce film est avant tout un procès contre l'esprit français colonialiste et ethnocentriste du milieu du XXème siècle, période où les mutations mondiales conduiront à la décolonisation. L'oeuvre est à regarder au 5ème voire 6ème degré, notre OSS 117 est stupide, ignorant et inculte. J'en veux pour preuve la scène où Bérénice Béjo, femme moderne au volant de son cabriolet (bien en avance sur les femmes françaises de son époque) évoque l'histoire de son pays à un Jean Dujardin complètement dépassé. Et lorsque OSS 117 souhaite aider le contremaître en lui donnant de l'argent pour sa famille, ce dernier ne lui rétorque-t-il pas que ses enfants sont à New-York pour leurs études?

Ce film est une bonne claque, non plutôt un upercut, qui nous assomme de manière drôle. Et ce faire remettre les idées en place sur notre passé, sur notre pensée collective, ça fait aussi parfois du bien!


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De Impétueux, le 31 août 2019 à 21:51
Note du film : 2/6

Je crois qu'il faut d'abord que j'évacue ma bile noire. Alors que tous les pays du monde qui comptent un peu, États-Unis, Russie, Grande-Bretagne, et sûrement Chine tentent se fièrement promouvoir aux yeux du monde, il n'y a que nous qui nous débinons et – gros malins jamais dupes – nous ridiculisons en nous moquant de nous-mêmes comme si nous n'étions pas le plus beau pays qui se puisse et celui qui a le plus apporté à l'Humanité. Au lieu de présenter un Français sauveur de la Terre et de la Civilisation, comme le firent souvent James Bond et une grande quantité de Yankees, voilà que nous nous diminuons, nous méprisons, nous goguenardons.

Je craignais le pire, en ayant lu ce qui avait été écrit sur les adaptations des romans de Jean Bruce consacrés au cruel, froid, efficace, impeccable OSS 117, à peu près similaire et d'ailleurs contemporain de James Bond, dont il partage les caractéristiques et je craignais que le film de Michel Hazanavicius ne soit qu'un compendium des traits que l'on prête à ce que les journalistes et les malins appellent ''franchouillardises", avec un petit ricanement très supérieur.

Ce qui est amusant et significatif c'est que Le Caire, nid d'espions a plu à des tas de gens, lorsque le film est sorti, en 2006. D'abord les adolescents limités qui s'étaient fendus la poire devant les sketches de la série Un gars, une fille puis devant le singulier Brice de Nice où la faculté comique de Jean Dujardin s'en donnait à cœur joie et à brides abattues (si je puis dire) ; puis, ce qui est tout de même plus extraordinaire, la critique parisienne et parisianiste qui avait la volupté rare de retrouver, dans un film grand public des tas et des tas de références cinématographiques, d'allusions subtiles, de clins d'œil à elle destinée (que ceux qui ont envie d'en découvrir une longue recension – qui n'est d'ailleurs peut-être pas exhaustive – aillent consulter la fiche Wikipédia du film et ses savantes gloses).

Donc, tout le monde a beaucoup aimé, en grande partie grâce au charme et à l'abattage de l'interprète principal sans qui, de fait, il n'y aurait pas de film. Bagarreur, enjôleur, séducteur, il a été doté, par les scénaristes et les dialoguistes, d'une bonne dose de franc-parler présentée de façon assez roublarde. Les belles âmes (c'est-à-dire aussi sûrement la plupart des acteurs et des techniciens) ont vu voir dans ses propos assenés ici et là une parodie raciste, homophobe, occidentalo-centrée. Tout ce qu'il est de bon ton de mépriser, tout ce qu'on ne prend même pas la peine de discuter… Je suis pour ma part beaucoup moins certain que les braves cochons de payants qui sont allés voir et applaudir le film aient réagi sur un identique registre.

Je gagerais volontiers que les propos que tient Hubert Bonnisseur de la Bath/Dujardin sur l'indolence égyptienne, qui a dû constater que l'ouverture de l'isthme de Suez par les Français de Ferdinand de Lesseps et les fonds britanniques était sans doute préférable à l'éternel Mektoub oriental, sur ses moqueries devant les réticences de la jolie Larmina (Bérénice Béjo) à boire de l'alcool (Vous avez une curieuse religion ; on ne m'ôtera pas de l'idée que vous allez vite vous en lasser !), sur ses protestations vigoureuses de son hétérosexualité, que tout cela a été plutôt applaudi dans l'obscurité des salles…

Cela dit, sans être long, le film est confus et plutôt endormant, éclairé par ci, par là par quelques éclairs, quelques bons mots, quelques loufoqueries. Un peu comme dans Brice de Nice : des éclats de rire, mais bien des torpeurs. À part Dujardin, la distribution est, à mes yeux, absolument insignifiante. On regrette que le cher Claude Brosset ait terminé sa carrière sur ça.


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