Forum - Dragées au poivre - J. Baratier, Guy Bedos, Elisabeth Wiener, je vote
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Forum : Dragées au poivre

Sujet : J. Baratier, Guy Bedos, Elisabeth Wiener, je vote

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De RdT, le 11 mars 2006 à 16:36
Note du film : 4/6

Ces Dragées au poivre ne sont sans doute pas un chef d'oeuvre inoubliable et incontestable. Mais il mérite très certainement d'être édité en DVD, ne serait-ce que pour la qualité de sa distribution. Un film de Jacques Baratier qui réunit la charmante Elisabeth Wiener, Guy Bedos, Anna Karina, Simone Signoret mais aussi Marina Vlady, Francis Blanche et Jacques Dufilho en 1963, je ne résiste pas, j'ai franchement envie de pouvoir le voir en DVD.


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De Impétueux, le 12 mars 2006 à 17:52
Note du film : 3/6

J'avais conservé de ces Dragées au poivre un souvenir adolescent charmé, par le burlesque du propos, la variété étincelante des interprètes, la séduction des musiques…

Je l'ai revu très récemment en VHS et, franchement, je me suis tenu pour le regarder jusqu'au bout ; ce que je jugeais burlesque est, à dire le vrai, anarchique et mal ficelé. Ça part dans tous les sens, sans cohérence aucune. Il y a certes quelques rares séquences réussies comme le duo entre Simone Signoret en femme du monde amoureuse et Belmondo en gigolo-légionnaire, (souvent repris en sketch par Guy Bedos et Sophie Daumier), ou le flirt assez séduisant entre Roger Vadim et Monica Vitti, mais le plus fréquemment ce sont tout de même des improvisations assez pitoyables.

Sauf si l'on a vraiment envie de revoir ce qu'étaient Claude Brasseur, Jean-Pierre Marielle Anna Karina ou Marina Vlady il y a quarante-cinq ans, franchement il y a bien d'autres chefs-d'œuvre ou délicieux nanars à voir ou à revoir…

Comme toujours la modernité extrême est ce qui se démode le plus…


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De RdT, le 12 mars 2006 à 18:26
Note du film : 4/6

«J'avais conservé de ces Dragées au poivre un souvenir adolescent charmé, par le burlesque du propos, la variété étincelante des interprètes, la prégnante variété des musiques…» Vous me concédez donc tout de même le droit d'éprouver une nostalgie sur ce film, et vouloir voir le charme d'Elisabeth Wiener opérer à nouveau DVD.


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De Impétueux, le 12 mars 2006 à 23:11
Note du film : 3/6

Je vous concède tout ce que vous voulez, notamment le charme disparu d'Élisabeth Wiener, fille de Jean, complètement engloutie dans le malsain tourbillon de Mai 68 ! J'appréciais beaucoup cette jeune femme aux dents de louve et au sourire ravageur ; comme j'appréciais Andréa Parisy, Valérie Lagrange et nombre des interprètes de ces Dragées au poivre qui m'avaient tant enthousiasmé en 1963, et tant déçu en 2004, lorsque je les ai revues.

Il n'y a pas que la vieillesse qui soit un naufrage ; il y a aussi les souvenirs.


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De RdT, le 13 mars 2006 à 18:02
Note du film : 4/6

«Elisabeth Wiener totalement disparue…», Impétueux, je vous trouve bien expéditif. Je crois qu'elle est encore vivante et qu'elle chante encore. Et l'édition en DVD de ses apparitions ne peut-elle pas contribuer à lutter contre cette disparition? Elisabeth Wiener, Ivana Karbanova, Anne Wiazemsky ou Odette Joyeux peuvent aussi ne pas disparaître grâce à nous.


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De RdT, le 13 mars 2006 à 18:35
Note du film : 4/6

Elisabeth Wiener a aussi été le personnage principal : Nadie, de L'araignée d'eau d'après Marcel Bealu une rareté que je vous recommande vivement.


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De Impétueux, le 13 mars 2006 à 20:51
Note du film : 3/6

Faites-vous exprès de mal lire, ou suis-je si sot que vous ne me comprenez pas ?

J'ai beaucoup aimé Elisabeth Wiener, séduisante, sensuelle, pleine de talents et de promesses ; La Prisonnière est un film raté de Clouzot, mais un film raté de Clouzot, c'est encore très bien, et ce n'était pas la faute de l'héroïne.

Je ne connais pas cette Araignée-là, mais j'ai lu jadis Marcel Béalu, et suis prêt à me laisser tenter si d'aventure le film était édité.

Cela étant, vous ne me ferez pas démordre que chanter à 59 ans avec les "Castafiores bazookas" n'est peut-être pas ce dont rêvait la jeune Elisabeth lorsque son étoile montait ; je ne me tiens pas très au courant de l'actualité de la chanson, mais je doute que ces Castafiores puissent quelque jour remplir le Stade de France, ou même l'Olympia.

Ça ne prouve rien, direz-vous, et leur talent est possiblement immense ; cela étant, le succès n'est pas au rendez-vous.

Et quant à voir resurgir, renaître de ses cendres une actrice dont vous dites qu'elle fait du doublage… j'interroge les savants exégètes de DVDToile : à votre connaissance, y a-t-il eu beaucoup de starlette oubliée pendant vingt-cinq ans qui ait effectué un retour de ce genre ?

Je le regrette bien, parce qu'elle me plaisait, mais je crains vraiment qu'Elisabeth Wiener ne finisse par s'effacer de tous les souvenirs…


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De Impétueux, le 14 mars 2006 à 13:11
Note du film : 3/6

Née en 1946, elle n'est mon aînée que d'un an ; il est possible qu'elle chante encore (ou fasse du tricot, des confitures ou du macramé, je ne sais pas) ; mais en tout cas, de la presque vedette qu'elle fut (personnage féminin principal de La prisonnière de Clouzot), elle est retombée au néant artistique ; sa fiche sur DVDToile s'arrête à 1971 ; sur Imdb on voit qu'elle a prolongé un peu, puis tourné dans quelques téléfilms. Mais c'est bien une disparition.

Odette Joyeux a cessé de tourner vers sa quarantaine, en 1955, mais de façon tout à fait volontaire ; elle a ensuite écrit la charmante série de L'âge heureux réalisée pour la télévision par son mari, Philippe Agostini, qui a fait rêver des milliers de petites danseuses…

Quant à vos jeunes Tchèques, allez savoir…


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De RdT, le 14 mars 2006 à 16:10
Note du film : 4/6

«il est possible qu'elle chante encore (ou fasse du tricot, des confitures ou du macramé, je ne sais pas) (…) Mais c'est bien une disparition.» Impétueux, méfiez vous de ne pas être trop impétueux. Vous exagérez d'expédier si vite Elisabeth Wiener. Elle n'a absolument pas disparu. Elle est encore «belle et bien» en activité comme chanteuse et musicienne avec son groupe «Les Castafiores Bazzoka». Quant au cinéma, si on ne la voit plus autant sur les écrans que dans les années soixante, elle continue à être active et plus présente que vous ne le supposez : la voix «française» des actrices américaines, Jamie Lee Curtis, Glenn Close, Mia Farrow, et Meryl Streep, c'est elle. Alors je ne serais pas surpris qu'on revoit apparaître Elisabeth Wiener sous peu dans un rôle à la hauteur de ses exigences. C'est une grand actrice qui a commencé à tourner, brillament à seize ans.

Elle ne cessera jamais d'être pour moi une brillante comédienne (Cf sa Nadie , de L'araignée d'eau d'après Marcel Bealu ou sa Josée dans La prisonnière de Clouzot).

Et vous n'avez pas fini de m' entendre en parler.


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De PAPY WAB, le 13 avril 2006 à 16:06

N'oubliez pas que Elisabeth WIENNER a joué dans cette fameuse série T.V. "LES ILLUSIONS PERDUES" avec Yves REGNIER dans les années 66 67 ou elle était prodigieuse et pleine de promesse. Dommage que les dures lois du show biz l'est éloignée de l'écran ou elle pouvait tenir les plus grands rôles. Mais enfin elle mène bien sa barque dans la chanson. Les anciens se souviennent toujours d'elle!!! ah fantasmes de jeunesse….


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De Impétueux, le 13 avril 2006 à 17:29
Note du film : 3/6

Combien de fois faudra-t-il que j'écrive que J'APPRECIAIS BEAUCOUP Elisabeth Wiener et que je regrette qu'elle ait disparu des écrans, sans grande possibilité de refaire surface ? On se tue à écrire lisiblement et on n'est pas compris !

Oui, elle était parfaite dans le rôle de Coralie, prostituée au grand cœur, séduite par l'excellent Rubempré joué par Yves Rénier, lorsque Josée Dayan n'avait pas encore entrepris de massacrer les œuvres du patrimoine, alors célébrées par des réalisateurs (en l'espèce Maurice Cazeneuve) qui avaient lu le roman dont était issu ce qu'ils filmaient…


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De RdT, le 14 avril 2006 à 00:26
Note du film : 4/6

Comme vous j'aimerais beaucoup revoir la Coralie d'Elisabeth Wiener dans «Les illusions perdue» de Balzac mis en scène par l'excellent Maurice Cazeneuve. Une admirable série qui mériterait de repasser sur les écrans, et qui mériterait d'ailleurs une mention sur DVDtoile.


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De Baggio, le 21 novembre 2006 à 20:47

Comment puis-je contacter "Impétueux" car j'ai lu dans un de ses messages qu'il avait vu sur support VHS le film Dragées au Poivre récemment, et il se trouve que je cherche ce film depuis 10 bonnes années maintenant sans succès.Son dernier passage à la télé doit remonter à très longtemps et, n'ayant que 25 ans je n'ai donc jamais pu voir ce film à sa sortie.Il se trouve que ce film a quand même eu un petit succès à l'époque, et de plus, mon acteur fétiche Jean Paul Belmondo y joue un rôle assez court mais qui vaut le détours paraît -il.

En tant que passionné de cinéma j'espère que vous me comprendrez et que vous me permettrez de me mettre en contact avec Impétueux.Dragées au Poivre est le seul et unique film de Belmondo que je n'ai encore vu…et je désespère de pouvoir le voir un jour.

Merci de votre compréhension et attention

Cordialement

Maxime

maximeboldrini@hotmail.com


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De David-H, le 21 novembre 2006 à 21:44
Note du film : 5/6

Vote!


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De Lorna, le 23 janvier 2007 à 00:27

bonjour,

Je suis également à la recherche du film "Dragée au poivre" de Baratier. Pouvez-vous m'aider.

Merci, Lorna, une amatrice tenace


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De marjepa, le 3 mars 2007 à 18:02
Note du film : 6/6

Bonjour,

Je suis également intéressé par le film Dragées aux Poivre, que j'avais vu à sa sortie. Ca ne nous rajeunit pas ! J'avais à l'époque acheté le 45 tour sur lequel il y avait les chansons du film, mais je ne l'ai malheureusement plus. Je serais intéressé également, si quelqu'un l'a. J-P B


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De Goulven, le 15 janvier 2008 à 10:48

J'ai vu le film à sa sortie et j'en ai conservé le souvenir d'une oeuvre assez désordonnée mais charmante, servie tout de même par une distribution hors du commun. C'était une pochade sans prétention, et je suis surpris du jugement d'Impétueux, lorsqu'il écrit : "Comme toujours la modernité extrême est ce qui se démode le plus…" Je ne crois pas qu'il se soit agi d'un film à thèse, mais plutôt d'une petite giclée de vitriol (coupé d'eau, car jamais méchant) sur l'époque. J'imagine qu'il doit être assez daté, ce qui explique sans doute le désenchantement de ses "re-spectateurs" d'aujourd'hui. J'ai pourtant toujours en mémoire la chanson sur le phénomène "yéyé" et la mélodie acidulée du gamin chantant Lily Gribouille. Persistance auriculaire… Je prendrais volontiers le risque de le revoir. Tant pis pour le souvenir. Si quelqu'un peut m'aider à me procurer la cassette…


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De sixte, le 19 mai 2009 à 18:29

Que d'injustice dans ces critiques ! Si le film est brouillon, c'est le genre qui veut ça (parodie à sketches). Si le film est brouillon, par contre, il donne à voir la fine fleur du casting français des dix années précédentes, des années en cours et des vingt ou trente années qui suivront. Un autre film peut-il rivaliser ? Si le film est brouillon, c'est qu'on y montre le rien-à-dire bavard qui caractérise aujourd'hui la parole publique. Que l'on me cite un film plus visionnaire ! Certain intervenant se plaint d'avoir été trahi par sa mémoire. Non, camarade, ce n'est pas la mémoire mais l'âge qui est en cause. Tu étais jeune et tu aimais. Tu ne l'es plus et tu n'aimes plus. Sic transit, etc…


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De Impétueux, le 19 mai 2009 à 19:05
Note du film : 3/6

Tu étais jeune et tu aimais. Tu ne l'es plus et tu n'aimes plus. Sic transit, etc.

Ce serait si simple ! Mes enfants, qui n'ont pas trente ans, trouvent absolument modernes Le roman d'un tricheur (1936), Le jour se lève (1939), Falbalas (1945), Madame de (1953), Le trou (1960) et absolument datées ces Dragées au poivre de 1963.

Et Hellzapoppin (1941) et Ah ! les belles bacchantes (1954) donc ! Ce n'est pas parce qu'un film est kitsch et ringard qu'il est daté… Ce n'est pas parce qu'il est frappadingue que, malgré son excellente musique, il surnage…


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De annim, le 19 juin 2011 à 09:28

Dragées au poivre a marqué mon adolescence ; je viens de revoir(très mauvaise qualité) sur Daily Motion la séquence Belmondo(légionnaire décérébré)-Signoret(demi-mondaine amatrice de chair fraiche) ;encore mieux que dans mes souvenirs !!!qui va enfin programmer quelque part,éditer en DVD(encore mieux!) ce film qui a fait oeuvre innovante? Réentendre "Lili Gribouille" par le fils de Sophie Daumier…il y a tant de choses là-dedans!!


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De Impétueux, le 21 mars 2015 à 16:56
Note du film : 3/6

En revoyant Dragées au poivre dans la pieuse (et peu utile) édition des films de Jacques Baratier, à côté de Goha et de La poupée, je me suis trouvé un peu sévère dans mon message initial et je réévalue ma note. Il y a (déjà !) presque dix ans, j'étais sous le coup de la déception majeure ressentie lorsqu'on découvre que les souvenirs qu'on avait conservés d'un truc très original vu deux ou trois fois quarante ans auparavant ne tenaient pas le choc.

Ce tohu-bohu foutraque n'est pas dépourvu de charme, finalement. Il s'inscrivait, en 1963, dans un esprit de vandalisme ravageur, iconoclaste, démolisseur contre le classicisme et la mesure. C'étaient les plus beaux moments du mensuel Hara-Kiri (peu de choses à voir avec la dérive du Charlie hebdo de maintenant), mais aussi de l'incroyable émission Les raisins vertsJean-Christophe Averty dynamitait la seule chaîne de télévision d'alors. Curieusement toutes ces fraîcheurs se sont éteintes ou se sont engluées dans l'anarchisme politique pendant les vingt ans qui ont suivi, jusqu'à Merci Bernard (1982) puis Palace (1988), temps où Jean-Michel Ribes n'était pas encore le trépidant rageur Directeur du Théâtre du Rond-Point et le pourfendeur de qui ne pense pas comme l'intelligentzia dont il est un des plus pontifiants gourous.

Dragées au poivre, de fait, est un salmigondis quelquefois indigeste, souvent fade ; et puis de temps en temps un éclair, un numéro irrésistible : Jean-Pierre Marielle en tennisman las, avantageux et bel homme qui, écrasé au tennis par le timide Gérard (Guy Bedos) finit, au vestiaire, par faire tellement honte de sa victoire à son vainqueur qu'icelui en éclate en sanglots. Ou le dialogue burlesque (à quoi je ne serais pas étonné que Roland Dubillard ait prêté la main) entre deux nouveaux pères de famille (François Périer et Jean Richard) exaspérés par leurs nourrissons.

Palanquée de jolies filles, comme dit plus haut. On peut ou non apprécier la choucroute crêpée de Sophie Daumier, qui ne manquait pas de talent par ailleurs. La plus ravissante, c'est sûrement Alexandra Stewart. Et Bach modernisé par The Swingle Singers demeure une merveille…


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