Die Büchse der Pandora fait partie des films que je tiens en une immense estime. Le premier film de Pabst que j'ai vu. Le film muet le plus «bavard» du cinéma. Un film adapté du génial Wedekind, un film qui demeure la meilleure introduction qui soit au Loulou de Alban Berg. Et pour la postérité c'est le film le plus magnifique de Louise Brook. Mozart a eu son Don Giovanni, Bresson son Au hasard Balthazar et Louise Brook a eu son Loulou. Il y a des rencontres qui demeurent magiques à tout jamais.
J'approuve votre commentaire, RdT… et c'est avec regret que je constate votre disparition de ce site. Auriez-vous été victime du tueur à couteau de Loulou ?
Un film emblématique du cinéma expressionniste allemand, avec ses ambiances noctures, ses Ombres et brouillard, ses scènes dramatiques dilatées à l'extrême -un pseudo-suicide prend dix minutes -, ses yeux qui roulent dans les orbites et qui en disent long sur le désarroi des personnages, victimes d'un sort forcément tragique.
Mais, et c'est sans doute là l'intérêt majeur du film, il y a là la sublime Louise Brooks, filmée de façon extrêmement moderne, sous tous les angles, dans des tenues vestimentaires particulièrement légères, qui affolent autant les bourgeois de son époque, que les spectateurs masculins modernes que nous sommes, que l'alarme incendie de la Cinémathèque qui se déclenche en pleine projection.
Le doux visage, et le sourire ravageur de la belle Louise, filmés de manière magnifique par Pabst, irradient la pellicule, et au delà, le septième art, et cela pour l'éternité !
Première consécration officielle d'une certaine forme d'érotisme sobre au cinéma. Brillant, incontournable.
Page générée en 0.0021 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter