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Sujet : Avis


De iwanbm, le 26 juillet 2003 à 16:28
Note du film : 5/6

Nous souhaitons l'édition de ce film en DVD zone 2.


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De vincentp, le 4 août 2012 à 23:42
Note du film : 6/6

Il est passionnant de revoir régulièrement un classique comme Bend of the river car avec le temps qui passe, on n'y perçoit pas forcément les mêmes éléments, ce qui nous renseigne sans doute sur notre propre évolution personnelle. De cette vision (cela doit être la quatrième), je retiendrai :

<>la richesse thématique du récit (superbe scénario de Borden Chase) : une histoire d'honneur et de rédemption, d'amitié brisée, parfaitement adaptée aux contraintes cinématographiques (rythme soutenu, des idées qui passent par des images,…). On découvre un James Stewart, visiblement dépité de ne plus pouvoir séduire les jeunes filles du récit par son physique (il est qualifié d' « homme mûr »), concurrencé par Rock Hudson et même Arthur Kennedy. Les lois de la nature, humaine et environnementale sont montrées comme assez cruelles… Une vision panthéiste traverse ce récit (les colons à la recherche de la terre promise, la beauté esthétique des bords de la rivière ensoleillée) très vite contrebalancée par certaines réalités (les colons mourront de faim s'ils ne peuvent être ravitaillés, la civilisation qui progresse apporte son lot de désordre et d'injustice, les bords de la rivière sont en train de geler,…).

<> la qualité de la mise en scène, discrète (voire invisible) et ultra-efficace. Certaines séquences sont merveilleusement réalisées (le retour de James Stewart à Portland, son entrée dans le saloon, sa rencontre avec Arthur Kennedy puis Julia Adams, la bagarre et la fuite qui s'en suit…). Pensées, émotions, actes, tout est merveilleusement empaqueté en quelques instants. Des instants anthologiques, comme la bataille finale dans l'eau de la rivière… Relevons ces gros plans mémorables qui suivent les regards de Stewart et Kennedy dans leur étrange relation de frères devenus ennemis. Il y a par exemple le regard un peu fou de Kennedy (gros plan saisissant) se rendant compte que Stewart est à ses trousses.

Malgré toutes ces qualités énumérées ci-dessus, je continue de penser que Bend of the river n'est pas un chef d'œuvre, simplement un excellent film. Contrairement à Man of the west, The naked spur, The far country ou The man from Laramie qui atteignent eux des sommets. Il manque par moments à mon avis à Bend of the river un peu d'intensité dramatique ; et je pense que Mann se refuse à produire des effets lyriques (contrairement à John Ford) par exemple concernant le convoi des colons en progression, aspect qui siérait pourtant à cette œuvre. On n'en est pas loin pourtant par moments, notamment avec cette vue en plongée au terme du récit sur la fermière avec une mare derrière elle qui prolonge son mode de pensée de façon quasi-divine.


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De Frydman Charles, le 4 juillet 2017 à 07:00

Vers 10 mn une jeune fille, Laura Baile , reçoit la flèche d’un indien , la flèche se plante sous le col de la chemise . La flèche est ensuite coupée , et le morceau restant est planté bien plus haut , au niveau de l'épaule !

L’erreur est relevée sur un site américain  :

Erreurs du film

Ce même site signale également un télésiège vu anachroniquement.

Sur IMDB on retrouve l'erreur de la flèche et quelques autres erreurs…

erreurs du film bend of the river sur IMDB


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De vincentp, le 2 mai 2019 à 18:19
Note du film : 6/6

Revu en blu-ray pour un avis identique. L'édition en haute définition met en valeur logiquement la photographie. Le rythme du récit est rapide, le scénario est superbe, mettant en lumière de subtiles inflexions de comportements des personnages. A ma précédente chronique, je rajouterais comme point fort de cette oeuvre, la qualité du jeu d'acteur -exceptionnelle- de Arthur Kennedy. Et puis que Julie Adams, objet de désirs et confrontations, est belle !

Cet univers construit par Borden Chase et Anthony Mann est un lieu de conflits, de déchirements, ou sont expulsés des énergies violentes. Les personnages se battent violemment arrivés au sommet de la montagne, et ne passent pas de temps à en admirer le point de vue panoramique ! Ce cinéma-là, c'est un refus de tout aspect contemplatif (la nature immaculée en arrière-plan et très belle par ses couleurs, assiste, impassible, à des combats humains pour l'argent ou le pouvoir).


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